Piqûre de rappel sur l’hydroxy-chloroquine

Monsieur Emmanuel Macron est candidat au renouvellement de sa fonction de Président de la République. C’est pour bientôt, dans pas longtemps : le 2e tour de l’élection présidentielle est pour le dimanche 24 avril prochain.

Contribuables34 vous rappelle un certain nombre de casseroles que nous avons dénoncées ici, casseroles qui éclairent le quinquennat écoulé de ce banquier d’affaires, ex-ministre des finances de Monsieur François Hollande.

Les grosses casseroles

Les gilets jaunes : ce mouvement de protestation populaire qui s’exprimait tous les samedis après-midi.

L’affaire Benallah : une curieuse affaire de milice privée à l’Elysée.

Un Président ne doit pas faire çà ! Une honte ! Réaulf Flemming est un ancien braqueur récemment sorti de prison.

Les photos de Paris-Match avec un délinquant qui fait un doigt d’honneur  et un autre qui fait les cornes !

L’interview Bourdin-Plenel : une véritable insulte à la fonction présidentielle.

Un drôle de compagnon de voyage : le rappeur Vegedream. Drôle de fréquentations !

Nous avons dénoncé le recours aux bureaux de conseil comme MacKinsey. Un rapport du Sénat dénonce des marchés publics passés avec une entreprise qui ne paie pas ses impôts en France.

Et ainsi de suite ! Pour être respecté, il faut être respectable !

Une affaire qui interroge : hydroxychloroquine

Il y a l’affaire de l’hydroxy-chloroquine dénoncée par de nombreux ouvrages. Nous rappelons celui du journaliste scientifique Xavier Bazin « Big pharma démasqué » (Guy Trédaniel éditeur, 2021). Une ânerie de Monsieur le Ministre de la Santé Publique Olivier Véran. Le Pr. Christian Perrone (ex chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches), un spécialiste internationalement reconnu des virus a été promptement sanctionné et viré de son poste. Pourquoi ? Il a osé dénoncer diverses décisions dont l’interdiction de l’hydroxychloroquine comme traitement préventif de la CoVid-19 (traitement IHU Marseille) et l’a dit dans son livre « Décidément, ILS n’ont toujours rien compris ! » (Albin Michel éd., 2021, pp.71- …). Il a aussi dénoncé un médicament qu’on voulait nous vendre, le remdesivir des laboratoires Gilead.

Affaire Gilead remdesivir

Début octobre 2021 : l’Europe achète pour plus d’un milliard d’euros de doses de l’antiviral remdesivir (500.000 doses). Ce médicament semble avoir été vu d’un bon oeil de la plupart des membres du Conseil scientifique (le nôtre). Quelques autres grand de la médecine aussi.

Le 15 octobre 2021 : , l’étude Solidarity de l’OMS revêle que (nous citons) :

« Les résultats provisoires de l’essai Solidarity ont été publiés le 15 octobre 2020. Il a été constaté que les 4 traitements évalués (remdésivir, hydroxychloroquine, lopinavir/ritonavir et interféron) n’avaient que peu ou pas d’effet sur la mortalité globale, la mise en route de la ventilation et la durée du séjour à l’hôpital chez les malades hospitalisés. ».

L’antiviral, ainsi que les trois autres, n’a aucun effet sur les malades ! L’Europe a commandé un produite de surcroît reconnu toxique pour les reins et le foie.

Le 20 novembre 2021 : l’OMS déconseille l’usage du remdesivir insistant sur la « possibilité d’importants effets secondaires » notamment sur les reins. Son coût important et son implication logistique (administration en milieu hospitalier par voie intraveineuse) sont soulignés. L’hdoxychloroquine ne coûte que 5 € la boîte contre plus de 1.970 € la boîte pour l’antiviral Gilead.

L’hydroxychloroquine

Nous ne résistons pas au plaisir de rappeler la diabolisation de l’hydroxychloroquine-chloroquine et la décision de Monsieur le Ministre d’interdire l’usage de cette substance « le medicament le plus prometteur » interdit de prescription en pleine pandémie. Ni sur le fait qu’une étude frauduleuse d’un bureau d’études publiée par deux éminents journaux scientifiques (The Lancet et New Journal of …) a servi de prétexte à notre ministre de la Santé Olivier Véran pour interdire ce médicament.

Qui est l’actuel chef ?

Qui est le patron de Monsieur le Ministre ? La pyramide des hiérarchies administratives de notre monarchie républicaine place Monsieur Macron au sommet : c’est lui qui a couvert ! Conseillé par qui ? Par des cabinets de conseil ? Pas besoin de MacKinsey chez nous. MacKinsey go home ! Fous le camp ! Nous n’avons pas besoin de payer la montre pour qu’on nous donne ensuite l’heure. Le chef est celui qui assume ! 

Nous citons le rapport sénatorial de Mme Eliane Assassi sur « Un phénomène tentaculaire ». Nous citons une partie :

« En 2021, l’État a dépensé plus d’un milliard d’euros en prestations de conseil.

Ces dépenses ont plus que doublé depuis 2018, ce qui interroge à la fois notre vision de l’État et de sa souveraineté face à des cabinets privés et la bonne utilisation de nos deniers publics.

Après quatre mois d’investigation et 7 300 documents recueillis, la commission d’enquête démontre que des pans entiers des politiques publiques ont été sous-traités à des cabinets privés : crise sanitaire, réforme de l’aide juridictionnelle, radars routiers, évaluation de la stratégie nationale de santé…

Le recours aux consultants est ainsi devenu un réflexe pour un État qui donne parfois l’impression qu’il « ne sait plus faire », malgré le dévouement de ses propres agents.».

L’important est la synthèse faite par la Commission d’enquête. Cette synthèse met en évidence les risques de conflits d’intérêts. Le nom de M. Olivier Véran est cité dans ce document. Pourquoi ? Nous citons une étrange phrase :

« M. Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, l’a d’ailleurs confirmé devant la commission d’enquête : « si vous aviez voulu [les] documents estampillés McKinsey présents dans le dossier, vous auriez trouvé une feuille blanche ».» ???

