La loi du chef

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 La loi du chef : le chef doit assumer 

On connait ce plaisant mot sublime : la loi du chef ! Le chef a raison, … même quand il a tort. Celà s’applique-t-il au chef de l’État ? Nous avons un chef qui exerce son pouvoir sur le chef du Gouvernement, le Premier Ministre qui est le chef des autres ministres ! Celà s’appelle une hiérarchie, les médias parlent de Jupiter, le Roi des Dieux. Nous exerçons notre droit à la démocratie à travers les élections et nous élisons le chef de l’État, Président de la République et nos députés. Le chef de l’État est le garant des institutions. Nous sommes en régime présidentiel, donc le chef de l’État exerce le pouvoir exécutif. Ce pouvoir est multiple ! Nous l’avons voulu ainsi : les Français ont voté la Constitution de la 5e République, la loi suprême s’applique. Nous avons une république jupitérienne.

Il fut un temps où régnait dans la loi un article sur l’offense au chef de l’État (loi sur la presse de 1881). Le délit a été supprimé en 2013 (arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme).

M. Emmanuel Macron, chef de l’État

M. Emmanuel Macron, le chef de l’État élu le 14 mai 2017, est un haut-fonctionnaire, ancien banquier d’affaires. Sa formation académique est celle d’un littéraire (concours général de français en 1994). Il entre à l’Ecole Nationale d’Administration (Strasbourg, 2002-2044, promotion Léopold Sédar Senghor) et sort classé 5e. En 2004, il intègre le corps de l’Inspection générale des Finances. En 2008, il devient banquier d’affaires. Il manque dans son cursus le service militaire et au minimum, un passage dans l’enseignement militaire supérieur. L’IHEDN lui aurait appris à mieux connaître le monde militaire et surtout, celui de l’armée française (terre, air, mer, cybermonde). Deux auteurs, Juan Branco et François Ruffin ne sont pas très amicaux ! Ils détaillent les puissants réseaux (certains interlopes) et les intérêts personnels qui portent ce personnage, lequel leur serait redevable. Ces livres ne font pas l’objet de promotions dans les rayons des supermarchés.

Compétences

Les compétences personnelles sont celles d’un financier et nous ne trouvons aucune trace de compétences scientifiques ou médicales bien qu’il ait eu pour père un médecin professeur de neurologie et pour mère un médecin conseil de la Sécurité sociale.  Nous n’avons pas trouvé de traces d’enseignement de l’Écologie ni de la Biologie dans les programmes de l’ENA qui forme les futurs administrateurs de notre pays. Le malheur est que le terme écologie désigne à la fois une science (par des écologues) et aussi une idéologie politique (par des écologistes proches de la gauche). M. Macron n’est ni écologue ni écologiste. Il n’a pas non plus de compétences en biologie, il aurait au moins les bases élémentaires sur les virus et leur épidémiologie.

Politique et politiciens

Ce qui nous arrive est inouï : on a bien vu en Chine un pouvoir politique a commencé à nier l’avis d’un médecin et l’a emprisonné au prétexte qu’il nuisait au pays et à son image, au nom d’une idéologie. Notre démocratie a ignoré ce qui se passait en Chine ! Les politiciens français pratiquent-ils la dissimulation ou l’ignorance de ce qui se passe ?

Pourquoi a-t-on pris le risque inouï de tenir quand même les élections municipales ? Les français ont anticipé le confinement, l’abstention a été majeure, inouïe ! Il a fallu l’aveu terrible de Madame Agnés Buzyn, ex-ministre de la santé et médecin. Cet aveu terrible que la ministre avait, il y a trois mois mis en garde son chef, le Premier Ministre, contre ce qui allait nous arriver. « On » lui a appliqué la loi du chef : lequel chef ? Le direct ou celui du sommet ? Nous ne polémiquons pas pour le moment ! L’union nationale, le civisme, l’esprit de sacrifice, le sens de l’intérêt général, … Ce sont des valeurs qui s’apprennent au sein de nos armées et de nos instituts de formation militaire ! La vérité terrain s’apprend aussi dans nos universités, en biologie et en écologie. Le résultat est là : un collectif de médecins porte plainte, d’autant plus que aujourd’hui 22 mars 2020 on nous annonce le décès d’un médecin urgentiste de 60 ans. Nous nous inclinons devant son dévouement pour ses malades.

Les Français, une fois la pandémie passée dans notre pays, sauront demander des comptes de ce qui s’est dit et fait. Un vrai chef se doit d’assumer ses actions. C’est à cela qu’on reconnait un vrai chef dans nos armées.

Nous sommes indignés, plus que jamais, par les paroles prononcées un jour par la porte-parole du Gouvernement. Cette dame a beaucoup à apprendre en ce qui concerne la pratique de la vérité, elle qui semblait élever le mensonge d’état au rang de vertu en politique. Écœurant !

Pinocchio très menteur
Pinocchio très menteur

Un Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la défense Nationale
Membre de l’ASAF
Membre associé de l’ACORAM
Ecologue

Bibliographie

  • Branco, Juan (2019) Crépuscule.-  Au Diable Vauvert, Massot Editeur (Vauvert), 312 p.
  • Ruffin, François (2019) Cette France que tu ne connais pas.- Les Arènes (Paris) 216 p.



IHEDN snobé ! Un virus MANI-porté ou aéroporté ?

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Un virus MANI-porté ! Aie ! Aéroporté ? A suivre ! Il serait arrivé à pied de la Chine ?

L’armée française et tout ce qui y touche de près ou de loin, comme l’IHEDN, tout n’est pas bon à jeter ! Les médecins militaires sont bons à prendre ! Les CEM contestataires, dehors !

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen




La Chine démasquée, mise à nu


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Nous relayons

Deux nouvelles importantes :

  • une citoyenne française otage de jihadistes maliens depuis 4 ans (26 décembre 2016) a été libérée le 8 octobre 2020. Victime du Syndrome de Stockholm, elle s’est (ou a été) convertie à l’Islam. A suivre ….
  • la Chine avance masquée vers une hégémonie mondiale : elle veut dominer le monde, elle nous a envoyé un virus, elle veut faire un “Grand bon en avant”, c’est une puissance militaire qui s’affiche, Xi Jinping a asservi son peuple et considère la France comme “terre de conquête”. Lise le numéro spécial “Les dossiers du Canard Enchaîné” n° 157 d’octobre 2020.

Les militaires français qui combattent au Mali ne sont pas du tout heureux d’apprendre que la libération de Maryam (Marie) ex Sophie Pétronin a été obtenue contre la libération de 200 jihadistes embastillés. Cette libération est le fait du Gouvernement malien, notre allié.
Le dossier du Canard nous révêle, entre autres, comment la Chine a acheté à l’Ukraine, après la chute de l’empire soviétique, la coque d’un porte-avions (ex Varyag, cf p. 69), a mis deux ans pour l’acheminer en Chine où sa destination comme hôtel-casino flottant à Macao était bidon ! Sa véritable destination était un chantier naval chinois où l’attendaient moteurs (machines dit-on en langage de marin), ses équipements électroniques (d’origine soviétique-russe), etc. achetés en sous-main par une société écran et envoyés en Chine. Les plans aussi avaient voyagé par la route (huit camions). La Chine s’est offert un second porte-avions copié bien sûr sur le Varyag, le Shandong, entièrement construit en Chine ! D’une pierre, deux coups !

extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




CoViD 19 : l’analyse des génomes révélerait une origine double du virus

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Article republié avec l’autorisation de et d’après « THE CONVERSATION France »


Covid-19 : l’analyse des génomes révèlerait une origine double du virus

Une grotte dans la forêt
L’origine du virus est encore trouble : une grotte, la forêt… Michal Ico/Unsplash

Alexandre Hassanin, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

En l’espace de quelques semaines, nous avons tous appris beaucoup de choses, mais aussi entendu pas mal de rumeurs sur la maladie Covid-19 et le virus responsable : le SARS-CoV-2. Alors que le nombre d’articles scientifiques sur ce virus ne cesse d’augmenter, il subsiste encore bien des zones d’ombre quant à l’origine de ce virus.

Dans quelle espèce animale est-il apparu ? Une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce sauvage ? D’où vient-il ? D’une grotte ou d’une forêt de la province chinoise de Hubei ou bien d’ailleurs ?

