Remdesivir de Gilead Sciences

Introduction

Gilead Sciences est un grand laboratoire pharmaceutique américain (USA). Il possède une succursale française située à Boulogne-Billancourt.

Le groupe pratique le lobbying, selon Wikipedia.  Selon Wikipedia, nous citons :

« En politique, le lobbying, lobbyisme ou représentation d’intérêts, est l’acte de tenter légalement d’influencer les actions, les politiques ou les décisions des représentants du gouvernement, des législateurs ou des organismes de réglementation ».

1. Que représente Gilead

1.1 En France

Selon Wikipédia, nous citons

«Le groupe est inscrit au répertoire des représentants d’intérêts de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique et déclare pour l’année 2017 des dépenses d’un montant compris entre 200 000 et 300 000 euros ».

1.2 En Europe

Toujours selon les mêmes sources, Wikipedia, nous citons

« Gilead Sciences est inscrite depuis 2016 au registre de transparence des représentants d’intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d’un montant compris entre 300 000 et 400 000 euros. En 2019, le budget de lobbying auprès des instances européennes est d’environ 800 000 euros ».

1.3 Aux USA

« Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Gilead Sciences aux États-Unis s’élèvent en 2018 à 2 990 000 dollars ».

Pourquoi dénoncer cette activité si le lobbying est une activité reconnue et licite ? Il convient de se pencher sur l’histoire du groupe.

2. Histoire du Groupe Gilead

Depuis sa fondation en juin 1987 — sous le nom initial de Oligogen — par Michael L. Riordan, alors âgé de 29 ans, le groupe est en contact avec le monde politique aux USA, nous citons toujours Wikipedia

« L’entreprise bénéficie d’une étroite connexion avec le monde politique, son conseil d’administration comprenant Donald Rumsfeld (ministre de la Défense de 1975 à 1977 puis de 2001 à 2006) et l’épouse du gouverneur de Californie Pete Wilson ».

Comment peut-on imaginer que ce groupe censé produire des médicaments efficaces ait besoin de pratiquer une politique d’influence sur des décideurs politiques ? La liste d’actionnaires américains (USA) impressionnante (voir Wikipedia). Tout en serait resté dans l’ombre s’il n’y avait pas eu le SARS-CoV-2 et la pandémie à CoVid-19 et un journaliste scientifique français Xavier Bazin, auteur d’un livre sur “Big Pharma” (Editions Guy Trédaniel – Paris 5e, 2021, ISBN : 918-2-8132-2449-1), livre en notre possession.

3. Big Pharma démasqué

Big Pharma est une appellation générique employée pour désigner l’industrie pharmaceutique dans son ensemble, mais souvent plus précisément les plus gros groupes la composant. Il est notamment utilisé dans le cadre de la dénonciation du lobbying pharmaceutique. Le secteur économique de cette industrie regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire.

L’ouvrage de Xavier Bazin cible, entre autres, le Groupe Gilead, sans préciser lequel. Nous supposons que Giead Sciences Boulogne-Billancourt sert de relais vers notre ministre de la Santé et de ses services et vers la Commission Européenne. A Contribuables34-Citoyens34, le terme de lobbying sonne mal, très mal ! Surtout après la lecture du livre précité. Il est à la limite du conflit ou lien d’intérêts (vs. Pre. Karine Lacombe, Bazin p. 72).

3.1 Hydroxychloroquine vs Remdesivir

Nous avons sur ce site dénoncé l’acharnement de certaines autorités publiques et de certains professeurs et médecins contre le traitement du CoVid-19 avec des médicaments anciens et peu coûteux (traitement du Professeur Didier Raoult). D’illustres professeures et professeurs se sont exhibés pendant des semaines sur les plateaux de télévision pour vanter les mérites de médicaments vendus à 2.000 €uros la bôite. Ils-elles ont disparu du Paysage Audio-Visuel (PAV). Des professeurs ont reçu des menaces de mort (Pr. Raoult), d’autres ont été démis de leurs fonctions (Pr. Perrone, chef du srvice des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches) ou traînés devant l’Ordre des Médecins (Pr. Raoult). Ces derniers ont commis le crime d’avoir défendu des traitements qui ne raportaient rien à Big Pharma. Le médicament à 2.000 € la boîte s’appelle Remdesivir, il est produit par Gilead Sciences.

3.2 Remdesivir ou “Veklury” de Gilead

Le remdesivir (veklury) de Gilead Sciences, à 2.000 € la boîte, est qualifié de « médicament inefficace » (Bazin 2021, p. 69). Xavier Bazin n’y va pas de main morte, je cite « Le hold-up du laboratoire Gilead avec son remdesivir à 2000 € ». Comment ? Gilead n’a pas attaqué cet auteur pour diffamation ? 