Le ministre refuserait de livrer une information payée sur fonds publics, avec nos impôts ? Ou Mac Kinsey vendrait-il des feuilles blanches ? Celà ne doit pas rester sans sanctions. Au moins, vous, électeurs, pouvez infliger une sanction citoyenne contre un candidat Président qui permet de genre de pratiques.

D’autre part, le document de synthèse démonte le mécanisme qui permet de contourner le Code des marchés publics. Nous citons : 

« En pratique, le recours aux cabinets de conseil est facilité par des accords-cadres, dont celui de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) et de la centrale d’achat UGAP. Ces contrats mettent à la disposition des ministères un vivier de cabinets de conseil, dans lequel ils peuvent aisément piocher. »

Quelle suite à cette commission d’enquête ? Qui va sanctionner ? La réponse, chers contribuables français et en particulier de l’Hérault, c’est vous qui en avez le pouvoir avec votre bulletin de vote citoyen.

Ne vous abstenez pas, ne votez pas blanc

Ici on s'honore du titre de Citoyen
Ici on s’honore du titre de Citoyen

Alors qui voter ? Votez ! Voter est le devoir et la marque du citoyen. Pas d’abstention. Réfléchissez ! Il y a suffisamment de compétences dans nos militaires et nos fonctionnaires, des gens honnêtes ! Et après le 2e tour des élections, il y aura les élections législatives ! Il s’agit de l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Pas d(abstention, pas de bulletins blancs ou nuls !

J’ai personnellement, depuis une cinquantaine d’années, essayé de ne JAMAIS manquer un scrutin. J’ai accepté de veiller sur des bureaux de vote, j’ai participé à des dépouillements. J’ai observé depuis quelques années les signatures se raréfier sur les registres d’émargement, l’abstention augmenter. J’ai extrait d’enveloppes bleues des carrès de papier hygiènique, des bulletins nuls. Plus jamais çà ! Votez !

Le père Spicace




Une contribution au jour d’après

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observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

 Avertissement : ce texte est susceptible d’évoluer pour tenir compte de l’actualité.

Plus jamais ÇA !

Il ne faut plus que cette situation se renouvelle ! Il est question dans les médias du jour d’après. Que recouvre ce vocable ?  Il y a eu un avant, il y aura un après. Cliquez vers le site “Parlement ouvert”. Le Citoyen34070 est docteur en sciences biologiques avec mention écologie, il a travaillé au CNRS comme cadre technique supérieur de la recherche ( Ingénieur de recherches). A ce titre, il a été détaché comme chargé d’études de haut niveau au Ministère de l’environnement de 1980 à 1996 et a occupé un poste en laboratoires de biologie de fin 1996 à juin 2003. Il est retraité. Nous lui donnons la parole.


Ce matin, Citoyen34070 a pris son petit déjeuner en écoutant la radio “Europe 1” et l’interview de Madame Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, actuellement animatrice de télévision (100% Bachelot, RMC). Elle s’est exprimée avec calme et pondération. C’est le retour du Jedi Roselyne, laquelle s’est faite largement “basher”, railler, voire insulter, …  Cette grande dame a calmement expliqué sa position et rappelé qu’elle avait fait stocker au nom du principe de précautions 1,7 Milliards de masques FFP2 (le stock de fin 2009) et que lors de son départ, il y avait zéro en stock !  Il n’y avait plus de principe de précaution, le paradigme avait changé ! Pourquoi ?

1 – Le principe de précaution

Le principe de précaution implique la prudence, la prévention et la protection. Les écologues (dont je suis) savent que la toute puissance industrielle et tout le savoir arrogant de certains ingénieurs ne peuvent nous prémunir contre les catastrophes naturelles. L’écologie, science de la Nature, nous apprend la modestie, la prévention et la protection des aléas auxquels nous sommes soumis par la planète sur laquelle nous habitons. C’est l’Écosystème terrestre dont certaines manifestations (tremblements de terre, ouragans et cyclones, pandémies, exploitations des ressources naturelles, …) provoquent des catastrophes. La pandémie à SRAS-CoVid-2 en est une : elle a pris la Chine au dépourvu mais aussi nontre pays (la France), l’Europe, et d’autres pays voisins ou plus éloignés ! La Grande-Bretagne et les USA ont fait les malins (rappelons la position climatosceptique de M. Trump. Le principe de précaution a été combattu car, entre autres, il limitait la prétendue liberté des affaires. Mme Bachelot a eu raison trop tôt ! biggrin mad cry rolleyes

En France, la loi Barnier de renforcement de la protection de l’environnement a donc inscrit ce principe dans notre arsenal juridique. Nous citons :

Le principe « selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable. »

Et on devrait ajouter de dommages graves et irréversibles à notre santé, la santé publique !

Ce principe de précaution, selon Madame la Ministre Bachelot a été « oublié sur le mode opérationnel ». Nous avons été mis face à un danger inconnu, inouï avait dit une autre sommité. Nous avons été victimes d’une stratégie genre « ligne Maginot », l’ennemi n’a pas eu la bonté de passer là où on l’attendait ! Heureusement, en France, il n’y a pas eu de Boris Johnson ni de Donald Trump avec leur stratégie de l’immunité collective au prix de plusieurs milliers de morts. Nous apprenons à ce sujet, que la situation à New-York est désespérée. Un seul principe, selon Mme Bachelot : en faire le maximum. Mme Buzyn partie, son successeur a eu la lourde tâche de faire ce maximum. Le Dr. Olivier Véran a pris les choses en mains. Mais nous n’aurons garde d’oublier Mme Marisol Touraine, prédécesseur de Mme Buzyn qui doit sûrement savoir pourquoi nous avons été si démunis « quand la bise fut venue »  (Lafontaine, fables de). Où sont passés les masques ? Mme Touraine a eu comme successeur Mme Buzyn.