En décembre 2019, 27 des 41 premières personnes hospitalisées (66 %) sont passées par un marché situé en plein cœur de la ville de Wuhan, dans la province de Hubei. Mais l’origine de l’épidémie n’est probablement pas liée à des contacts avec des animaux vivants ou morts présents sur ce marché, car il apparaît, d’après une étude chinoise menée à l’hôpital de Wuhan, que le tout premier cas humain identifié n’a pas fréquenté ce marché.

En accord avec cette hypothèse, les datations moléculaires estimées à partir des séquences génomiques du SARS-CoV-2 indiquent plutôt une origine en novembre. On est donc en droit de s’interroger sur le lien entre cette épidémie Covid-19 et la faune sauvage.

Ce que l’on sait grâce aux données génomiques sur les Betacoronavirus

Le génome du SARS-CoV-2 a été rapidement séquencé par les chercheurs chinois. Il s’agit d’une molécule d’ARN d’environ 30 000 bases contenant 15 gènes, dont le gène S qui code pour une protéine située à la surface de l’enveloppe virale (à titre de comparaison, notre génome est sous forme d’une double hélice d’ADN d’une taille d’environ 3 milliards de bases et il contient près de 30 000 gènes).

Les analyses de génomique comparative ont montré que le SARS-CoV-2 appartient au groupe des Betacoronavirus et qu’il est très proche du SARS-CoV, responsable d’une épidémie de pneumonie aiguë apparue en novembre 2002 dans la province chinoise de Guangdong qui s’est ensuite répandue dans 29 pays, notamment en France en 2003.

Au total, 8098 cas ont été comptabilisés, dont 774 décès. On sait que les chauves-souris du genre Rhinolophus (potentiellement plusieurs espèces cavernicoles) étaient le réservoir de ce virus et qu’un petit carnivore, la civette palmiste (Paguma larvata), a pu servir d’hôte intermédiaire entre les chauves-souris et les premiers cas humains.

Depuis, de nombreux Betacoronavirus ont été découverts, principalement chez les chauves-souris, mais aussi chez l’homme. C’est ainsi que le virus RaTG13, isolé à partir d’une chauve-souris de l’espèce Rhinolophus affinis collectée dans la province chinoise du Yunan, a récemment été décrit comme très proche du SARS-CoV-2, les séquences de leur génome étant identiques à 96 %. Ces résultats indiquent que les chauves-souris, et en particulier les espèces du genre Rhinolophus, constituent le réservoir des virus SARS-CoV et SARS-CoV-2.

Chauve-souris, Rhinolophus affinis. Alexandre Hassanin, Author provided

Mais comment définit-on un réservoir ? Il s’agit d’une ou de plusieurs espèces animales peu ou pas sensibles au virus, qui vont naturellement héberger un ou plusieurs virus. L’absence de symptôme de la maladie s’explique par l’efficacité de leur système immunitaire qui leur permet de lutter contre une trop grande prolifération virale.

Mécanisme de recombinaison

Le 7 février 2020, nous apprenions qu’un virus encore plus proche du SARS-CoV-2 avait été découvert chez le pangolin. Avec 99 % d’identité annoncé, cela en faisait un réservoir plus probable que les chauves-souris. Une étude plus récente, actuellement en cours d’expertise, suggère néanmoins une situation bien plus complexe. Finalement, le génome du coronavirus isolé chez le pangolin malais (Manis javanica) n’est globalement pas si proche du SARS-Cov-2, avec seulement 90 % d’identité. Il n’est donc pas responsable de l’épidémie qui sévit actuellement.

Cela dit, le virus isolé chez le pangolin présente bien 99 % d’identité avec le SARS-Cov-2 si l’on compare les 74 acides aminés d’une région particulière de la protéine S, le domaine de liaison au récepteur ACE2 (Angiotensin Converting Enzyme 2) qui permet au virus d’entrer dans les cellules humaines pour les infecter. Dans la même région, le virus RaTG13 isolé chez la chauve-souris R. affinis est quant à lui très divergent (77 %).

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Un coronavirus provenant du pangolin pourrait être l’une des sources du virus Covid-19. Wildlife Alliance/Flickr, CC BY

Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d’entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris R. affinis ne l’est pas. Par ailleurs, cela suggère que le virus SARS-Cov-2 est issu d’une recombinaison entre deux virus différents, l’un proche de RaTG13 et l’autre plus proche de celui du pangolin. En d’autres termes, il s’agit d’une chimère entre deux virus préexistants.

Ce mécanisme de recombinaison avait déjà été décrit chez les coronavirus, notamment pour expliquer l’origine du SARS-Cov. Il est important de savoir qu’une recombinaison aboutit à un nouveau virus potentiellement capable d’infecter une nouvelle espèce hôte. Pour qu’une recombinaison se produise, il faut que les deux virus divergents aient infecté le même organisme de façon concomitante.

Deux questions restent en suspens : dans quel organisme a eu lieu cette recombinaison ? (une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce ?) Et surtout dans quelles conditions a eu lieu cette recombinaison ?

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Alexandre Hassanin, Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB – Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Fact check : le pangolin a-t-il pu servir de vecteur au CoViD-19 ?

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Article republié avec l’autorisation de et d’après « THE CONVERSATION France »

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Fact check : Le pangolin a-t-il pu servir de vecteur au Covid-19 ?

Un pangolin des Philippines et sa progéniture. Gregg Yan / Wikipedia, CC BY-SA

Géraldine Veron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Une équipe de scientifiques chinois basée à Guangzhou suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire entre les chauves-souris et l’humain. En effet, ces chercheurs auraient isolé un virus à partir de ces mammifères, dont la séquence génétique est à 99 % similaire à celle du coronavirus SARS-CoV-2 (nom officiel du virus responsable de la maladie Covid-19, qui sévit principalement en Chine). Une information largement reprise mais à prendre avec beaucoup de précautions car leurs résultats n’ont pas encore été publiés donc non soumis à une relecture par la communauté scientifique. S’il est très difficile de se prononcer, nous pouvons néanmoins réfléchir à cette possibilité en comprenant la biologie et les contacts qui peuvent exister entre l’homme et le pangolin.

Pangolin, qui es-tu ?

Il existe actuellement huit espèces de pangolins formant la famille des Manidés, unique famille actuelle de l’ordre des Pholidotes. Leur caractéristique la plus visible est la présence d’écailles sur la quasi-totalité du corps. Elles servent bien sûr à se protéger des prédateurs, le pangolin pouvant se rouler en boule, mais aussi à éviter les morsures des fourmis et des termites qui sont ses proies favorites.

« Le pangolin, une espèce en danger de disparition » (National Geographic).

Ces animaux vivent dans les forêts tropicales d’Afrique et d’Asie, ils sont plutôt nocturnes, solitaires et possèdent un excellent odorat leur permettant de repérer des insectes pour se nourrir.

Leurs contacts avec les humains

Pour transmettre un coronavirus, les contacts entre les individus doivent être longs, rapprochés et répétés. Les pangolins vivent dans la forêt et n’ont pas tendance à s’approcher des humains. Dans ces conditions, pourquoi les suspecter ?

Il faut savoir que le pangolin est l’une des espèces les plus braconnées dans le monde. Son commerce est strictement interdit, pourtant plus de 20 tonnes sont saisies chaque année dans le monde, ce qui laisse craindre des chiffres astronomiques sur le trafic total.

Ce commerce a deux finalités principales : la consommation de la viande, essentiellement en Chine et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est, le reste de l’animal, principalement les écailles, pouvant être utilisé dans la médecine traditionnelle. Une association de protection a estimé une consommation d’un million d’individus dans le monde en cinq ans, avec pour conséquence de voir figurer ces animaux sur les listes des espèces en très grave danger.

Les animaux, vivants ou morts peuvent donc être stockés dans des enclos exigus et dans les marchés où des contacts prolongés avec les humains peuvent avoir lieu.

Un coupable idéal ?

Comme dans le cas du SRAS avec la civette palmiste masquée, les virologues ont rapidement suspecté une transmission de la chauve-souris à l’homme via un autre animal. Il est très important de l’identifier rapidement pour que des mesures de confinement puissent être mises en place.

Les équipes de scientifiques ont prélevé des individus de nombreuses espèces animales différentes afin d’identifier un possible hôte intermédiaire entre les chauves-souris et les humains. Ce pourrait être le pangolin.


