Il nous a semblé bon, à l’occasion de l’emprisonnement d’un ancien président de la République, de rappeler ici, en citoyen, les grands principes sur lesquels est fondée notre République. Nous éprouvons aussi le besoin de publier la doctrine du Ministère de la Justice sur son site. Nous soulignons fortement le principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire (nous citons) :
« L’indépendance de la Justice est une garantie essentielle pour les personnes qui prennent part à un procès (les justiciables). Ce principe permet au magistrat de prendre sa décision à l’abri de toute instruction ou pression.
La Justice est aussi impartiale. L’impartialité garantit que le magistrat ne se laisse pas influencer par ses opinions ou des préjugés. Et que l’ensemble des arguments des parties feront l’objet d’un examen objectif. »
Le procès auquel a été soumis le Président Nicolas SARKOZY laisse planer un doute sur ce qui vient d »être cité. Dans notre candeur naïve de citoyen respectueux des lois, je pensais que la justice doit s’exercer sur des preuves et non sur des présomptions !
La déontologie
Nous découvrons un texte disponible sur Internet que nous archivons sur notre ordinateur comme preuve. Est-on bien sûr que cette déontologie est connue des hauts-personnages qui président les tribunaux ? Nous lisons :
« La justice est à la fois un idéal philosophique, une activité et une institution. Son rôle est de préserver la vie en société. À ce titre, la justice assure trois missions : protéger les plus vulnérables, juger les conflits et sanctionner les comportements interdits. ».
Un texte à méditer comme celui qui suit sur le site à lire. « La Justice en France ». Par quel mécanisme difficile à comprendre, un homme présumé innocent (il a fait appel de sa condamnation) dort en prison ? Le droit à la preuve du justiciable a-t-il été respecté ?
Pour être respectée, la Justice doit respecter les lois et selon Montesquieu « L’esprit des lois ». La séparation des pouvoirs est-elle bien respectée ainsi que l’indépendance des juges ? Nous citons un résumé d’une oeuvre qui a pris 14 années de travail à son auteur, publiée en 1748.