2 – La souveraineté stratégique et économique de la France

Il semble que le sujet de la souveraineté  ait été une préoccupation nationale réservée à quelques initiés proches des milieux militaires comme le sont les AA-IHEDN et/ou les membres de l’ASAF. En septembre 2017, le président de l’Union des Association de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale a adressé aux associations régionales une invitation à plancher sur le thème « La France, puissance d’action et puissance d’influence », avec une liste non-exhaustive de 21 suggestions, liste non-limitative. Rien n’était dit de la santé publique. Sauf que deux sujets voisins portaient sur :

  • L’industrie peut-elle encore être pour la France un facteur d’influence. …
  • La capacité d’innovation, clé de la puissance.
  • La maîtrise des technologies, facteur d’indépendance et d’influence.

Avec deux ans de recul et quelques mois, nous pouvons mesurer l’état de déchéance de notre pays vis-à-vis de la maîtrise de ses approvisionnements stratégiques. Si notre chef de l’État a su, en bon financier, s’en prendre à nos armées, à leurs chefs et à leurs équipements, au début de son mandat, il a poursuivi la désastreuse politique de ses prédécesseurs en matière de désindustrialisation de notre pays. Mme Bachelot souligne dans son interview un des maux français : la lourdeur bureaucratique !

Tableau de Delacroix la Liberté
Tableau de Delacroix la Liberté guidant le peuple

2.1 – Le mal français

La crise du SRAS-CoV-2 (COVID 19) est un révélateur puissant de notre impuissance dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et de notre impuissance, l’extraordinaire lourdeur adminstrative (dixit Mme Bachelot), qui noue enlève toute agilité « on s’est mis des boulets aux pieds » . Il faut s’interroger collectivement. Est-ce à cause de ses boulets que des industriels ont choisi de déconcentrer-délocaliser leurs usines à l’étranger ? Pas tout à fait. La bureaucratie n’explique pas tout. Il existe un mal français dénoncé depuis longtemps :

  • François de Closets (1992).-Tant et plus : comment on gaspille notre argent (Grasset éd.),
  • Jean Montaldo (1994).- Mitterand et les 40 voleurs ... (Albin Michel éd.)
  • et bien d’autres.

Plus récemment, Agnès Verdier-Molinier (2017).- Ce que doit faire le prochain président (Albin Michel éd.) : la clef est là, la pression fiscale et les dépenses publiques, les charges sociales qui plombent nos entreprises. Alors, pour échapper au pressoir fiscal, on part vers des pays accueillants hors CEE (Russie, Chine, Inde, …) ou intra-CEE (Luxembourg, Irlande, …) : des paradis fiscaux. On met des gens au chômage et on augmente les charges sociales. Mais ce qui est plus grave, en France, ce que dénonce Agnès Verdier-Molinier « Élus, syndicats, gestionnaires, ministres …  portent une lourde responsabilité dans l’asphyxie fiscale et la prolifération de normes et des lois.». Nous allons depuis plusieurs années dans le mur ont écrit de nombreux auteurs mais « Cause toujours, tu m’intéresse ». Le livre d’Agnès Verdier-Molinier se termine (pp. 291-292 par 9 propositions. Nous y ajoutons la nôtre : renforcer le pouvoir répressif de la Cour des Comptes et de ses Chambres Régionales afin de transformer les remontrances en poursuites judiciaires réelles. Nous renvoyons aux nombreux exemples locaux ( ville et métropole de Montpellier, département de l’Hérault, …). Ceci doit être aussi à l’échelon national. Les Préfets doivent pouvoir saisir les instances répressives !

C’est au prix de la baisse des charges sociales par des réformes, par la baisse des dépenses publiques inutiles que sera mis en place la première étape du retour de nos industries pharmaceutiques de production de base afin d’éviter la pénurie de médicaments. Il faudra aussi être contraignants au cas où cela ne suffirait pas : la déclaration d’intérêt stratégique.

2.2 – La pénurie de médicaments

A la pénurie de masques et d’équipements de protection s’ajoute aujourd’hui celle des médicaments. L’épidémie de Covid 19 a révélé combien nous étions dépendants pour des molécules courantes de pays comme la Chine et l’Inde. Les soignants dans les hôpitaux soulignent combien il leur est maintenant difficile de trouver des médicaments indispensables à la mise en réanimation des patients : une pénurie de curare, entre autre, … Les molécules de base pour les produire en France viennent le la lointaine Chine ! Ce ne sont pas les seuls médicaments. Les stocks des vétérinaires seraient dans le collimateur !

Tout cela vient du fait que la mondialisation a entraîné les grandes sociétés pharmaceutiques (dénoncées par Jean Ferrat ! ) on préféré délocaliser en Inde et en Chine ! Busines is business !. Les munitions dont nos soignants alimentent leurs seringues et leurs respirateurs vont-elle manquer ?

2.3 Il y a eu des signes avant-coureurs

Depuis quelques années, une casse systématique, au nom de la rentabilité systématique, s’est abattue sur notre système de santé ! Il y a eu des signes avant-coureurs de la pénurie de médicaments. Question parlementaire du 20/10/2018 : la réponse a mis quelques mois à venir (24/01/2019). Quelles dispositions a-t-on prises : « Des tensions d’approvisionnement concernant les spécialités TEVA ... ». TEVA a uns filiale en France : TEVA France. Devrons nous agir maintenant ou quelle doit être notre diplomatie et la matière ? Cliquez sur ce lien. Le laboratoire que nous citons n’est pas le seul en cause. Des organisations de consommateurs ont tiré la sonnette d’alarme.

Il a eu aussi cette politique imbécile, répugnante du numérus-clausus dans les Facultés de Médecine, au prétexte de limiter le nombre de prescripteurs. Nos étudiants sont partis étudiers ailleurs (Roumanie, Espagne, …). L’Europe a servi de soupape mais aussi a nourri de faux espoirs.

3 – L’Europe face à la pandémie

L’Europe est la grande absente dans cette crise sanitaire. Pourquoi ? L’intégration européenne s’est arrêtée au stade de zone de libre échange. Pourtant, si seul on va plus vite, ensemble on est plus forts et on va plus loin.