À lire aussi : Qu’a-t-on appris de l’analyse génétique du coronavirus?


Si un responsable doit être pointé du doigt, c’est bien sûr l’homme. En effet, il n’y aucune raison naturelle d’avoir des relations étroites entre ces espèces sauvages et les humains. Le fait de les chasser, puis de les rassembler dans les marchés est la meilleure manière pour que des chauves-souris aient pu transmettre le virus aux pangolins, et qu’à leur tour, ils transmettent le virus à l’homme.

Géraldine Veron, Professeur du Museum & Chargée de conservation des collections de Mammifères, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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L’état profond source de blocages ?


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

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Introduction

La crise sanitaire majeure qui a frappé notre pays, ses voisins et une grande majorité de pays de notre planète est une pandémie due à un virus émergent. Un virus qui a émergé de la ville de Wuhan (province du Hubei, République populaire de Chine). Ce virus appartient à la famille des Coronavirus (virus à Couronne). Il a été baptisé SARS-CoV-2 et provoque une maladie, le CoViD-19.

Une des conséquences de cette crise majeure a été de mettre en lumière un certain nombre de carences administratives dans notre pays, des « lourdeurs » qu’a dénoncées la plus haute autorité de notre pays, M. Emmanuel Macron soi-même, le chef de l’État et Président de la République. Il est le chef, certes, mais il se heurte à un super-pouvoir, celui des bureaucrates et particulièrement des énarques (anciens élèves de l’École Nationale d’Administration) dont il est un des purs produits.

L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020, pp. 34-36) parle d’un « État profond ». Nous citons « Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron s’est entouré de conseillers issus des grands corps de l’État … mais tout en adorant critiquer ceux-ci. ». Un paradoxe !

Nous n’inventons rien mais nous rapprochons et persifflons un peu.

1 – Les bureaucrates français

L’hebdomadaire que nous citons ci-dessus, sous le titre général “Les bureaucrates auront-ils notre peau ?” consacre plusieurs pages à la crise et à ses conséquences (pp. 5-59). D’où vient cette bureaucratie qui nous étouffe ?

1.1 – Les ancêtres : les scribes

D’ou viennent les scribes ?La bureaucratie n’est pas une invention française ni européenne. De tous temps, les puissants ont compris que pour gouverner, il ne suffisait pas d’avoir des armées puissantes. A côté de la caste militaire, il fallait une caste d’administrateurs. Ce furent les scribes. Les Chinois avaient les mandarins et le mandarinat. Les égyptiens avaient les scribes. Nous avons les énarques (les ancien élèves de l’ENA).

1.2 – Les énarques

Le terme énarque désigne les anciens élèves de l’École Nationale d’Admininistration. Notre Président a déclaré vouloir supprimer cette école. Elle forme une élite administrative dont la situation de fait est de contrôler toute la pyramide administrative depuis le sommet. Alors que nous sommes en démocratie et qu’il existe constitutionnellement trois pouvoirs  :

  • le pouvoir exécutif, exercé par le Gouvernement ;
  • le pouvoir législatif, exercé par le Parlement et le Sénat ;
  • le pouvoir judiciaire, exercé par les magistrats.

Les pouvoirs sont, en principe, séparés.

1.3 – Noblesse oblige

Noblesse oblige, c’est une expression qui est devenue un proverbe et qui signifie que « quiconque prétend être noble, doit se conduire noblement ». Traduit de nos jours par « On doit agir en conformité avec la situation qu’on occupe, avec la réputation qu’on s’est acquise ». Qui “on” ? Ceux qui nous gouvernent. Nous sommes en démocratie mais de fait, il existe une autocratie collective, la bureaucratie que dénonce l’hebdo Le Point.  Le législateur a mis en place, à compter de 1679, ce type de recrutement : la fonction publique. Les « fonctionnaires » (on ne les appelait pas ainsi à l’époque) étaient recrutés par concours ou sur tires et étaient soumis à des obligations strictes de résidence, droit de réserve et ponctualité. Ceci devait éviter le clientélisme et garantissait une rémunération fixe. La Révolution de 1789 supprima les offices mais reconnut le libre accès aux fonctions publiques sans autre distinction que celle des talents (article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Le statut actuel découle de l’action du Gouvernement provisoire de la République française qui élabore alors un statut général des fonctionnaires adopté par l’assemblée nationale constituante et devenu la loi du 19 octobre 1946. Ce statut général est remplacé par l’ordonnance du 4 février 1959 à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution du 4 octobre 1958. Les fonctionnaires sont titulaires et qu’il s’est créé une Haute-Fonction Publique destinée à encadrer dans le cadre des grands corps d’étatcool wink

1.3.1 Les corps de fonctionnaires

Les corps de fonctionnaires se sont organisés sans qu’il existe le moindre concept juridique de « Corps ».

L’existence des corps de fonctionnaires est une spécifité française. La hiérarchie des corps (selon Wikipedia) est la suivante, à la fin de la 2e Guerre Mondiale :

Actuellement, le haut du pavé est tenu par le corps de l’Inspection Générale des Finances. Deux Présidents de la République en viennent : : Valéry Giscard d’Estaing (ENA), Emmanuel Macron (ENA)

Deux corps dominent également, créés pour les besoins et qui ont donné des Présidents de la République :

D’autres fonctions publiques ont été créés. Notamment le corps de la recherche. Il faudrait citer tous les corps actuels ?

1.3.2 Les autres fonctions publiques

Il existe des fonction publiques qui viennent compléter la fonction publique d’état. Ce sont :

A ces corps correspondent des modes de recrutement passant ou non par de grandes écoles ou des instituts spécialisés. La magistrature a son propre système de recrutement.

1.3.3 Les établissements publics

Les établissements publics sont des personnes morales de droit public financés sur fonds publics. Ils dérogent aux règles de la fonction publique. Ils exercent des missions d’intérêt général.

1.3.4 La notion de gouvernement parallèle

Le gouvernement parallèle ou « État profond » est une expression employée par notre Président. L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020,  pp. 34-36) mentionne que c’est un pouvoir de fait qui résulte de ce que se sont constituées de véritable féodalités administratives avec une certaine hiérarchie établies en fonction des prestiges historiques administratifs et techniques. Un tel édifice a favorisé un certain corporatisme qui vient de loin.  L’Ecole Nationale d’Administration semble être le pivot autour duquel s’articule ceux qui ont été qualifiés d’«intouchables d’état » par différents auteurs. A tous les niveaux, les énarques s’établissent avec une hiérarchie qui place au sommet des cabinets (présidentiel et ministériels) des énarques. Une calamité française ! Le sommet de la pyramide serait situé au niveau du chef des inspecteurs des finances.

Que le chef de l’État en ait fait mention et que cela soit rapporté par la presse (Marianne 28/05/2019,  Le Monde 11/09/2019, …) ainsi que l’hebdo Marianne du 23/04/2020, montre bien que cette engeance existe et prétend tirer les ficelles.

Wikipedia rapporte « L’État profond, transcription de l’américain deep state, est un concept politique qui désigne, au sein d’un État ou de sa bureaucratie, une hiérarchie parallèle, une ligue, ou une entité informelle qui détient secrètement le pouvoir décisionnel, manipulant ainsi l’État de droit. ». C’est grave mais je ne suis pas surpris. J’ai été témoin dans le ministère où j’exerçais de la manière et avec l’aval de qui étaient choisis les directeurs de cabinet des ministres venant de la société civile ou n’appartenant pas à la majorité politique du moment.

Cet état profond se manifeste par des groupes informels d’influence (groupe Bilderberg, groupe Le Siècle), des associations (Les Gracques, …).

2 – Les collectivités territoriales

Les collectivités territoriales en France sont des personnes morales de droit public. Elles exercent des fonctions dévolues par l’Etat. Elles sont placées sous la tutelle des Préfets qui représentent l’État central. Elles emploient des fonctionnaires territoriaux formés dans en ensemble de Centres de formation de la Fonction publique territoriale (CNFPT).

2.1 – Le mille-feuilles administratif

Depuis quelques années, les électeurs assistent à l’empilement des strates administratives, un véritable mille-feuilles :

Chaque niveau fonctionne avec une assemblée et un président qui exercent leurs compétences.