Les résultats cités par Bazin le prouvent (p. 71) :

« On sait que depuis début 2020 que ce médicament est toxique pour les reins et le foie – cela avait été montré quand le remdesivir a été testé contre Ebola».

Remdesivir a dû être arrêté (étude de juin 2020 en France), sur cinq patients gravement atteints de la Covid-19 (à Bichat), je cite Bazin p. 71-72 : 

  • « Deux patients ont eu une insuffisance rénale grave, à tel point qu’ils ont dû être placés sous dialyse.
  • Deux autres patients ont dû arrêter le traitement, car l’état de leur foie était en train de se dégrader rapidement.

Deux mois plus tard, l’Organisation mondiale de la santé l’a confirmé officiellement : les pattients sous remdesivir avaient un nombre élevé de problèmes aux reins et au foie par rapport à ceux qui recevaient un autre médicament. »

Le 17 septembre 2020, la Haute-Autorité de Santé (HAS) publie son évaluation du remdesivir

« La commission de la transparence estime donc qu’une réévaluation est nécessaire sur la base les données de mortalité à 28 jours de l’étude américaine ACTT dès leur disponibilité et au plus tard en octobre 2020 dans un contexte de stratégies thérapeutiques très rapidement évolutives. Le remdesivir étant un antiviral, la HAS a également regretté l’absence de démonstration de son impact sur la charge virale. ».

C’est dit, une autorité indépendante certiée sans liens d’intérêt avec un quelconque laboratoire a donné un avis sur l’absence d’action sur la charge virale. Mais Gilead n’a pas attendu l’avis de la HAS et a retiré son produit (nous citons) :

« Le laboratoire Gilead a retiré sa demande de remboursement du remdesivir après avoir eu connaissance des conclusions provisoires de la commission de la transparence de la HAS. La HAS prend acte de ce retrait malgré un avis favorable au remboursement et publie son avis. ».

En octobre 2020, le constat est fait  de l’inefficacité du remdesivir. Celà n’a pas empêché la Commission Européenne de signer un contrat avec Gilead.

3.3 Commande de la Commission européenne

Xavier Bazin (p. 76- …) dénonce le fait que le 8 octobre 2020, la Commission Européenne a signé un contrat avec Gilead pour l’achat de 500.000 doses de remdesivir-veklury à 2.700 € la dose. Voyez l’article de France 24. Soit 1,350 Milliards d’€uros (je dis 1 Milliard 350 millions) pour un médicament inefficace contre le CoVid-19, et de surcroît toxique pour le foie et les reins. Nous citons Christophe Dansette de France 24 :

« Le coût de fabrication du remdésivir est de moins de 0,94 dollars par dose, soit 420 fois moins cher que le prix effectivement payé par Bruxelles. Et même si ce montant ne comprend pas le coût de la recherche, on peut en conclure que le laboratoire américain Gilead, qui fabrique le médicament a très bien négocié. Surtout lorsqu’on sait qu’un pays comme l’Ukraine a pu bénéficier d’un générique en septembre à 20,45 dollars la dose. »

Nous avons fait des recherches sur Google concernant cette commande européenne. Il y a eu une « Question avec demande de réponse écrite E-006511/2020 à la Commission (Article 138 du règlement intérieur) Virginie Joron (ID) ». La question met en lumière la position de Gilead, nous citons : 

« D’après l’agence Reuters, la Commission a signé le 8 octobre 2020 un contrat avec le laboratoire Gilead pour pouvoir acheter 500 000 doses de remdesivir, à 2000 euros la dose intraveineuse, soit 1,035 milliard d’euros au total(1)(2)(3).

Le 9 octobre 2020, l’Union européenne est informée des résultats négatifs(4) d’une étude réalisée dans 405 hôpitaux et 30 pays sur plus de 11 000 malades de la COVID-19 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette étude, rendue publique le 15 octobre 2020, conclut que «l’hypothèse que le remdesivir peut empêcher une fraction substantielle des décès est absolument exclue»(5). Le 20 novembre 2020, l’OMS déconseille officiellement «l’administration de remdesivir aux patients hospitalisés, quelle que soit la gravité de leurs symptômes, dans la mesure où rien ne prouve à ce jour que le remdesivir améliore pour ces patients les chances de survie et les autres résultats sanitaires».

1. Sachant que l’OMS a indiqué qu’elle avait informé​ Gilead de ces résultats négatifs le 23 septembre​ 2020, avant la signature du contrat, quelle procédure a été engagée par la Commission pour dénoncer le contrat et poursuivre devant les tribunaux la société Gilead?