3.1 – Le cadre des lois

Le document qui répond à cette question ne donne qu’une réponse courte : « La politique de santé demeure une compétence souveraine des Etats membres. Mais pour répondre aux enjeux européens, l’Union européenne peut venir compléter l’action nationale. ». Autrement dit, il n’y a pas de réponse centralisée, les réponses des états ont été multiples. Heureusement, il y a eu une certaine solidarité entre états. Il y aura des conséquences économiques à la paralysie des activités économiques des états membres. Les réponses sont budgétaires.

Les frontières nationales se sont fermées les unes après les autres en Europe. Trop tard selon certains hommes-femmes politiques ! Un des états du monde, l’Amérique mêne une politique scabreuse, frappée de plein fouet.

3.2 – La souveraineté nationale

Notre chef de l’État l’a dit : nous sommes en guerre et en guerre, il faut faire comme à la guerre. Donc, la France a réuni son Conseil de Défense national et n’a pas eu à tenir compte de la défense européenne inexistante. La question de notre souveraineté nationale étant un sujet sensible, on a fait dans l’urgence. Sans concertation ? Si nos armes militaires étaient pour beaucoup (Rafale, Scorpion, hélicoptères, …) une réussite nationale, nos armes médicales étaient en mauvais point. Heureusement, il y avait l’Allemagne et son parc de lits de réanimations supérieur au nôtre. Il y a eu des malades qui sont partis outre-Rhin. Notre voisin italien était dans le besoin, notre voisin espagnol de même. Nos frontières sont restées fermées. Cela doit changer quand la paix sanitaire aura été gagnée. La cause ses échecs, au-delà du manque des convergences signalées ci-dessus, devront être analysées avec lucidité.

3.3 – Renforcer l’Europe

3.3.1 Le gouvernance européenne

Image Wikipedia

La revue trimestrielle “Engagement” de l’ASAF (n° 124, automne 2019, pp. 46-49, M. Yves Gazzo)  écrivait « Malgré les risques d’une implosion de l’UE … à la fin tout est rentré dans l’ordre ». Les Anglais sont partis, un changement de l’équipe dirigeante européenne a été possible :

  • Mme Ursula von der Leyen (Allemagne), Présidente de la Commission,
  • M. Charles Michel (Belgique), Président du Conseil Européen,
  • M. Josep Borell (Espagne), Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de Sécurité,
  • Mme Christine Lagarde (France), Présidente de la banque centrale européenne,
  • M. David Sassoli (Italie), Président du Parlement Européen.

Image Wikipedia

La question que pose Yves Gazzo est la bonne entente de ces hauts-personnages pour la bonne marche des insitutions dans l’intérêt général du citoyen européen et de son argent. Vu les salaires encaissés nets d’impôts, nous sommes en droit de l’exiger. La bonne nouvelle dans ces nominations est un resserrement indéniable au profit des pays fondateurs, ici l’Europe de l’ouest.

3.3.2 Les objectifs communs

Les ambitions de Mme von der Layen (une dame de fer ?) sont :

  • le climat avec la mise en place d’un pacte,
  • la justice sociale vs égalité hommes-femmes,
  • un nouveau pacte sur l’immigration avec lutte contre les passeurs et les trafiquants de toutes sortes,
  • une Europe intransigeante sur le respect de l’état de droit et qui s’assume entièrement au plan international (défense européenne, .diplomatie, technologie, …)

3.3.3 La cohésion menacée

L’Europe court le grand risque d’éclater. Déjà, dans la crise actuelle, on constate une différence entre l’Europe de l’Ouest et celle de l’Est.  M. Josep Borell va avoir beaucoup à faire en diplomatie car les tendances centrifuges des derniers entrés sont divergentes (un euphémisme). Les défis sont nombreux et évoluent. L’épidémie de COVID-19 a été un révélateur.

Ce triste constat est fait face aux USA déboussolés et qui clament “America’s first” que M. Trump traduit par « Moi d’abord, les autres on verra » !

4 – America’s first !

Nous ne dirons pas America mais USA ou États-Unis. La véritable Amérique va de l’Alaska à la Patagonie. Les USA n’en sont qu’une partie de l’Amérique du Nord. Donc, le Président yankee, M. Trump tire la couverture à lui depuis son élection et tourne le dos au monde depuis un moment. Il accapare les marchandises à valeur stratégique avec ses valises de billets : ses envoyés paient cash les masques sur le tarmac des aéroports, les molécules médicamenteuses, … Ce qui n’empêche pas son pays d’être durement frappé ! Au 1/04/2020, 3.000 victimes aux USA don 40% à New-York (1.200 personnes sur 8,623 millions).

Donald Trump

Une rafle inhumaine, un hold-up répugnant sur les ressources naturelles et économiques, les USA appliquent la règle business is business. Des yankees répugnants ! Face à notre faiblesse nationale et européenne, il en profite.

Conclusions

C1- Des propositions

Nous reprenons les propositions de Madame Agnès Verdier-Molinier comme base de discussion.

  1. Suppression du poste de 1er Ministre : le chef de l’état devient officiellement le chef de l’éxécutif,
  2. Discours du président de la République devant le Congrès,
  3. Des ministres réellement responsables de leur Ministère,
  4. Un organisme d’évaluation à disposition du Parlement,
  5. Réduction du nombre d’élus à 114.000 à l’horizon 2022,
  6. Suppression des départements,
  7. Réduction du nombre de communes par fusion,
  8. Mettre en place des critères de fonctionnement (équilibre des comptes),
  9. Amélioration du référendum d’initiative populaire.

Nous y ajoutons une vielle revendication des Contribuables de l’Hérault : rendre les élus, nationaux et locaux et leur Présidents responsables de la gestion des finances dont ils sont responsables, à la suite des remontrances des Cours des Comptes (nationale et régionales).  L’Ecole Nationale d’Administration aussi doit être réformée.

C2 – Conclusion de la conclusion

Notre premier ministre Edouard Philippe ne laisse pas de nous inquièter. Il a voté contre la transition écologique. Le jour d’après va venir, vite, nous l’espérons. Plus jamais çà ! Plus jamais de pillage des ressources de la planète et de ses écosystèmes naturels ! Plus de mondialisation sans s’assurer que notre pays dispose de stocks stratégiques suffisants en matière d’armements mais aussi de molécules pharmaceutiques de base. Plus de ça, des relations inter-états solidement négociées.