Historiquement, il n’y avait que les régions, les départements et les communes. On a voulu regrouper les communes pour faire des économies d’échelles. Il a été créé les intercommunalités avec objectif de supprimer les départements. Enfin, la loi NOTRE pour bien fixer la réorganisation territoriale, a vu le renforcement des compétences des régions et la diminution des compétences des départements et des communes vers les intercommunalités. Des compétences de l’État  ont été également transférées La réforme s’est arrêtée et a, pour le moment, manqué ses objectifs.

2.2 – Les objectifs manqués

L’objectif principal du point de vue fiscal qui était de diminuer la pression fiscale locale n’a pas été atteint car la diminution escomptée des effectifs en personnels n’a pas abouti, des doublons ont persisté. La pression fiscale a été diminuée de manière forcée avec la suppression de la taxe d’habitation. La suppression, à terme, des départements au profit des intercommunalités a avorté. On a ajouté une couche de plus au millefeuille administratif au lieu d’en supprimer une.

2.3 – Le poids du dinosaure ou du mammouth

Le dinosaure étatique (le mammouth) a grossi. Le millefeuilles a épaissi. Au niveau des régions, il y a une Préfecture de région avec un Préfet de région qui exerce une certaine tutelle de l’État sur l’administration et les élus régionaux. Le Préfet du département exerce sa tutelle sur les 3 autres niveaux. Chaque Préfet a son administration.

Les Préfets n’ont pas autorité sur la Santé, l’Éducation nationale et les affaires militaires. A la Santé correspondent les Agences Régionales de Santé, à l’Education nationale les Recteurs et à l’Armée les Délégués à l’accompagnement Régional.

La conséquence de l’inflation administrative entre le mille-feuilles territorial et le niveau national se compare aux dinosaures qui ont démesurément grossi  sans que la vitesse de transmission de l’influx nerveux n’ai augmenté. Bien que le développement des réseaux de communication et des moyens ait permis la communication rapide, les différents niveaux ajoutent les inerties des responsables administratifs. C’est là qu’intervient la remarque « Le bureaucrate se prend pour “le phénix des hôtes de ces bois” » chère à M. Jacques Bichot (Le Point, n° 2487, 23 avril 2020, p. 38).

Dans la crise sanitaire due au SRAS-CoViD-2, le dinosaure administratif a mis du temps à ressentir l’agression dont le pays a été victime. Pour diverses raisons mais surtout parce que nous n’étions pas prêts, surtout dans la haute fonction publique, celle qui est à la tête de la France et qui n’a pas écouté les scientifiques qui tiraient les sonnettes d’alarme (cause toujours ?).

3 – L’administration de la France face à la pandémie

Le virus a frappé, nous n’étions pas préparés. La France n’était pas préparée. Le système de santé était en pleine “réorganisation” avec des grèves notamment des services d’urgence. Avec insistance la presse s’est faite l’écho des réticences de notre Haute-administration à fermer les voies empruntées par les chaînes de contamination, notamment les frontières. Le brontosaure a mis du temps à réagir face au tyrannosaures qui lui mordait la queue. Ici, le tyrannosaure était une minuscule particule d’acide ribonucléique ARN organisée en virus, mesurant  quelques millionièmes de mm, visibles seulement avec de puissants microscopes mais virulent ! Leur finalité, se reproduire en infectant un être vivant pluricelluleaire.

J’ai été personnellement plongé dans le marasme des hôpitaux avec trois passages aux urgences espacés de 2 à trois semaines de septembre 2019 au 23 février 2020. Entré à 19h00 pour la première, j’ai dû attendre 3h du matin un IRM et une hospitalisation à 7h00. La seconde a été plus rapide. Entré à 19h30, j’ai été pris en mains à 2h du matin pour une radio. Lors de la 3e, toujours à 19h00, j’ai vu le jour se lever en entrant dans ma chambre. Le personnel a fait le maximum et les 34 jours d’hospitalisation, je n’ai jamais manqué de soins éclairés et d’assistance. Je leur doit d’être debout et en forme. Pourtant depuis quelques années, les bruits de fermeture de petits établissements pour causes d’économies ne cessaient d’être dénoncés par les médias. Cause toujours !

3.1 – Démolition des services de santé

Sous prétexte de réorganisation, on a mis en place une machine ) raboter ! La politique de santé est pilotée au niveau régional par les Agences Régionales de Santé (ARS). Selon Wikipedia « Une agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région. ». La politique est impulsée par le Ministère de la Santé.

3.1.1 Action négative des ARS

Courteline n’est pas mort ! Les bureaucrates s’occupent d’un domaine assez limité. Certains se prennent pour « le phénix des hôtes de ces bois » (Le Point n° 2487 du 23 avril 2020, p. 38, Jacques Bichot).

3.1.1.1 Histoire de gel hydroalccolique

Le Point (n° 2487, p. 21) donne un premier exemple de “couenneriescourtelinesques. Une pénurie de gel hydroalcoolique sévère sévit. « Pharmacies, EPHAD, … Même les hôpitaux en manquent. Les fonctionnaires de l’Agence régionale de santé (ARS) sonnent à toutes les portes. Sauf une : celle des pompiers » qui avaient pu en fabriquer 300 litres avec des ingrédients qu’ils avaient retrouvé dans leurs stocks ! L’ARS considérant que les pompiers ne relèvent pas du même ministère, les agents de l’ARS ont interdiction d’accepter l’offre !

3.1.1.2 Coût des lits d’hôpital

Depuis plus de 10 ans (Le Point, n° 2487, p. 38), les ARS ont poussé à la réduction du nombre de lits. On a favorisé les chirurgies ambulatoires. L’opéré sort quelques heures après son opération. On réduit les dépenses hospitalières mais pas les dépenses de santé : un lit occupé coûte moins cher que l’intervention à domicile d’infirmiers libéraux. Ubuesque ! L’hôpital dépense moins, la communauté paie plus cher.

3.1.1.3 Achats de matériels

Les scanners se sont révélés très utiles dans le dépistage du CoVid-19 par l’examen des poumons. De mon passage en hôpital, j’ai pu toucher de près la grande sollicitation des matériels d’imagerie médicale pour toutes sortes d’affections. J’ai appris récemment que les ARS  n’autorisaient les achats de scanners qu’au compte-goutte. Comme dit la fable « la fourni se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue ». J’ai pu néanmoins apprécier le fronton des énormes machines blanches avant d’y être avalé : SIEMENS ! Une machinerie allemande ! Il y a d’autres fabricants, la France a disparu du PAV. Et du marché de l’informatique qui va avec. Connaissez vous des fabricants français équipant notre recherche en biologie ?

On ne peut combattre les yeux bandés. Pour se rattraper, les ARS ont mis le paquet, après ! Pour faire face aux diverses pénuries.

3.1.2 Constat d’impréparation

La “gripette” de Madame la Ministre Agnès Buzyn est devenue pandémie. L’épidémie a fait, au 16 avril 2020, 22.000 morts et 169.000 personnes contaminées, soit le pire bilan d’Europe. Si on compare l’Allemagne et la France, la comparaison est accablante, bien que cette comparaison déplait !

Ce sont 5.000 lits de réanimation pour une population de 67 millions pour la France et 60 Millions pour l’Allemagne ! Ce pays a su dépister rapidement les porteurs de virus grâce à l’emploi de tests. Nous avons manqué de tests et il a fallu enfoncer des portes d’administrations pour autoriser l’emploi de produits de médecine vétérinaires pourtant disponibles !

L’hebdo Le Point (n° 2487, 23 avril 2020, p. 23) dénonce la barrière bureaucratique qui a empêché les laboratoires privés d’intervenir, les centres de recherches et les laboratoires vétérinaires. Ces derniers disposaient de machines performantes, indépendantes des réactifs « propriétaire » du fabricant de la machine. Malgré l’Académie de Médecine qui soulignait l’absurdité de la loi interdisant à un labo vétérinaire de toucher un prélèvement humain et vice-versa Pourtant, coronavisores animales ou humaines, le virus s’en fiche lui. Passé d’un animal à l’homme. S’agit-il d’un corporatisme de biologistes ? Il aura coûté cher !

Nous avons manqué de masques, de gel hydroalcoolique, de vêtements de protection (visières, surblouses, etc.) et de respirateurs, dans une improvisation foisonnante.