2. Quelle autorité scientifique et quels experts ont identifié et confirmé le besoin de cette immense commande alors que l’OMS a retiré le remdesivir le 4 septembre 2020 de ses recommandations(6) et que les doutes sur l’efficacité de ce produit sont connus depuis février 2020(7)? ».

La réponse fait preuve d’une arrogance inouie de la part d’un fonctionnaire qui se doit d’être au service des contribuables dont l’argent versé par les états membres sert au fonctionnement de la Commission et en particulier au paiement des salaires (très élevés !) des dits fonctionnaires. Madame Kyriakides, nous citons : 

« La Commission n’envisage pas de renégocier le contrat, étant donné que le Remdesivir continue à bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle[1]. La quantité maximale prévue par le contrat-cadre[2] est déterminée par les besoins recensés, lors de la procédure, par les États membres de l’UE et les autres pays[3] participant à la passation conjointe de ce marché.

[1] https://ec.europa.eu/health/documents/community-register/html/h1459.htm

[2] https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/coronavirus-response/public-health_fr#ensuringtheavailabilityofsuppliesandequipment

[3] https://ec.europa.eu/health/preparedness_response/joint_procurement/jpa_signature_en# »

n’a manifestement pas compris la question ou joue à l’âne pour avoir du son. Nous espèrons que l’affaire ne va pas en rester là ! Gilead doit rembourser et avec les intérêts.

Conclusion

Il existe une cour européenne des comptes, auditeur externe et gardienne des finances de l’UE. Il s’agit d’un milliard d’euros dépensés en pure perte et d’un lobbyiste qui a commis une grave infraction. L’incompétence voulue ou inconsciente des fonctionnaires responsables frise la complicité de détournement de fonds publics qui plus est européens. 

La justice doit passer.

Le Père Spicace
Conribuable de l’Hérault

 




Piqûre de rappel sur l’hydroxy-chloroquine

Monsieur Emmanuel Macron est candidat au renouvellement de sa fonction de Président de la République. C’est pour bientôt, dans pas longtemps : le 2e tour de l’élection présidentielle est pour le dimanche 24 avril prochain.

Contribuables34 vous rappelle un certain nombre de casseroles que nous avons dénoncées ici, casseroles qui éclairent le quinquennat écoulé de ce banquier d’affaires, ex-ministre des finances de Monsieur François Hollande.

Les grosses casseroles

Les gilets jaunes : ce mouvement de protestation populaire qui s’exprimait tous les samedis après-midi.

L’affaire Benallah : une curieuse affaire de milice privée à l’Elysée.

Un Président ne doit pas faire çà ! Une honte ! Réaulf Flemming est un ancien braqueur récemment sorti de prison.

Les photos de Paris-Match avec un délinquant qui fait un doigt d’honneur  et un autre qui fait les cornes !

L’interview Bourdin-Plenel : une véritable insulte à la fonction présidentielle.

Un drôle de compagnon de voyage : le rappeur Vegedream. Drôle de fréquentations !

Nous avons dénoncé le recours aux bureaux de conseil comme MacKinsey. Un rapport du Sénat dénonce des marchés publics passés avec une entreprise qui ne paie pas ses impôts en France.

Et ainsi de suite ! Pour être respecté, il faut être respectable !

Une affaire qui interroge : hydroxychloroquine

Il y a l’affaire de l’hydroxy-chloroquine dénoncée par de nombreux ouvrages. Nous rappelons celui du journaliste scientifique Xavier Bazin « Big pharma démasqué » (Guy Trédaniel éditeur, 2021). Une ânerie de Monsieur le Ministre de la Santé Publique Olivier Véran. Le Pr. Christian Perrone (ex chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches), un spécialiste internationalement reconnu des virus a été promptement sanctionné et viré de son poste. Pourquoi ? Il a osé dénoncer diverses décisions dont l’interdiction de l’hydroxychloroquine comme traitement préventif de la CoVid-19 (traitement IHU Marseille) et l’a dit dans son livre « Décidément, ILS n’ont toujours rien compris ! » (Albin Michel éd., 2021, pp.71- …). Il a aussi dénoncé un médicament qu’on voulait nous vendre, le remdesivir des laboratoires Gilead.

Affaire Gilead remdesivir

Début octobre 2021 : l’Europe achète pour plus d’un milliard d’euros de doses de l’antiviral remdesivir (500.000 doses). Ce médicament semble avoir été vu d’un bon oeil de la plupart des membres du Conseil scientifique (le nôtre). Quelques autres grand de la médecine aussi.