Pourtant, il y a aux USA des gens honnêtes, des écologues et des écologistes éclairés qui seront capables de virer cette engeance ploutocrate, tout au moins de la contrôler.

Le mal dont nous souffrons vient de l’ignorance par nos dirigeants des lois naturelles qui régissent l’Environnement et notamment des principes élémentaires de l’Écologie.

La Terre trop belle pour mourir (Citation de Dany Dietman)

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Qui gouverne la France réellement ?

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Nous reprenons la contribution d’un de nos lecteurs sur l’ancien Forum.


Prologue-Introduction

Nous n’en pouvons plus depuis plus d’un an de cette pandémie. Le premier confinement le 19 mars 2021 a coûté cher, très cher à l’économie de notre pays. Celui-ci s’est privé volontairement d’un médicament qui pouvait aider à enrayer la propagation du virus, j’ai nommé la chloroquine et l’hydroxychloroquine.

Le petit livre noir du Professeur Christian Perronne publié en juillet 2020 pose une question sur l’hydroxychloroquine, une question à laquelle personne n’a répondu clairement (page 152) :

« Le Président du HCSP, Franck Chauvin, professeur de santé publique et membre du Conseil Scientifique Covid-19 signe l’avis. Et dans cet avis, qu’est-ce qui est écrit ? Qu’il faut réserver l’hdroxychloroquine aux formes graves de la maladie. Devant le tollé suscité par ce texte chez les médecins et dans la population, le Pr Chauvin déclare quelques jours plus tard dans le Canard Enchaîné qu’il reconnaît que cet avis est absurde mais qu’il a subi des pressions pour le signer. Des pressions ? Lesquelles ? De qui ? On aurait aimé en savoir plus ! »

Le Professeur Christian Perronne a été sanctionné, il a été démis de ses fonctions au CHU de Garches. Il a récidivé avec un nouveau livre « Décidément, Ils n’ont toujours rien compris ! » (31 mars 2021). Nous citons le commentaire bibliographique :

« Sanctionné par le pouvoir, déchargé en 24 heures de son poste de chef de service, harcelé par ses critiques, Christian Perronne persiste et signe.

Mais dans ce nouveau livre accablant l’auteur va plus loin. Pourquoi ne peut-on plus débattre librement en France, notamment de tout ce qui touche à la santé publique ?

Comment expliquer la survie prolongée des incompétents qui font de la lutte contre la Covid-19 un spectacle tantôt pathétique, tantôt comique ? Certains ont disparu du paysage audio-visuel (nous ne les nommerons pas).

Pourquoi le ministre de la Santé, Olivier Véran change-t-il si souvent d’avis ? Jusqu’où va l’influence de Big Pharma sur son ministère ? … »

La question est posée, la réponse vient du livre écrit par un journaliste scientifique Xavier Bazin Big Pharma Démasqué ! : de la chloroquine aux vaccins, la crise du coronavirus révèle de face noire de notre système de santé (Guy Trédanel éditeur, 2021, 2e édition, 247 p., préface du Dr. Eric Ménat) . Nous avons déjà signalé ce livre en vous encourageant à l’acquérir et à le lire, en déclarant que nous n’avons aucun lien d’intérêt avec l’auteur et l’éditeur.

La chloroquine est-elle vraiment dangereuse ? Qu’en pensent les experts en France mais aussi à l’étranger ? D’où vient cette étude qualifiée de frauduleuse par de nombreux auteurs de frauduleuse et qui a motivé une grosse ânerie médico-scientifique ? La littérature scientifique que nous citons ne donne que la partie émergée de l’iceberg. Wikipedia donne des résultats controversés. Une mise au point est accessible qui examine cette controverse.

1. – La Lancet-Gate

L’affaire de la prestigieuse revue scientifique dénommée « The Lancet-Gate » met en cause le sérieux ce ce journal prestigieux qui était une référence dans le monde médico-scientifique. Le livre de Xavier Bazin lui consacre de nombreuses pages (pp. 33 à 42). Wikipédia dévoile le nom de la firme US qui a publié une étude le 22 mai 2020 : Surgisphere and Co. Nous citons Wikipedia :

« Le 22 mai 2020, une méta-analyse des données médicales anonymisées collationnées par l’entreprise américaine Surgisphere et publiée dans The Lancet arrive à la conclusion que l’utilisation de l’hydroxychloroquine [HCQ] est corrélée à un risque d’arythmie ventriculaire et à un plus grand danger de décès hospitalier que d’autres traitements. L’article est vivement critiqué et rétracté le 4 juin 2020, la société Surgisphere ayant refusé de communiquer les données brutes pour un audit indépendant […] ¨» [nous soulignons}..

Cette étude vivement critiquée a été rétractée par l’éditeur de la revue The Lancet. L’étude est qualifiée de frauduleuse par Xavier Bazin (p. 44). Néanmoins, elle a été à l’origine de la suspension par l’Agence Nationale du Médicament des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine, j’ai nommé Discovery. Pourtant, Xavier Bazin l’affirme (p. 44) :

« Les responsables de Discovery eux-mêmes ont décidé le 17 juin [2020], d’arrêter l’étude sur l’hydroxychloroquine, au moment où elle signalait un effet postif contre la Covid-19. »

Ce sont des faits. Wikipedia confirme que l’une des causes de l’arrêt de Discovery serait le manque de disponibilité du Remdesivir ? Que veut-on démontrer ? Qui commande en France ? La manipulation de la grosse industrie pharmaceutique est elle réelle ? Une étude frauduleuse et bidonnée a eu des conséquences graves en matière de mortalité chez des patients à qui les médias continuent de claironner qu’il n’y a pas de traitement contre la Covid-19 !