3.1.3 Lourdeurs et inerties bureaucratiques

La dispersion des centres de décision a joué. Face aux structures complexes sommairement décrites ci-avant, il fallait un commandement unique ! Nous avons eu une pétaudière ! Les critiques ont plu ! Nos énarques si grassement rétribués (voir Vincent Jauvert “Les intouchables d’état”, Robert Lafont : 2018, 248 pp) ont-ils été à la hauteur ? Une minorité d’entre eux ont assumé mais leur formation littéraire et juridique n’a pas permis à l’ensemble de comprendre le phénomène écologique et biologique qui a déferlé sur notre pays.

Certaines collectivités territoriales (régions et départements) ont tenté de suppléer à la pénurie de masques. Elles se sont vues confisquer leurs commandes par des Préfets ou des ARS !

3.2 – Les conséquence de notre organisation

La guerre des masques n’est pas tout. Dans cette crise, a surgi le spectre d’une France dépourvue, désindustrialisée. Nos usines sont parties à l’étranger, General Electric (USA), entre autres, a pompé nos industriels !

Le cas de l’usine de fabrication de masques de Plaintel est un des exemples, entre plusieurs centaines.  Fr3 parle d’un scandale d’état. Il suffirait de nationaliser le site et de le faire rédémmarrer mais il y a un hic !  La France a sacrifié l’usine selon l’enquête de France Info. Cette usine d’une capacité de production de 200 millions / an de masques FFP2 garantissait 180 millons / an au Ministère de la Santé. Ses machines ont été ferraillées puis détruites ! Sous le quinquennat Hollande, en 2018. Certaines machines étaient neuves ! Cliquez sur ce lien. Ce site met en cause les ordonnances Macron. Plus cynique encore : Plus cynique encore : « à l’heure de la pandémie du Covid-19, le groupe Honeywell rouvre une usine à Rhode Island, aux États-Unis, pour subvenir aux besoins américains, avec les mêmes masques que ceux fabriqués à Plaintel. » !

Depuis quelques jours, des collectivités locales, notamment la région Bretagne et le Conseil départemental des Côtes d’Armor, travaillent avec d’autres partenaires et avec l’ancien directeur du site, à un projet de relance. Celui-ci pourrait prendre la forme d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Mais la relance de l’activité ne se ferait pas avant un an. !!! Nous sommes aujourdhui 28 avril 2020 à 23.293 décès !

La France a délocalisé la production des molécules de base de ses médicaments, en Inde et en Chine. Sous prétexte de payer moins cher le médicament en baissant le coût de la main d’œuvre de production et en échappant aux lois de protection de l’environnement. Car les usines pharmaceutiques polluent.

Conclusion

Citoyens et Contribuables de l’Hérault, nous avons la chance que notre région et notre département soient parmi les moins impactés par ce fichu virus !  Gouverner, c’est prévoir dit un adage qui semble oublié. Depuis 2016, l’OMS avait tiré la sonnette d’alarme : une pandémie menaçait. L’impréparation française fait rire jaune ! En Allemagne, il est dépensé 1264 € par habitant contre 1487 € en France. Il y a huit lits d’hôpital pour un habitant en Allemagne contre cinq en France. Oui mais en France, on dépense en frais administratifs 800 millions de plus qu’en Allemagne ! Les personnels de santé français (médecins, infirmiers, …) sont moins bien payés que leurs collègues allemands et italiens. D’où vient cette fuite d’argent. Où passe l’argent des contribuables ? Nous rappelons ici une citation de Georges Clémenceau « Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque: ce sont les plus haut placés qui servent le moins ». Ceux qui empochent de hauts-salaires sur des fonds publics doivent en tirer leurs conclusions.

Le jour d’après va venir. Il faudra bien revoir nos politiques de rémunération de toute notre pyramide administrative, feuille par feuille du millefeuille. Il faudra surtout réévaluer notre politique de délocalisations industrielle, sauver ce qui peut l’être et remettre en route les équipements et fournitures stratégiques. Le principe de précautions souvent mis en avant n’est pas contre le développement industriel durable.    !

Depuis que l’espèce humaine, l’Homme a domestiqué des animaux, dixit un de mes amis directeur de recherches à l’INRA et généticien, il y a eu sans cesse franchissement de la barrière interspécifique de l’animal vers l’homme. L’origine des maladies émergentes est là ! C’est une loi de la nature. La concentration humaine-animale et les moyens de communication ont fait le reste.

 

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Un virus très voyageur


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Info

Le microbe ou virus SARS-CoV-2 responsable de la maladie CoViD-19 est un grand voyageur. A pied (à pied par la Chine), à cheval, à vélo, à motocyclette, en automobile et en avion, il a voyagé ! Ce n’est pas une plaisanterie ! Il est bien parti de quelque part ? Il semblerait qu’il ait sauté sur un être humain en Chine, à Wuhan (province de Hubei, Chine) dans un marché aux “Fruits de mer” où se trouvaient en cage des animaux sauvages dont les habitants raffolent dans leur gastronomie un peu partculière (crus, cuits, …).

Le microbe appartient au grand groupe des virus. Ici, la particule active de virus est le virion. Celui du SARS-CoV-2 est en pleine étude mais on sait qu’il s’introduit par les voies respiratoires principalement mais peut passer par les yeux ou la bouche. L’être humain se contamine de différentes façons, notamment en portant des mains souillées (la souillure ne se voit pas) sur le visage.

En Chine, avant l’épidémie, il semble que les conditions d’hygiène du marché incriminé à Wuhan (viscères des animaux sacrifiés en particulier) aient joué un grand rôle dans la contamination des commerçants et des clients. Une fois introduit dans l’organisme humain, le virus commence sa multiplication. Le malade éternue, crache, … Il nébulise de fines gouttelettes ou de gros crachats ! Les Chinois, même sains, crachent au sol. Le crachat piétiné voyage sous la chaussure du piéton, monte avec lui en car ou en voiture. Un malade encore valide se déplaçant en vélo ou en motocyclette fait du virion un virion motocycliste !  Le motocycliste ou le cycliste crache en roulant : le virion voyage dans l’air et contamine, contamine jusqu’à 200 personnes d’un coup !  La finalité d’un virus est de contaminer et de se multiplier dans les cellules de l’organisme hôte-malgré-lui !

Le malade ou le porteur de chaussures contaminées se déplace en voiture : voilà un virion automobiliste !  Le porteur malade prend l’avion, voilà un virion aéroporté qui franchit l’espace, atterrit en Suisse à Bâle, voyage en auto jusqu’à Milan et entre discrètement en Italie. Vive le virion aéroporté  ! Rendons à César ce qui est à César et à Madame Roselyne Bachelot qui a employé ce terme savoureux au micro d’Europe-1 le 4 avril 2020 à 8h30.

Mais auparavant, le virus est arrivé à pied, en Chine ! Oui, de piéton à piétons. Le temps d’incubation étant de 2 à 3 jours, voire 15 jours, il a voyagé en silence ! Il continue à se propager en silence.

L’écologue dirait que, dans un écosystème, les cheminements d’éléments sont imprévisibles et multiples. Gouverner, c’est prévoir même l’imprévisible !

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Conséquences de l’ignorance de l’écologie animale


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Préliminaire

 Sommaire : 

1 – Histoire d’animaux

   1.1 – Les Chauve-souris

   1.2 – Les fourmis

   1.3 – Les pangolins

2 – Le SARS-CoV-2

   2.1 – La chaîne de transmission

   2.2 – La recombinaison de gènes

   2.3 – Un laboratoire de haute-sécurité

3 – Epidémie vers pandémie

   3.1 – Le patient zéro en France

   3.2 – En Europe

   3.3 – Hors CEE

Conclusion


Faune sauvage et virus

L’histoire que nous contons est une histoire d’animaux et de virus. Celà commence avec une sorte de pneumonie atypique semblable à une grippe, en Chine, à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale, au confluent du fleuve Yangzi Jang (autrefois Yang Tse Kiang), à 1 150 km de Pékin. C’est un combinat sidérurgique (une ville industrielle) et de nombreuses société étrangères y ont développé des usines (PSA, Nissan, …) . Les communications avec le monde entier se font via un grand aéroport et avec le reste de la Chine par un réseau ferré véhiculant des trains à grande vitesse ainsi que des autoroutes. Le transport fluvial est assuré par le fleuve Yangzi Jang. Tous les éléments sont réunis pour communiquer rapidement et transporter le mal qui nous frappe mondialement. C’est une ville créative faisant partie d’un réseau mondial de villes agréé par l’UNESCO !

