Un très gros mensonge sur les masques

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L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.

Argos Panoptés déchaîné

Argos panoptès

 Un très gros mensonge ?

Il a été déclaré que le port du masque ne servait à rien ! Il y a pénurie prouvée, mondiale, de masques pour la société civile mais pas dans les hôpitaux. Cela vient d’être dit sur France 5, ce soir 23 mars à 18h30 par un éminents spécialiste, Professeur de médecine. L’établissement qui gère ces stocks, l’EPRUS (établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires) a été créé en 2007. Il est cofinancé par l’État (l’impôt) et l’assurance maladie (les cotisations sociales). La vision purement comptable qui suit la gestion de l’épidémie de H1N1 en France va avoir des conséquences directes sur les finances de cet établissement. L’EPRUS sera supprimé

La société civile et les médecins de ville ainsi que les soignants de ville ne sont pas tous fournis en masques FFP2. Nous citons un extrait du site Le Quotidien du Médecin« Ce qu’il faut résoudre, absolument résoudre, c’est la question des masques. » Philippe Juvin est chef du service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou à Paris. Rattaché à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, il considère ne pas faire partie des plus mal lotis en matière de matériel et de personnel. « Mais je regarde toute la médecine de ville, tous nos collègues médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, toutes ces personnes qui vont à domicile aider les personnes âgées à faire leur toilette, à manger… Ils n’ont pas de masques ! » s’indigne-t-il le 18 mars.

Notre avis

Le virus est propagé par les malades atteints (que la maladie soit visible ou pas). Le virus ne voyage pas dans l’atmosphère, c’est le porteur qui se déplace. Le masque sert alors de barrière pour empêcher que les gouttelettes de salive (postillons) ou d’éternuements  (nébulisations) n’atteignent une autre personne saine et la contaminent.

Gestes barrières

Chez une personne saine qui prend le risque sciemment de sortir et qui ignore quelles rencontres elle peut faire, le masque lui sert à éviter de respirer des gouttelettes de nébulisations (postillons ou éternuements). C’est la première barrière. La seconde est celle qui consiste à éternuer dans son coude. La troisième barrière est la distance de sécurité de 1 m minimum entre deux personnes. La dernière barrière est d’utiliser le gel hydro-alcoolique ou, en rentrant chez soi, se laver soigneusement les mains au savon, tout simplement, notre bon vieux savon de Marseille, en pain ou en liquide.

N’oubliez pas de nettoyer les boutons de portes chez vous. Pas d’embrassades ni de serrements de mains.

Ne sortez que pour de bonnes raisons : se ravitailler en nourriture et en médicaments, pour aller chez votre médecin ou porter assistance à un proche.

N’oubliez pas de remplir votre attestation.

Mme Sibeth N’Diaye en a rajouté !

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