2. – Les chiffres qui sont cachés

Le journaliste scientifique Xavier Bazin démontre de manière difficile à contredire que les chiffres concernant l’action bénéfique de l’hydroxychloroquine (HCQ) ont été bizarrement occultés par des tours de passe-passe statistiques et des jeux de mots sur les résultats. Tout a été fait pour occulter les effets bénéfiques sur les patients, dans les tous premiers moment de l’infection CoVid19 et dissimuler les effets délétères de l’antiviral RemDésivir de Gilead, anviviral difficilement disponible, aux effets délétères reconnus par l’OMS sur le foie et les reins des patients traités avec ce produit à 2.000 € l’unité de traitement. Alors que l’HCQ, vieille molécule, ne coûte que quelques centimes le comprimé disponible en masse et administré par comprimé voie orale. Le RemDesivir doit être administrè en milieu hospitalier par perfusion médicalisée.

Pourquoi deux poids et deux mesures ? Le géant pharmaceutique Gilead Sciences a-t-il soudoyé tous les acteurs médiatico-médical ? Contre un traitement ne rapportant plus de juteux revenus (HCQ) dont l’efficacité a été minorée voire niée ? Le Lancet-Gate est un évênement fâcheux qui n’a portant pas ébranlé la conviction de nos Hautes-Autorités sanitaires françaises et européennes. Gilead Sciences gouverne-t-il la France et l’Europe ? La lecture attentive des sites Internet qui sont cités par l’auteur journaliste scientifique Bazin constitue un acte d’accusation grave contre l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (pp. 51-81) et son homologue européen, l’Agence Européenne des Médicaments. M. Bazin n’est pas le seul journalise scierntifique à s’être interrogé sur les scandales suscités pat ce que la justice pourrait qualifier de délit de favoritisme ! La controverse sur les conflits d’intérêt de l’ANSM-AFFSP fait l’objet d’un paragraphe des plus intéressants !

Les casseroles que traîne l’AFFSP-ANSM portent le nom de Médiator, Depakine, Levothyrox, etc. Cette agence renommée ANSM en 2012 traîneraît un lourd passif de conflits d’intérêt de ses experts !

Il s’agit d’un domaine touchant à la Santé des Français ! Face à une “gripette” mortelle qui a ravagé des pays (Brésil : 470.000 morts !). C’est une maladie mortelle si on ne prend pas les mesures adéquates pour empêcher la propagation.

La question se pose de savoir qui exerce réellement le pouvoir dans notre pays, face à cette pandémie et aux débuts hésitants de la réponse sanitaire face à la maladie Pour faire le point, les sites Internet ne manquent pas et les livres publiés par des professeurs de médecine. Pour faire face à une invraisemblable multiplication de comités et de conseils divers. Pourquoi ce foisonnement apparent de nids à bureaucrates ? Nous allons essayer de répondre.

3. – La dilution des responsabilités

3.1. – Le sommet de l’état ou la base : la Présidence

On peut considérer l’organisation administrative de notre pays vue comme une pyramide ou un gigantesque mille-feuilles. A la base (ou au sommet, selon comme on se place) est le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron (énarque et banquier élu avec une incroyable abstention 25,4%). Il dispose d’un cabinet bien garni en collaborateurs, chargés de mission et d’un cabinet militaire.

3.2. – Le Gouvernement, les ministres et consorts

Le Premier Ministre apporte son concours (il dispose lui aussi d’un Cabinet bien fourni en collaborateurs) et contrôle ce que font ses ministres, en particulier le Ministre de la Santé (un médecin neurologue avec son cabinet ministèriel). Celà fait trois hommes et leurs collaborateurs (faites le compte !). Le socle est déjà bien garni, il faut lui ajouter les directions opérationnelles techniques :

  • DGOS ou direction générale de l’offre des soins,
  • DGCS ou direction générale de la cohésion sociale,
  • DSS ou direction de la sécurité sociale,
  • CNAMTS ou caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés,
  • les 18 ARS ou agences régionales de la santé (le Préfet y siège mais son pouvoir de décision est à démontrer),
  • ASPF ou agence santé publique France,
  • ANSM ou agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé,
  • HCSP ou haut-conseil de la santé publique,
  • ANM ou académie nationale de médecine,
  • CNE ou comité national d’éthique.

Ce qui nous fait treize administrations censées être dirigées par le Président via le Premier ministre et celui de la Santé. Vous pourrez faire le compte de “compétences” en place. Mais il faut encore une couche au mille-feuilles. Le Président (Jupiter tonnant) en rajoute une couche spécialement créée pour le CoVid-19 :

  • CS ou Conseil scientifique,
  • CARE ou comité analyse, recherche et expertise,
  • Comité vaccin Covid19,
  • Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale,
  • CCL-COVID ou Comité de Contrôle et de liaison Covid-19,
  • Comité vaccinal des citoyens (tirés au sort : les 35 alibis !),
  • Task-force vaccins (vous connaissez ?),
  • Conseil de défense,
  • Cellule interministèrielle de gestion de la Crise COVID,
  • CTV ou Comité technique des vaccinations de la Haute-Autorité de santé.

Le Professeur Perrone (Décidément ils n’ont rien compris.- Albin Michel, 2021) y rajoute un conseiller communication de la crise, une ancienne de chez ENGIE proche de Xavier Bertrand. Il est vrai qu’après la communication catastrophique de Madame N’DIAYE !

Le Professeur Perrone résume :

« … Un Président, 2 ministres, 13 conseils, agences ou organismes existants spécialistes de la santé. On en a mis 10 de plus, et une conseillère. Ca fait du monde … » (pp.99-100)

La question se pose de savoir s’ils travaillent ou s’ils s’agitent dans le désordre ? Des personnalités (un Général de l’Armée assisté d’une inspectrice de l’administration) font un rapport (demande par le Primat des ministres) conclut à un manque de cohésion dans la chaîne de commandement, chacun travaille dans son coin pour un résultat nul (résumé Perrone 2021, p. 100). La liste est accablante, nous dirions une agitation stérile et une dilution des responsabilité ! C’est pas moi, c’est l’autre ! Aucune coordination ! Nous renvoyons aux pages 99 à 105 pour décrire ce qu’un certain autre général aurait qualifié de chienlit !

3.3. – Et les consorts

Le livre du Professeur Perrone (2021) est féroce. Il y a les autres, les souterrains plus ou moins visibles : des USAsiens, conseillers et profiteurs en tous poils ! (pp.

  • Société Bain & Company, une USAsienne qui est censée piloter la France dans le dépistage du Corona-Virus (Marianne, 4 avril 2020),
  • Microsoft et Cie récupère l’hébergement de l’intégralité des données de santé des Français (pourquoi ? où est l’appel d’offres international ? avant la passation d’un marché public d’état !),
  • cabinet de conseil USAsien McKinsey & Company en matière de communication (a-t-on besoin de communication ou d’opérationnels dans nos hôpitaux ?).

Le Professeur Perrone souligne le caractère multi-conseillé du Président de la République. Au cas où ? La dilution de la responsabilité joue : c’est pas moi, c’est l’autre ! La paperasse fait tampon. Et tout ce monde suce la mamelle financièrement généreuse de La Princesse : dos large et mamelle généreuse ! Quoi qu’il en coûte ?

Et il y a la couche Europe du mille-feuilles ! Le Parquet européen dont on nous annonce aujourdh’ui la création (1/06/2021) va avoir du travail. L’Agence européenne des médicaments va devoir certainement rendre compte de son action et dénoncer les responsables du scandale du Remdesivir (Xavier Bazin 2021, pp. 71-84), un remède inefficace et dangereux. Celà n’a pas empêché l’Europe.d’en commander pour plusieurs millions de dollars (des €uros ici). A suivre !

4. – Réponse : qui gouverne ?

La réponse à la question sur « qui gouverne la France ? » Son gouvernement, bien sûr, son pouvoir exécutif incarné par son Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON. C’est lui le CHEF, le multiconseillé : un général chef d’état-major général l’a appris à ses dépens. C’est un super key opinion leader (un KOL) ! Dans le cas de la santé publique et de la pandémie. Comme tel, il a le droit à toutes les attentions de ceux qui cherchent à imposer LEUR façon de voir. Les manipulateurs et les manipulés, les ILS des deux titres du Professeur Perronne. Xavier Bazin, le journaliste scientifique (mai 2021) n’hésite pas, il dénonce dans son livre BIGPHARMA, c’est à dire un certain conglomérat d’intérêts financiers gigantesques qui domine l’industrie pharmaceutique, plus particulièrement démonté (Bas les masques …, pp. 187-221). Et là, apparaît clairement la confusion entretenue sciemment ou par ignorance entre la recherche scientifique et l’art de pratiquer la médecine.

4.1. – La recherche scientifique

La recherche scientifique est l’action menée par des scientifiques en vue de produire et de développer des connaissances. Cette recherche est plurielle, menée par des grands organismes institutionnels (CNRS, CEA, INRAE, INSERM, ….) et des Universités. Les domaines sont les sciences physiques, mathématiques, biologiques, humaines, médicales, environnementales, … La Science progresse par observations, déductions, expérimentations, appuyée selon les domaines sur de modestes feuilles de papier et des tableaux blancs (en mathématiques essentiellement) comme de grands équipements coûteux (CERN). Nous nous intéressons particulièrement, ici, au domaine de la recherche médicale. Cette recherche s’exerce sans expérimentations sur l’être humain, c’est strictement interdit ! Les observations sont faites dans les centres hospitaliers universitaires autour desquels gravitent des centres associant médecins praticiens, chercheurs fondamentalistes et personnels techniques d’appui (ingénieurs de recherche, d’études, techniciens de laboratoires, …). Les observations sur les patients en cours de traitements, les autopsies de patients décédés, les expérimentations animales, … sont les seules sources de données. Alors qu’en est-il de la mise au point des remèdes, les médicaments ? Ces derniers sont produits par l’industrie pharmaceutique laquelle investit des sommes considérables pour développer de nouvelles molécules qu’il faut bien pouvoir tester. Ce sont les essais cliniques :

« […] qui permettent d’évaluer de nouveaux traitements […] ou de nouvelles modalités de soins. En effet, avant de proposer de nouveaux traitements à tous les patients concernés, il est impératif de prouver que ces nouveaux traitements sont efficaces et bien tolérés. »

Là se place le nœud du problème : le contact entre l’exercice de la médecine, l’art de guérir des patients et la recherche médicale ou à vocation médicale.

Une maladie peut être mortelle, le médecin qu’il soit généraliste sur le terrain ou le grand professeur et chercheur, a le devoir impératif (serment d’Hippocrate) de guérir son patient avant toute chose et de tirer le meilleur parti des remèdes existants (molécules existantes et éprouvées) sans effets secondaires mettant en danger la vie de ce dernier.

La recherche scientifique médicale est menée surtout par des médecins, des professeurs de médecine surtout. Là se pratiquent des essais cliniques qui obéissent à des protocoles dont le but n’est pas de guérir mais de mettre au point de nouveaux remèdes. Le pouvoir de guérison se fait en comparaison avec des groupes de patients à qui on donne de l’eau claire, salée ou sucrée (placebo) : une substance sans pouvoir soignant et qui dans le cas d’une maladie mortelle peut entraîner la mort de tout ou partie du groupe placebo. Il y a là une contradiction absolue avec la mission de guérison, l’essais clinique est une expérimentation de substances sur l’être humain et en cas de maladie potentiellement mortelle, le placebo est une absence de soins !

4.2. – L’art de guérir les patients

Le médecin, celui qui traite des patients exerce son art en diagnostiquant son patient et en lui prescrivant un traitement. Il peu aussi estimer que l’état de son patient nécessite une hospitalisation plus ou moins lourde en confiant son patient à un centre hospitalier privé (clinique, …) ou public (CHU, …). L’art de guérir va de pair avec la liberté de prescription du médecin lequel a suivi plus de 7 ans d’études générales sanctionnées par un Doctorat en médecine. Je passe sur les années d’internat, sur l’externat, les spécialisations. Des années d’études dont le sommet est le Professorat en médecine et une carrière avec des responsabiltés en centres hospitalo-universitaires.

Il fut une époque assez récente où le médecin délivrait une ordonnance et où un Docteur en pharmacie composait le remêde, le médicament, dans son officine !, sa pharmacie. On est passé au développement de grands laboratoires développant des spécialités pharmaceutiques issues de la recherche bio-physico-chimique, brevetées pour 20 ans en vue de rapporter des revenus aux laboratoires et à leurs actionnaires. Là, le profit vient corrompre le processus vertueux pour faire de l’industrie pharmaceutique un producteur de juteux dividendes (des dizaines de milliards d’Euros ou de Dollars). Xavier Bazin (2021) affime (p. 193) qu’ils forment

« un cartel anti-concurrentiel par définition, qui opèrent de surcroît un marché dans un marché administré dans lequel les États autorisent les médicaments, fixent les prix et, dans la plupart des cas, en assurant le remboursement ».

On est loin des sources, le cartel des industries pharmaceutiques (10 groupes, 50% du marché mondial) a pris la main sur la santé publique, notre santé. Nous vous laissons le plaisir de découvrir comment ce cartel, Big-Pharma, a pris le pouvoir mondialement et dans notre pays en particulier qualifié de « très perméable à l’influence » (exemple cité par Xavier Bazin Mme Agnès Buzyn, ancienne Ministre de la Santé et médecin, prédécesseur de M. Olivier Véran, lui aussi médecin (neurologue).

4.3. – L’influence au plus haut niveau

Le journaliste scientifique Xavier Bazin dénonce dans son livre (p. 194) un certain dîner (référence à un article de Médiapart) le 8 juillet 2019 où le Chef de l’État, en compagnie de son Ministre Buzyn, invite plusieurs représentants de l’Industrie pharmaceutique. Xavier Bazin souligne que, coïncidence, le lendemain 9 juillet, Mme Buzyn annonce le déremboursement de l’homéopathie (notre infra p. 195). Quelle coïncidence fâcheuse ! Un de nos lecteurs a décortiqué pour nous l’article de M. Mérôme Jardin (MEDIAPART) et a découvert le site de l’APM-News qui annonçait pour le 8 juillet 2019 la réception offerte à Big Pharma le 8 juillet 2019 à l’Élysée (La pharma mondiale reçue …). On découvre qu’une autre réception a bien eu lieu le 9 juillet 2018 « Un dîner à l’Élysée » la veille de la réunion du CSIS le 10 juillet 2018. On se demande pourquoi ces réunions au sommet de l’État ? La coïncidence entre ces réunions et certaines décisions favorables à l’industrie pharmaceutique bio-chimique est troublante. Si Jupiter domine bien depuis son poste de Président de la République, lui et ses ministres semblent entendre des murmures provenant de Big-Pharma, du cartel anticoncurrentiel dont nous avons cité ci-dessus le rôle joué dans un marché administré, régulé, financé par notre Sécurité Sociale, la Princesse au dos large qui paie champagne, vins fins et mets raffinés offerts dans ces dîners entre hauts-personnages !

Big-Pharma a trouvé là un ancien banquier dont l’action en ce début de pandémie en octobre 2019 a failli amener notre pays à la catastrophe économique et sanitaire. Est-ce une coïncidence si on trouve sur le site de SANOFI un point sur la situation du Plaquenil et une mise en garde contre le Plaquenil associé à … (hydroxychloroquine et azithromycine). Gageons que le Professeur Didier Raoult saura réagir à cette attaque contre son traitement qui marche si bien contre la CoVid-19 !

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Le veilleur et lanceur d’alerte




Le Professeur Didier Raoult balance du lourd


Monsieur le Professeur Didier Raoult s’exprime.

Monsieur le Professeur Didier Raoult « balance du lourd ». « Monsieur Macron aurait été témoin du lobbying du directeur de Gilead […] Raoult dénonce la mafia qui a pris le contrôle de la France. ». C’est grave et nous vous laissons juges d’écouter le Professeur.

Didier Raoult attaque et se défend. (voir image en-tête et ce lien sur l’article extérieur)

Comme toujours, nous recoupons nos informations pour vérifier. Le journal Libération recoupe l’information : le RemDesiVir de Gilead n’a pas d’efficacité prouvée. La gabegie dénoncée par le Professeur Raoult pour un produit non seulement inefficace mais dangereux s’exprime en centaines de millions d’euros voire 1 milliard annoncé (l’OMS conteste l’efficacité du produit pour le traitement de la COVID19. Les effets secondaires du RemDesiVir seraient importants. C’est ce que dit le Professeur Raoult !

Nous avons déjà eu l’occasion sur ce site de contester le rapport qualité/prix du RemDesiVir et fait la comparaison avec l’hydroxychloroquine (HCQ). Il n’y a pas photos ! L’hydroxychloroquine a été qualifiée de médicament dangereux provoquant des décès. Le professeur Raoult en a pris quand il était enfant, à Dakar. Moi aussi, en Afrique, mon épouse et mes enfants en ont pris lorsque nous avons résidé en Afrique, de 1972 à 1979. Aucun de nous n’en a jamais souffert ! N’en déplaise à Mme Buzyn et à Monsieur Véran. Malgré la démonstration d’imposture de l’étude bidon publiée par The Lancet, M. Véran maintient l’interdiction d’un produit qui a fait preuve de son efficacité mais dont le tort est de coûter très peu et de ne pas rapporter au laboratoire Gilead.

Sur l’HCQ, le Professeur Raoult fait écho à l’immense éclat de rire des Sénégalais qui prennent journellement ce médicament contre le paludisme. Comme tout médicament, il ne faut pas dépasser la quantité au-delà de laquelle un médicament devient un poison (dixit un de mes amis biologiste).

Il y aurait là matière à enquêter sur un possible crime de forfaiture. Qui osera poursuivre et faire nettoyer les écuries d’Augias ?

Et vous, lecteurs de notre site ? Qu’en pensez-vous ? Donnez votre avis, participez à ce blog ! Vous avez la parole. Ce que dénonce le Professeur est gravissime ! Des fonds européens, certes mais de l’argent que VOUS, contribuables de l’Hérault, de France, avez versé par vos impôts et qui ne serviront pas à VOUS soigner, à soigner des Français mais qui feront le gras d’un laboratoire dont on connait la propension à financer certains professeurs de médecine dans le monde et en France, en particulier !

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