1 – AncreHistoire d’animaux : un cycle infernal

Le Marché aux fruits de mer de Wuhan va devenir célèbre car de là une pandémie est partie,  qui va frapper la ville, la province et le monde entier (urbi et orbi). La Chine saura confiner la ville, mettant à l’abri le reste du pays mais pas le monde, car des voyages aériens ont véhiculé des malades vers l’Europe et le monde entier. Faisons connaissance avec les acteurs du drame qui s’est joué là ! Nous allons présenter chaque acteur.

1.1 – AncreLes chauve-souris

Plus exactement les chauve-souris. Il en existe plusieurs espèces formant l’ordre des Chiroptères. Ces mammifères volants, dotés d’ailes membranneuses, sont connus pour être des réservoirs à virus auxquels ils résistent. Il est conseillé de ne pas les manipuler sans précautions, même en France. Or, en Chine, à Wuhan plus spécialement, ces animaux font partie de la gastronomie locale. Au risque qu’un des nombreux virus dont ces animaux sont porteurs ne contaminent ceux qui les capturent et ceux qui les consomment. Ce sont des porteurs sains mais des réservoirs qui réagissent à la destruction de leurs habitats naturels en urinant plus fréquemment sous l’effet du stress.

Le climat de Wuhan est un climat sub-tropical, les chiroptères locaux peuvent être des animaux frugivores de grosse taille vivant en grandes colonies et allant consommer des fruits à la tombée du jour. Le chiroptère incriminé serait le Rhinolophus sinicus (K. Andersen 1905) ou « Chauve-souris chinoise en fer-à-cheval ». Cette espèce est connue pour son rôle en épidémiologie, en transmission de maladies !

Là où nichent ces animaux nocturnes (grottes, arbres, etc.), les déjections au sol et l’urine s’accumulent et attirent d’autres animaux, des insectes et plus particulièrement des fourmis.

1.2 – AncreLes fourmis

Les fourmis viennent pâturer les déjections et absorbent les virus qu’elles contiennent. Elles sont des transporteurs vers leurs nids. Leur répartition est mondiale. Ces animaux sont nécrophages, se nourrissent de toutes les matières organiques, y compris les cadavres de chiroptères qui tombent du plafond des grottes. Elles stockent aussi les virus, elle sont soupçonnées d’être des réservoirs.crymad

Les fournis intéressent un animal terrestre, le pangolin.

1.3 – AncreLes pangolins

Les pangolins (ou manidés en langue scientifique) sont des mammifères à l’allure étrange. Recouverts d’écailles, ils ressemblent à de gros lézards. Ces animaux, présents en Afrique et en Asie sub-sahariennes, font l’objet d’un important braconnage pour la viande réputée savoureuse. Ils fournissent la médecine chinoise mais aussi leurs cuisines.

Or, les pangolins sont de grands consommateurs de fourmis. Les virus qu’elles transportent passent dans l’organisme du pangolin qui est connu comme réservoir de virus divers..

Dans l’organisme du pangolin, porteur sain, cohabitent divers virus proches parents, cousins, du SARS-CoV-2 (celui qui infecte maintenant les 4 coins de la planète).

2 – AncreSARS-CoV-2 et consorts

L’article de Futura Santé fait état de six virus au moins dont les gènes ont des analogies comprises entre « 85,5 % et 92,4 % de similarité de séquence avec le coronavirus humain » !

Futura Santé dit :

« En conclusion, le pangolin est une source naturelle de coronavirus mais son rôle dans l’émergence de l’épidémie de Covid-19 reste toujours incertain. Dans tous les cas, le trafic et la consommation d’animaux exotiques comme le pangolin favorisent l’émergence de zoonose et leur présence dans les marchés devrait être prohibée. ».

2.1 – AncreUne chaîne de transmission

Ce que nous venons de décrire est un écosystème dans lequel les acteurs Rhinolophus sinicae (la chauve-souris), les fourmis et les pangolins auxquels il faut ajouter tous les animaux rampants (serpents, vers, rats, …) jouent un rôle dans un écosystème. Il serait fastidieux d’énumérer les animaux faisant partie de la gastronomie de la Chine actuelle.

2.2 – AncreLa recombinaison des génomes des virus

Nous citons l’article de Futura Santé :

« On sait seulement que les analyses génétiques de virus prélevé sur les pangolins et les Hommes étaient à 99 % identiques, selon l’agence étatique Chine nouvelle ». Le nom de Marché aux fruits de mer utilisé à Wuhan est impropre car ce lieu est un point de vente de toutes sortes de produits dont de nombreux animaux sauvages (mammifères, reptiles, insectes, …). Des serpents, des scorpions sont des mets apprèciés par les populations locales. Une radio périphérique soulignait que la promiscuité tant goûtée par les touristes étrangers aurait facilité l’émergence d’un nouveau virus. Il fallait un hôte intermédiaire !

Une hypothése non encore vérifiée mais à forte probabilité désigne le pangolin comme le chaînon manquant dans la chaîne de transmission des virus, du Virus ! Une recombinaison de gènes entre virus voisins a pu se produire donnant le virus SARS-COV-2 qui est parti à la conquête du monde. C’est donc dans un creuset propice à un phénomène naturel que se serait produite la naissance d’un nouveau virus capable de franchir la barrière entre l’homme et l’animal.

2.3 – AncreUn laboratoire de haute-sécurité

La présence à Wuhan d’un laboratoire de haute sécurité P4 a pu donner lieu à la naissance d’une théorie complotique d’un virus mis sciemment au point pour attaquer une ou plusieurs nations ! C’est une fausse théorie, un canular de mauvais goût, un hoax ! Ce laboratoire s’explique par le fait que de nombreuses maladies émergentes ont eu pour origine la Chine. Affirmer un complot est un canular de mauvais goût !

La première personne malade du SARS-COV-2 est une vendeuse du marché déjà cité. Le médecin chinois qui a lancé l’alerte a été d’abord incarcéré puis libéré mais est décédé victime du SARS-COV-2.

Une importante colonie française a dû être rapatriée  Le virus a fait un saut de plusieurs milliers de kilomètres dans certains organismes humains ! L’un d’eux a franchi les barrages ! En Chine, les mesures de confinement internes ont empêché l’épidémie de gagner le reste du pays et le reste du monde. Il y a eu des trous ! L’épidémie est devenue pandémie.

3 – AncreD’épidèmie vers pandémie

Les échanges par voie aérienne essentiellement ont contribué à essaimer le virus vers l’Europe et la France, à la vitesse des avions modernes !

3.1 – AncreLe patient zéro en France

Les recherches ont été menées pour identifier le point d’entrée. La piste est celle d’un avion de Français rapatriés de Wuhan. Elle mène dans l’Oise où a été hospitalisé un patient, ainsi qu’à Amiens où a été hospitalisé un second. Les deux hommes ont-ils contracté le Covid-19 là-bas ? L’un des deux l’a-t-il transmis à l’autre ou faut-il suivre une autre piste ? L’une d’elles mène à un avion, qui a rapatrié le 31 janvier 2020 des ressortissants français de Wuhan (Chine), le foyer de l’épidémie. C’est la base aérienne de Creil (Oise) qui organisait le rapatriement, et c’est là où travaille le patient hospitalisé à Amiens. Les deux patients sont passés à l’hôpital de Compiègne. Le virus a donc voyagé à bord d’un avion, sautant plusieurs milliers de kilomètres d’un coup. De là, il a essaimé à travers la France puis vers l’Europe et l’Amérique.

Le risque a été mal évalué ! Un équipage d’Air-France a été cloué au sol : il  été provisoirement exclu du programme des vols de la compagnie aérienne, il avait assuré un vol entre Paris et Shanghai à bord duquel se trouvait un passager souffrant du coronavirus. A son arrivée, le passager a été pris en charge par les autorités chinoises. «Pourtant, le risque de contamination a été considéré comme très faible » ! La barrière a commencé à jouer son rôle, un peu tard. Des passagers ayant transité par Canton ont témoigné que lors de leur arrivé à Roissy le 30 janvier 2020, ils n’ont subi aucun contrôle alors que faisant escale en provenance du Vietnâm-Thaïlande, ils avaient été “épluchés” à Canton !