Le 15 octobre 2021 : , l’étude Solidarity de l’OMS revêle que (nous citons) :

« Les résultats provisoires de l’essai Solidarity ont été publiés le 15 octobre 2020. Il a été constaté que les 4 traitements évalués (remdésivir, hydroxychloroquine, lopinavir/ritonavir et interféron) n’avaient que peu ou pas d’effet sur la mortalité globale, la mise en route de la ventilation et la durée du séjour à l’hôpital chez les malades hospitalisés. ».

L’antiviral, ainsi que les trois autres, n’a aucun effet sur les malades ! L’Europe a commandé un produite de surcroît reconnu toxique pour les reins et le foie.

Le 20 novembre 2021 : l’OMS déconseille l’usage du remdesivir insistant sur la « possibilité d’importants effets secondaires » notamment sur les reins. Son coût important et son implication logistique (administration en milieu hospitalier par voie intraveineuse) sont soulignés. L’hdoxychloroquine ne coûte que 5 € la boîte contre plus de 1.970 € la boîte pour l’antiviral Gilead.

L’hydroxychloroquine

Nous ne résistons pas au plaisir de rappeler la diabolisation de l’hydroxychloroquine-chloroquine et la décision de Monsieur le Ministre d’interdire l’usage de cette substance « le medicament le plus prometteur » interdit de prescription en pleine pandémie. Ni sur le fait qu’une étude frauduleuse d’un bureau d’études publiée par deux éminents journaux scientifiques (The Lancet et New Journal of …) a servi de prétexte à notre ministre de la Santé Olivier Véran pour interdire ce médicament.

Qui est l’actuel chef ?

Qui est le patron de Monsieur le Ministre ? La pyramide des hiérarchies administratives de notre monarchie républicaine place Monsieur Macron au sommet : c’est lui qui a couvert ! Conseillé par qui ? Par des cabinets de conseil ? Pas besoin de MacKinsey chez nous. MacKinsey go home ! Fous le camp ! Nous n’avons pas besoin de payer la montre pour qu’on nous donne ensuite l’heure. Le chef est celui qui assume ! 

Nous citons le rapport sénatorial de Mme Eliane Assassi sur « Un phénomène tentaculaire ». Nous citons une partie :

« En 2021, l’État a dépensé plus d’un milliard d’euros en prestations de conseil.

Ces dépenses ont plus que doublé depuis 2018, ce qui interroge à la fois notre vision de l’État et de sa souveraineté face à des cabinets privés et la bonne utilisation de nos deniers publics.

Après quatre mois d’investigation et 7 300 documents recueillis, la commission d’enquête démontre que des pans entiers des politiques publiques ont été sous-traités à des cabinets privés : crise sanitaire, réforme de l’aide juridictionnelle, radars routiers, évaluation de la stratégie nationale de santé…

Le recours aux consultants est ainsi devenu un réflexe pour un État qui donne parfois l’impression qu’il « ne sait plus faire », malgré le dévouement de ses propres agents.».

L’important est la synthèse faite par la Commission d’enquête. Cette synthèse met en évidence les risques de conflits d’intérêts. Le nom de M. Olivier Véran est cité dans ce document. Pourquoi ? Nous citons une étrange phrase :

« M. Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, l’a d’ailleurs confirmé devant la commission d’enquête : « si vous aviez voulu [les] documents estampillés McKinsey présents dans le dossier, vous auriez trouvé une feuille blanche ».» ???

Le ministre refuserait de livrer une information payée sur fonds publics, avec nos impôts ? Ou Mac Kinsey vendrait-il des feuilles blanches ? Celà ne doit pas rester sans sanctions. Au moins, vous, électeurs, pouvez infliger une sanction citoyenne contre un candidat Président qui permet de genre de pratiques.

D’autre part, le document de synthèse démonte le mécanisme qui permet de contourner le Code des marchés publics. Nous citons : 

« En pratique, le recours aux cabinets de conseil est facilité par des accords-cadres, dont celui de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) et de la centrale d’achat UGAP. Ces contrats mettent à la disposition des ministères un vivier de cabinets de conseil, dans lequel ils peuvent aisément piocher. »

Quelle suite à cette commission d’enquête ? Qui va sanctionner ? La réponse, chers contribuables français et en particulier de l’Hérault, c’est vous qui en avez le pouvoir avec votre bulletin de vote citoyen.