Puis est venu le temps des choses sérieuses en France : le confinement a été enfin décrété le lundi 16 mars, à effet du 17 mars, pour deux semaines. Il est annoncé prolongé jusqu’au 15 avril 2020. Auparavnt, on a laissé se tenir des rassemblements :

La situation a empiré, Paris a été contaminé, la situation dans l’est de la France est catastrophique.

3.2 – AncreEn Europe

3.2.1 – En italie

Un second pays entretenait de grandes relations avec Wuhan : l’Italie et particulièrement la région de Wuhan. Des voyageurs très futés, porteurs du virus, ont atterri en Suisse, à Bâle pour échapper aux contrôles. De Bâle, ils ont gagné Milan. Le virus a circulé incognito en Italie. On connaît la situation catastrophique en Italie à ce jour.

L’épidémie a débuté à Codogno avec un cadre d’Unilever qui a contaminé son épouse et ses amis, son médecin … La contamination est exponentielle !

3.2.2 – Dans le reste de l’Europe

Nous en resterons là, l’épidémie s’est répandue en Europe plus rapidement qu’en Chine, comme le constate le journal Le Monde. En Grande-Bretagne, l’épidémie a été prise à la légère dans un premier temps. Il en est allé de même aux USA.

3.3 AncreHors de la CEE

La situation a vite été prise au sérieux en Grande-Bretagne puis aux USA mais un peu tard. Nous sommes en pandémie !

AncreConclusion

La méconnaissance par les autorités administratives du principe de précautions (une invention écologiste ?), des lois scientifiques de l’Écologie, a fait qu’un petit écosystème tournant autour de quelques espèces animales a pu abriter des virus dont l’un d’entre eux, le SARS-COV-2 responsable de la maladie COVID-19 met, à l’heure où nous écrivons ces lignes, la planète entière en danger de mort. La minimisation des risques, l’ignorance des lois qui régissent les écosystèmes, le mépris des autres, le refus de tirer parti de l’expérience de la Chine, les impératifs économiques de la mondialisation, le tout conjugué, ont largement contribué à rendre les situations nationale, régionale, mondiale, catastrophiques. Nous sommes TOUS dans le même vaisseau spatial, le globe terrestre, la Terre.

La nature, pour qui méconnait ses lois, se venge de façon cruelle. Les animaux au bord de l’extinction ou menacés de l’être, se sont vengés. Saurons-nous tirer les leçons ?

L’actualité nous montre chaque jour les ravages que peuvent faire les intérêts particuliers et égoïstes, même au sein des communautés scientifiques où s’affrontent aussi des egos surdimensionnés. Il y a 50 ans, les maîtres qui nous enseignaient l’Écologie à Montpellier nous invitaient à respecter la « vérité terrain », à être pragmatiques et humbles, à respecter la Nature.

Tryphon Tournesol
Ecologiste, écologue « Maboul » ?
Citoyen libre

Contribuables de l'Hérault

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Le mystère de la chloroquine et de ses dérivés

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines

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Intro

Qui cherche trouve. Un de nos amis biologiste (non-médecin) a été fortement intrigué par la hargne que manifeste un quarteron de spécialistes à l’encontre du professeur Didier Raoult et son traitement à la chloroquine. Le professeur marseillais a tiré parti des essais cliniques chinois qui n’ont pas fait l’objet de publications acédémiques classiques.

Faire une publication académique bénie par des comités de lecture est un processus qui prend du temps. Or, notre chef de l’État l’a dit et répété « Nous sommes en guerre », par deux fois ! A la guerre comme à la guerre, nous sommes dans l’urgence et des essais cliniques qui peuvent sauver des vies, on ne doit pas les interdire ni les canaliser, voire les freiner, ou les contrarier. Le professeur Raoult lui, préfère agir auprès de ses malades (voyez l’article du Parisien du 27 mars 2020). Nous en donnons des extraits :

« S’appuyant notamment sur les travaux de scientifiques et médecins chinois, qu’il considère comme « les meilleurs spécialistes de virologie au monde », il aurait trouvé le remède au Covid-19. Sa solution : utiliser la chloroquine (plus précisément, l’un de ses dérivés, l’hydroxychloroquine), un anti-paludique employé depuis 1949, en association avec le seul antibiotique qui fonctionne sur les virus, l’azithromycine. « Ce sont des molécules anciennes, sans problème majeur de toxicité, et immédiatement disponibles », explique-t-il dans ses vidéos devenues « virales ». « C’est efficace sur les cas positifs d’infection à ce nouveau coronavirus, ajoute-t-il. Le Covid-19 est probablement l’infection la plus facile à traiter. Ce n’est donc pas la peine de s’exciter, il faut travailler. » …

Peut-être est-ce là des affirmations qui ont été mal comprises ?

La chloroquine, remède miracle contre le coronavirus selon le Pr Raoult, c’est quoi ? …

Sans filtre, il fustige les « oiseaux de plateaux télé » qui « parlent comme dans les bars et n’y connaissent rien ».

Lui, il agit! Et déclare qu’il n’attend rien des nouveaux essais cliniques à grande échelle, finalement autorisés par le gouvernement, …».

La question de la chloroquine

La chloroquine est un antipaludéen de synthèse, un vieux médicament qui ne coûte plus rien, les droits sont prescrit, il était en vente libre. Ses effets secondaires sont connus, bien connus. Il s’est révélé efficace contre un autre corona-virus et la Chine l’a employé avec succès contre celui qui l’a infectée (et nous par la même occasion).

La question est de savoir pourquoi l’usine qui le fabrique pour un grand laboratoire était en cessation de paiement ? Pourquoi le 10 janvier 2020 ce médicament a été interdit de vente libre ? Quels sont les intérêts dont on ne parle pas qui ont agi ?

Nous avons une partie de la réponse dans cet article de Libération (Cliquez sur ce lien). La chloroquine serait génotoxique ? Ce qui est contesté par les médecins qui prescrivent l’hydroxychloriquine pour le lupus.

Le mode d’action dans le paludisme

Le paludisme est provoqué par un protozoaire, le Plasmodium falciparum, un micro-organisme véhiculé par différents moustiques dont l’Anophèle. La femelle s’infecte en piquant un malade paludéen puis inocule la parasite, les piqures sont faites pour se nourrir du sang. Le réservoir du parasite est dans les glandes salivaires du moustique, l’hôte le sujet humain infesté.

En simplifiant, dans le sang, le parasite (sporozoïte) infecte les globules rouges en y pénétrant et s’y reproduit . Les globules rouges éclatent et libèrent des mérozoïtes, le cycle dure environ 48h. Sans traitement, l’infestation peut être mortelle. La chloroquine (et ses dérivés) bloquent le cycle de reproduction dans les globules rouges en empêchant un des processus de se produire. Nous citons :

« La chloroquine agit sur le parasite à son stade intra-érythrocytaire, période au cours de laquelle s’exprime la maladie. Dans le globule rouge, le Plasmodium digère l’hémoglobine en libérant la molécule d’hème, hautement toxique. Pour éviter cette toxicité, le parasite provoque la polymérisation de l’hème en cristaux inertes d’hémozoïne. Dans cette vacuole digestive créée par le Plasmodium à l’intérieur du globule rouge, la chloroquine s’oppose à la cristallisation et forme avec l’hème un complexe toxique qui détruit le parasite. ».

Hélas, le parasite acquier une résistance à la chloroquine, obligeant la recherche à mettre au point d’autres molécules.

Le mode d’action dans la maladie à SARS-COV-2

La maladie à SARS-COV-2 ou Covid-19 est provoquée par un virus, un organisme totalement différent du Plasmodium du paludisme. Ce virus à couronne (corona) pénêtre dans les cellules du système respiratoire. Le processus peut être simplifié, le virus de multiplie en détournant le fonctionnement de la cellule pour répliquer des virus, un peu comme le protozoaire responsable du paludisme (toutes proportions gardées) . La biochimie d’une cellule envahie est un domaine complexe maîtrisé par les professeurs de médecine et les grands chercheurs français.

Peut-on imaginer que, comme dans sont intervention dans le cycle du parasite Plasmodium, une chaîne de réactions bio-chimiques se bloquerait, empêchant la multiplication (la réplication) du virus ? Il y aurait diminution de la charge virale !

Les essais cliniques menés en Chine et maintenant en France, à Marseiile (Pr. Didier Raoult) semblent encourageants et vont dans le sens de la guérison des patients.

Histoire récente de la chloroquine

Vieux médicament, la chloroquine commercialisée par la grand pharmacien SANOFI a été classée parmi les substances vénéneuses (Liste II, à ne délivrer que sur ordonnance). C’est un arrêté du 13 janvier 2020 signé par le directeur général de la santé qui a validé ce qui était une pratique répandue (ordonnance).

Il est certain que même en invoquant une ordonnance médicale, la réponse de plusieurs pharmaciens a été « Adressez vous à l’hôpital ! ». Circulez, y’a rien a voir.

La question est de savoir si on veut empêcher les français de se soigner ? Le Professeur Raoult est médecin, libre de ses prescriptions et il semble avancer. Le président de la fédération des médecins de France (FMF), le docteur Jean-Paul Hamon, un sexagénaire, s’exprimant sur la chaîne C-News ce 28 mars 2020, a dit avoir été frappé du SARS-COV-2 et avoir pris du plaquenil (un nom commercial pour l’hydroxichloroquine). Il a arrêté sa médication pour cause de nausées au bout de 2 jours ½. Il parle maintenant de reprendre son travail.

Les antiviraux

Il n’existe, à ce jour, aucune molécule antivirale spécifique. Le virus est nouveau, il n’y a pas assez de recul et la course est lancée au « repositionnement » de médicaments existants. La revue Sciences et Avenir nous présente le tableau des possibilités de lutte.

En attendant, laissons travailler ceux qui sont sur le terrain, au contact des malades, de leurs patients.

13/02/2022 : nous révisons ce billet : des antiviraux spécifiques commencent à être commercialisés. Il s’agit essentiellement du paxlovid (Pfizer). Avec la vaccination, l’espoir est là de maîtriser la pandémie.

Contribuables de l'Hérault

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Imprévoyance vs mauvaise gouvernance

L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.


Argos Panoptés déchaîné

Argos panoptès

« Non peripatos pro pedi ? » 

 Marche-t-il à pied ? Qui ? Le virus ? Oui, celui qui a déclenché une pandémie. Le premier cas est apparu à Wuhan officiellement le 16 novembre 2019.

Constat

Nous sommes entrés en pleine pandémie. Au début de janvier 2020, nous nous gaussions de ces chinois mangeurs de chauves-souris et de pangolins qui pataugeaient avec un virus inconnu. On ne savait pas que cette sale bébête allait venir jusqu’à nous et se répandre comme … la peste ! La Chine, c’est loin ! Des milliers de kilomètres, des terres à parcourir sur un certain chemin de la soie. Seulement, on a oublié que si le virus ne franchit pas naturellement plus de 2 m dans un postillon ou une gouttelette d’éternuat, un être humain contaminé peut prendre un avion. Le virus s’est installé dans un être à deux pattes capable de voyager très loin dans nos modernes monture que sont les avions, les trains, les automobiles. Et ainsi, ce chenapan de Corona-Virus ou SARS-CoV-2 a entrepris un long périple très tortueux. D’abord, il a fallu aller chercher, ce qui est normal, nos compatriotes bloqués en Chine, là où ils exerçaient leur métier d’expatriés ! Et on les a confinés 14 jours en deux voyages, en des lieux bien gardés et autrefois réservés à des vacances. Mais voilà, un malade venait de sauter plusieurs milliers de kilomètres aux frais de la Res Publica. Il y avait un ou plusieurs personnes contaminées.

Chez nos voisins italiens, il y avait des liens économiques très forts avec Wuhan et le temps que les autorités réagissent, il y avait des contaminations. A la fermeture des frontières, des petits malins ont atterri en Suisse, à Bâle plus exactement et on rallié Milan avec, dans leurs corps, le SARS-COV-2 ! On voit où en est actuellement l’Italie, saturée de malades, appelant au secours la Russie et ses Antonov géants. Le temps que les vols aériens cessent et les voyages de retour, la France et l’Espagne recevaient généreusement ce voyageur sans valises qui nous vaut une infestation majeure dans l’est de notre pays. Pédibus, à cheval, en voiture, en avion, SARS-Cov-2 a envahi l’Europe. La voie aérienne a largement contribué à l’extension de ce qui est devenu une pandémie majeure. Non, pas de peripatos pro-pedi ! La voie aérienne, mondialement !

La paralysie économique, rapide, de la Chine n’a pas été suffisamment analysée et aucune leçon n’a été tirée. Pourtant, des voix se sont élevées pour demander d’urgence la fermeture des frontières dès la mi-janvier. Comment a-ton répondu : fermer, confiner ? On s’est contenté de jalonner les jours en annonçant les étapes de la propagation du virus en France et dans le monde. Les ricanements on vite cessé mais il a fallu attendre le 17 mars 2020 pour qu’enfin, l’Union européenne se décide à décréter la fermeture des frontières de l’Europe ! Le confinement en France a débuté le 17 mars dernier ! Faute de pouvoir dépister les malade par pénurie de réactifs pour les tests, on a décidé de boucler tout le monde ! Les masques de protection se sont révélés introuvables ! Le gel hydro-alcoolique a dispararu des pharmacies. Le 16 mars 2020, le chef de l’Etat déclarait la guerre : nos sommes en guerre. Une drôle de guerre avec des soldats sans armes !

Les conséquences catastrophique pour notre pays

Les atermoiements, les coups de godille, les contradictions des uns et des autres ont eu pour conséquence la paralysie économique de notre pays ! On bricole à droite et à gauche, une ancienne ministre devenue candidate à la mairie de la capitale se met à parler ! Elle avait mis en garde dès le début de l’épidémie en Chine disait elle ! Cause toujours ! Et çà continue : manque de masques, manque de test pour dépister, rassemblements de supporters italiens pour un match de foot autorisés, etc.

Un grand rassemblement religieux dans l’est de la France essaime ses participants et le virus vers la région parisienne ! Le pays boit son activité économique paralysée : fermeture d’usines, fermetures de commerces, fermetures de marchés locaux dans les communes, au prétexte que quelques dans uns il n’y a pas eu respect des distances entre clients, etc. Une incohérence : on ferme les stations d’autoroutes, les conducteurs routiers sont privés de toilettes, de douches et de repas ; on ré-ouvrira en hâte quelques jours après !

La pénurie de masques est vite comblée dans les hôpitaux mais les soignants de ville, médecins, infirmiers.ères en manquent. Dans l’est, le mal empire, il faut faire installer un hôpital militaire de campagne équipé  en réanimation.

Cerise sur le gâteau : un éminent professeur de médecine de réputation internationale a observé qu’en Chine une molécule freinait l’évolution du virus : la chloroquine, plus connue pour ses qualités antipaludiques de longue dats (plus de 70 ans !). Il a obtenu des résultats dans son institut de Marseille. Il est victime d’une violente controverse de la part de ses collègues parisiens au prétexte qu’on manque de recul. Mal conseillé et incompétent en biologie, notre premier ministre décrète qu’il faut soigner les patients gravement atteints alors qu’au contraire, il faut attaquer la maladie au début !

Ici, à Montpellier, au CHRU, les essais cliniques sur cette molécule vont être continués. On n’a pas attendu le verdict négatif d’un quarteron de  mandarins parisiens ni l’appel désespéré du directeur des hôpitaux de Paris (APHP) qui voit arriver une situation de crise grave et la saturation de ses ressources ! Les ressources humaines en personnel soignant risquent de manquer !

Enfin, on apprend que des avions gros porteurs vont aller chercher en Chine les masques qui nous manquent ! Depuis combien de temps auraient-ils dûs être revenus avec leurs cargaisons ?

La chienlit, ça suffit !  Le monstre caricaturé ci-dessous ne doit pas avoir le dessus.

Un dangereux Corona-virus L'Agglorieuse
Un dangereux Corona-virus selon L’Agglorieuse

D’aprés le journal l’Agglorieuse n° 878 du 18 mars 2020

Père siffleur

Père Siffleur

Persiflez, persiflez, il en restera quelque chose

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