Ne vous abstenez pas, ne votez pas blanc

Ici on s'honore du titre de Citoyen
Ici on s’honore du titre de Citoyen

Alors qui voter ? Votez ! Voter est le devoir et la marque du citoyen. Pas d’abstention. Réfléchissez ! Il y a suffisamment de compétences dans nos militaires et nos fonctionnaires, des gens honnêtes ! Et après le 2e tour des élections, il y aura les élections législatives ! Il s’agit de l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Pas d(abstention, pas de bulletins blancs ou nuls !

J’ai personnellement, depuis une cinquantaine d’années, essayé de ne JAMAIS manquer un scrutin. J’ai accepté de veiller sur des bureaux de vote, j’ai participé à des dépouillements. J’ai observé depuis quelques années les signatures se raréfier sur les registres d’émargement, l’abstention augmenter. J’ai extrait d’enveloppes bleues des carrès de papier hygiènique, des bulletins nuls. Plus jamais çà ! Votez !

Le père Spicace




Que dit l’OMS sur la chloroquine. Qui ment ?


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

 Le rapport  OMS-WHO du 13 mars 2020

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS-WHO) a rendu public un brouillon (“draft“) de 9 pages en anglais (nous traduisons 🙂  « Consultation informelle sur le rôle potentiel de la chloroquine dans la gestion clinique de l’infection à COVID 19 ». Ce brouillon est daté du 13 mars 2020, c’est un document rendant compte d’une réunion d’experts dont 25 étaient présents et 12 invités absents. Parmi ces derniers, le professeur Bruno Lina (France, ORPHANET). La date exacte de la réunion n’est pas explicitement indiquée, à moins que ce soit aussi la date de la publication dans les « R&DBlueprint ». Nous avons recherché sur le net et le site de l’OMS une version en français, en vain. Nous l’avons traduite pour notre usage personnel, afin de bien comprendre le sens des phrases. Bien que toutes réserves aient été faites sur la page de couverture sur l’usage de ce document et dans sa page finale sur les changements possibles en fonction de nouvelles informations, nous estimons qu’il s’agit d’un document officiel diffusé urbi et orbi, mondialement.

Ce document semble avoir été mal lu ou mal rapporté par les médias de langue française. Certains ont brandi ce rapport pour s’opposer au professeur Didier Raoult et l’emploi clinique qu’il fait de la chloroquine et de ses dérivés pour lutter contre le COVID 19, une maladie dont l’agent est le SARS-CoV-2. Coup de théatre, on nous dit que le 23 mars 2020 que l’OMS condamne “séchement”  l’emploi de la chloroquine. M. Edouard Philippe argue de cette “décision” pour réserver le traitement à la chloroquine aux malades les plus gravement atteints ! Une déclaration qui pourrait être jugée criminelle !

Le contenu du rapport OMS-WHO

Comment interpréter les conclusions du “panel” (groupe) d’experts convoqué par l’OMS et qui ne formule jamais dans les 9 pages  la moindre objection sur la mise sur pied de traitements à base de chloroquine et dérivés, encourageant au contraire et dans les meilleurs délais possibles la poursuite d’essais cliniques ! Comment comprendre que 12 jours après l’avis rendu par les 25 experts, le Directeur général de l’OMS prenne une position radicalement opposée à ce que ses experts ont préconisé ?

On peut se poser la question ? Où sont les éléments nouveaux susceptibles de modifier  le contenu du rapport amenant les experts du Panel OMS à manger leur chapeau ? Quel est le Pinoccho dont le nez est en train de s’allonger ? Au point de devenir un arbre ?

Pinocchio très menteur
Pinocchio très menteur

En attendant, les essais cliniques se multiplient dans notre pays : on appelle cela un “bras” sur la chloroquine ! Il y a d’autre bras avec les antiviraux aux noms poétiques :

  • Remdésivir (médicament expérimental conçu contre Ebola),
  • Lopinavir/ritonavir (un anti VIH), associé à l’interféron,
  • etc. (nous n’avons pas plus d’informations sur les bras et l’essai Discovery)

qui nous « coûtent un bras ! ».

A 430 euros le boite de 10 comprimés ! Rien à voir avec cette bonne vielle nivaquine à quelques centimes d’euro le comprimé ! Et de ses dérivés !

En attendant, hélas, des malades meurent.  Le professeur Didier Raoult poursuit son combat contre le SARS-CoV-2 à Marseille : dépistage suivi pour ceux qui sont atteints du traitement comprenant la Chloroquine et ses dérivés.

Lorsque la guerre contre le SARS-CoV-2 aura été gagnée et que le calme sera revenu, il faudra que ceux qui ont failli rendent des comptes. Ceux qui n’ont pas compris que gouverner c’est prévoir.

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte