Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ?

Témoignage


Cette question me semble superflue, c’est une opinion personnelle mais je vais y répondre. C’est un grand privilège pour moi d’appartenir à la Nation française et d’en exercer les droits et les devoirs de citoyen français. Je me suis engagé dans un cycle de formation à l’IHEDN sur proposition du Haut-Fonctionnaire du Ministère où je servais. Merci à cet homme, officier supérieur (ER). Je ne regrette rien.

J’exige, au nom du principe d’égalité, la réciprocité de la part de mes concitoyens. De plus, je n’ai obtenu ce privilège qu’au terme d’une longue série de démarches qui ont abouti en février 1972 par un décret de naturalisation. Fils et petit-fils d’étrangers venus en territoire français en 1917 (en appui à l’effort de guerre français de la 1ère Guerre Mondiale), j’ai suivi dès l’école maternelle l’école laïque et républicaine. J’ai appris à l’âge de 6 ans que mes ancêtres étaient « les gaulois qui vivaient dans des huttes de bois » ! J’ai bénéficié en 1967 d’une bourse d’enseignement supérieur d’étudiant étranger (ma première bourse) laquelle m’a permis d’obtenir le grade de docteur en sciences biologiques (mention écologie). Compte tenu de ma position dans l’administration française (Ministère de l’Environnement, 1985), j’ai été sélectionné et présenté par le Haut-Fonctionnaire de Défense pour suivre à l’École militaire de Paris une session de l’Institut des hautes-études de la Défense nationale (IHEDN) et obtenir le titre d’Ancien Auditeur IHEDN (arrêté du Premier ministre). Puis j’ai été invité à suivre un stage de sensibilisation aux menaces d’investigations étrangères (visite de la DGSE l entre autres). Je suis aussi titulaire du grade de Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole (2013). Je milite naturellement, activement et bénévolement pour la défense nationale comme AA-IHEDN ainsi qu’au sein de la défense globale de la Nation, exerçant ma citoyenneté et, notamment, dans la défense de l’environnement. Je travaille aussi sur l’application de la laïcité aux religions qui ne la reconnaissent pas, aidé par une abondante documentation. C’est pourquoi je me suis porté volontaire de la réserve citoyenne de la Gendarmerie nationale (VRCGN).

Celui qui n’est pas fier d’être Français, d’avoir des devoirs et des droits, a toujours la faculté d’aller ailleurs ! J’exerce librement la religion que j’ai choisie tout en respectant celle des autres à qui je reconnais la même liberté. En France, personne n’empêche quiconque d’exercer la religion de son choix, à condition de ne pas vouloir imposer aux autres un système politico-religieux théocratique et rétrograde, au nom d’un passé contestable.

Le pouvoir temporel qui règne en France est celui de la République française et de ses lois. Nous sommes en démocratie. Aucune religion ne peut prétendre y exercer un pouvoir temporel et politique, la religion fait partie de la sphère privée de chaque individu.


Un Auditeur IHEDN 1985

Français et fier de l’être.




Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?

Essai

Il faut un long travail de remise à plat de notre fiscalité et un audit sans complaisance ni détours des privilèges indus car contrevenant au principe fondamental d’égalité qui fonde notre république. Cet audit doit s’appliquer aux hauts-fonctionnaires, membres de cabinets, ministres, députés et sénateurs. Il est nécessaire de débusquer les commissions, hautes-autorités, commissions inter-ministérielles, etc. qui coûtent cher par les prébendes, retraites dorées et autres avantages des hauts-fonctionnaires qui y siègent. Une évaluation citoyenne est absolument nécessaire du rapport coût-efficacité de telles instances, s’agissant d’argent public. Il y a là un gisement d’économies. Il est absolument indispensable que les rapports remis par les magistrats de le Cours des Comptes (nationale et régionales) soient suivis de sanctions sévères et de poursuites pénales notamment dans le cas des marchés publics et des avantages indûs (délinquants, receleurs, etc.).

Signature du Citoyen-Contribuable 34




Mur des cons : la Présidente du SNM condamnée

Logo Syndicat Magistrature

Nous observons

“Mur des cons”: l’ancienne présidente du syndicat de la magistrature condamnée pour injure à l’encontre du général Schmitt, père d’une jeune fille assassinée !

Enfin, justice commence à être rendue ! C’est le mensuel « L’essor de la Gendarmerie nationale » qui rend compte de la nouvelle !

Nous citons : « Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature (minoritaire, classé à gauche) a été condamnée, jeudi 31 janvier, pour “injure publique” envers le général (2S) Philippe Schmitt dans le cadre de l’affaire du “mur des cons”. Le parquet avait requis sa relaxe lors du procès qui s’était tenu en décembre dernier. La magistrate a été condamnée à 500 euros d’amende avec sursis, ainsi qu’à verser 5.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros au titre des frais de justice à Philippe Schmitt. (*) Général de l’armée de Terre, ce dernier est le père d’Anne-Lorraine, une élève journaliste assassinée dans le RER le 27 novembre 2007. ». Anne-Lorraine était une des Scouts de France. Scout un jour, scout toujours.

Les magistrats doivent rester intègres, impartiaux, apolitiques et juger en toute sérénité. Il en a en France. 15.000 €, c’est peu face la peine immense d’un père qui a perdu sa fille et qui a dû se battre contre un syndicat qui s’est permis de prendre des libertés inouïes.

Un VRCGN,
ancien Chef de groupe des Scouts de France


(*)”J’étais sur le ‘mur des cons’”, a expliqué le général Schmitt au site Boulevard Voltaire “parce que, suite au décès d’Anne-Lorraine, je me suis battu pour que d’autres jeunes filles et jeunes femmes ne connaissent pas le même sort qu’elle. J’ai été amené à porter un certain nombre de jugements et d’analyses qui ont eu l’heur de déplaire au Syndicat de la magistrature. Il m’a traité de con fasciste et a épinglé ma photo sur le fameux mur qui a été découvert en avril 2013.”


Argos Panoptés déchaîné

Argos Panoptes

aux mille yeux voit tout et entend tout !

Argos Panoptés




Affaire du “mur des cons”

L’affaire du « mur des cons » vient de connaître un premier épisode judiciaire. Mme Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature (minoritaire, classé à gauche) a été condamnée, jeudi 31 janvier 2019, pour “injure publique” envers le général (2S) Philippe Schmitt. C’est le mensuel « L’essor de la Gendarmerie nationale » qui a rendu compte de la nouvelle ! Mais qu’est donc que cette affaire ? Un magistrat condamné ! ? L’arroseur arrosé !

1 – Historique

« La révélation de ce panneau, sur lequel figuraient des images d’hommes politiques, de journalistes mais aussi de parents de victimes, avait fait scandale en 2013 ». (d’après le site du Figaro). Pour sa défense, Françoise Martres, poursuivie pour injures publiques, estime que ce panneau « n’avait pas vocation à être rendu public ». Mais le syndicat qu’elle présidait avait-il le droit, pour autant, de railler, dans un trombinoscope, des personnalités de droite ? « La garde des Sceaux juge impossibles des sanctions et a toutefois rappelé que « le devoir de réserve des magistrats supposait de la retenue ». ». Et nous ajouterons : la neutralité !

Il s’agit là d’une révélation du site « Atlantico » (selon Wikipedia). Un panneau portant plus d’une centaine de photos est découvert publiquement dans un local occupé par le syndicat de la Magistrature. Ce qui pourrait être « un canular de potaches marqués à gauche, un défoulement en réaction aux attaques anti-juges … » ne fait rire personnes, à commencer par ceux dont le portait figure sur ce « défouloir ».

Se sont donc retrouvés au mur Philippe Courroye, ancien procureur à Nanterre, qualifié de «fossoyeur du 92 [Hauts-de-Seine]» pour avoir protégé mordicus Jacques Chirac ou Liliane Bettencourt, mais surtout une ribambelle d’élus LR : Patrick Balkany, Eric Woerth, Patrick Ollier, Luc Chatel ou Christian Jacob. Tous n’ont pas eu maille à partir avec la justice de leur pays, mais le décor est planté : des magistrats de gauche raillent ouvertement des personnalités de droite. Mais dans un lieu privé ?

Selon le site de “Libération” (nous citons) «Les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM) constitueraient un lieu strictement privé, protection syndicale oblige : «Le panneau litigieux a été réalisé progressivement par certains membres de ce syndicat, à titre personnel. En outre, il n’a fait l’objet d’aucune diffusion de la part du syndicat ou en son nom. Le seul fait que le dit “mur des cons” se trouve affiché au sein des locaux ne suffit à démontrer qu’il constitue un affichage syndical.» En défense, le SM n’aura guère plus à ajouter, du moins sur les vices de forme. ».

Toujours selon « Le Figaro » (nous citons) « Les faits sont apparemment d’une simplicité biblique : un panneau de photos sous la mention “mur des cons“, donc injurieux. Mais pour caractériser l’infraction d’injure publique, c’est en fait bigrement complexe, lorsque les faits se sont produits au sein d’un local syndical. Les recours ont été nombreux, de la part du parquet, qui a requis le non-lieu, ainsi que du Syndicat de la magistrature. Voilà pourquoi le procès n’arrive que cinq années et demie après les faits, un délai incroyablement long. ». Madame Christiane Taubira mettra un certain temps à exprimer sa consternation et à condamner les faits.

2 – Conséquences

La justice est passée mais l’affaire ne semble pas terminée car après la condamnation, il y a les recours (appel et cassation). Il est plus que probable que celle sui est devenue « première vice-présidente adjointe au tribunal de Bordeaux » ne restera pas les bras croisés, c’est son droit le plus absolu. Aucun des sites internet qui ont rendu compte des péripéties judiciaires de cette affaire n’a rendu compte des moindre excuses ni regrets de l’inculpée-condamnée à l’égard des personnalités ayant fait l’objet de ce sinistre affichage. Les recours ont été nombreux, de la part du parquet, qui a requis le non-lieu, ainsi que du Syndicat de la magistrature. En arguant du caractère privé du lieu ! Mais arrive l’argument opposé : en invitant un journaliste dans ce lieu, le caractère privé n’existe plus ! Bien que le journaliste ait été invité à ne pas filmer le panneau.

Il s’agit là d’une affaire dans laquelle les citoyens respectueux des lois, comme nous, sont consternés à différents titres. Celui qui porte une robe de magistrat n’est pas un citoyen comme les autres. Il a un devoir de réserve qui doit lui interdire le moindre écart, lui qui doit juger les autres. Les canulars de ce style n’ont pas de droit de cité dans des locaux publics.

Car là est la question. Le devoir de neutralité des magistrats est évoqué sur un autre site de Libération, rendant compte du procès : « Le dernier jour d’audience a viré à la discussion théorique sur le devoir de neutralité des magistrats.».

En conclusion-épilogue

Madame Françoise Martres définitivemet condamnée.

Il faut espérer que tout ceux qui sont au service de l’État et particulièrement du pouvoir judiciaire en tireront les leçons les plus salutaires. Le devoir de réserve s’impose aux serviteurs de l’État.




Revoir les salaires des hauts-fonctionnaires à la baisse

Le rêve (illustration Wikipedia)

Il faut bien rêver un peu

Un scoop ! Un rêve ? Nos oligarques d’état concernés ?

Le salaire des hauts-fonctionnaires revu à la baisse ! ? Rassurez vous citoyens-contribuables de France et de Navarre, c’est une info qui date du 10 décembre 2009 et qui concernait la Grande-Bretagne (l’Angleterre et consorts).

J’ai fait un rêve, celui où nos oligarques super-rémunérés (ceux qui gagnent plus que notre Président de la République) voyaient leurs luxueux placards dorés perdre une partie de leurs dorures. Au fait, dans quelle tranche d’imposition figurent ces oligarques d’état ? Combien paient-ils sur la manne en fonds publics (vos impôts) ? A quoi servent les « comités théodule » qui servent de moelleux divans de siestes à certains ? A quoi sert un Directeur de la Banque de France alors que cette banque n’a plus aucun pouvoir pour gérer l’euro ?

Cette information venait de la célèbre association de contribuables « Contribuables Associés ». Cliquez sur ce lien.

Le rouspéteur de service
Astérix le Gaulois


Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines




Figuerolles : les travaux ont redémarré


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Information

Figuerolles autrement
Figuerolles autrement

Enfin, les travaux ont redémarré avec un changement d’entreprise. Il s’agit de la rue du Faubourg Figuerolles, sinistrèe par des travaux de modification de la rue et dont le chantier a été abandonné.

Les commerçants sont sinistrès. La repris des travaux est une bonne nouvelle pour tous les usagers et les commerçants excédés.

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Une caste dominerait la France ?

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Introduction

Selon un ancien numéro du Nouvel Observateur (Nouvel Obs : n° 2052 du 10 mars 2004, pages 14 à 29), les super-énarques seraient en accusation !. Le Nouvel Obs tire la substance de son dossier (pp. 14 à 18) d’un livre qui a été publié par l’écrivain Ghislaine Ottenmeyer sous le titre « Les intouchables » (3 mars 2004). Le jugement est dur, il vise le corps des fonctionnaires de l’ État, l’inspection des finances (IDF). Parce qu’ils sont sortis un jour dans les tous premiers de l’ENA (École Nationale d’Administration), « sans avoir à prouver ni leur courage, ni leur capacité de gestionnaires, ni leur charisme, ils se retrouvent à la tête de l’État ou de grandes entreprises. Pour quelques succès, que de désastres ! … ». Sont passés en revue un Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, plusieurs Premiers Ministres et Ministres (Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban Delmas, Michel Rocard et Alain Juppé) ainsi que de grands Commis de l’État très compétents. Figurent aussi de grands patrons à la compétence reconnue. Cependant, la caste a enfanté des dirigeants d’entreprises responsables d’au moins quatre « désastres économiques ».

Les corps de fonctionnaires

En 2004, le corps de l’IDF était qualifié de misogyne. Dans son interview, l’écrivain affirmait que « Seul le pouvoir les intéresse » et « ils détiennent le vrai pouvoir », une « caste arrogante qui est devenue un boulet pour la France. Depuis les années 1970, elle est totalement anachronique … » (à rapprocher des accusations d’arrogance portées contre les actuels dirigeants).

Nous n’en dirons pas plus, vous découvrirez le livre et l’analyse datant de 2004. Depuis, il y a eu 2017 et l’arrivée au pouvoir de l’un d’entre eux, Emmanuel Macron. Il intègre en 2004 l’IDF dirigée par M. Jean-Pierre Jouyet dont, selon Wikipédia « il devient l’un des protégés ». Le 26 août 2014, il devient Ministre de l’économie, de l’Industrie et du Numérique. Il démissionnera le 30 août 2016 pour se consacrer au lancement du mouvement « En Marche » et sera élu le 7 mai 2017 Président de la République sans avoir jamais exercé le moindre mandat électif ! Le taux d’abstentions au 2e tour est de 25,4%.

En octobre 2018 éclate la crise des Gilets jaunes qui jettera dans la rue et sur les ronds-points des milliers de Français excédés par la fiscalité !

Les intouchables d’état

Il semble que le Nouvel Obs ne lâche pas facilement le morceau. Quatorze ans après, l’écrivain Vincent Jauvert (journaliste au Nouvel Obs où il est spécialiste en investigation) publie « Les intouchables d’État : Bienvenue en Macronie » (Robert Lafont, 2018, 247 p.). C’est la suite logique du précédent ouvrage avec plusieurs cas supplémentaires car, depuis 2004, rien n’a changé. L’ouvrage est présenté en dernière page de couverture comme « Incarnée par Emmanuel Macron et édouard Philippe, une nouvelle noblesse d’État dirige la France. Une caste de hauts-fonctionnaires plus que jamais minée par l’entre-soi et par les conflits d’intérêts. ». Là encore, vous ne manquerez pas de lire cet ouvrage mais attention ! Par petites doses quotidiennes car l’énoncé des privilèges de ces « nouveaux aristocrates » donne vite la nausée (ou l’envie de recourir à la lanterne républicaine : pas de peine de mort ni de Robespierre au 21e siècle !). Nous conclurons avec la dernière phrase de la page de couverture « …Vincent Jauvert dévoile la face cachée de cette haute fonction publique qu’il est urgent de moraliser. ». Pourtant, je croyais naïvement que depuis la nuit du 4 août 1789, les privilèges étaient abolis.

Le plus privilégié de tous n’est pas celui que vous croyez, il ne gagne que 150.000 €/an. C’est le Gouverneur de la Banque de France (miracle : son salaire est publié) qui « reçoit une rémunération d’activité équivalente à celle de vice-Président du Conseil d’État » ! Ils sont donc deux à toucher la modeste somme de 283.000 euros bruts par an » auxquels s’ajoutent 67.716 euros d’indemnité « imposable » pour le logement. C’est de l’argent public que tous reçoivent, l’argent de vos impôts ! Et les autres IDF ?  Dans « l’Empire, pardon la République », de quoi se plaindrait-on, nous retraités aux pensions amputées de la CSG ?

Abraracourcix dit Le Croquant

A bas les privilèges !!!

Jacou le Croquant, un citoyen très en colère ! mais respectueux des lois républicaines

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Un gendarme se fait tabasser par un boxeur

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observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Information

Nous nous élevons avec indignation contre le tabassage d’un gendarme par un boxeur professionnel comme contre l’attaque d’un motocycliste de la police tombé au sol. Il est inadmissible que des manifestants respectueux de l’ordre républicain s’en prennent aux forces de l’ordre.

Qui frappe un policier ou un gendarme dans une manifestation commet un acte grave et devra en assumer les conséquences tout comme ceux qui cassent vitrines et automobiles sur la voie publique. Nous addirmons totalement immoral le fait de couvrir avec une cagnotte des faits délictueux.

Mais on est en droit de s’interroger sur le degré de formation militaire à la défense personnelle d’un policier ou d’un gendarme dans la mesure où ne sait pas se défendre contre un assaillant. Quelle est donc la formation en matière de sports de combat de nos forces de l’ordre ?

On peut aussi s’interroger sur la cyber-surveillance des réseaux sociaux par nos services de renseignement. Ces réseaux échappent à tout contrôle des instances gouvernementales.

Il convient d’y réfléchir. Dans la formation d’un karatéka, on apprend les mouvements pour éviter un combattant et le neutraliser en lui faisant très mal, sans le tuer. Le close-combat, çà s’apprend et ça se pratique !

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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La résilience citoyenne

Introduction

La pandémie qui a frappé notre pays, les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes (inondations, tornades, tempêtes, …) nous confrontent chaque jour au problème de la résilience des citoyens. Qu’est donc cette qualité qui nous permet de nous relever, de reconstruire, de repartir ? Comment des institutions républicaines nous permettent de faire face ?

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

en raison du sursaut qui a suivi,

parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire.

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN), un établissement public admnstratif (EPA) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La garde nationale

Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

3 – Les exemples étrangers

Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.

3.1 – La Suisse

La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1]. C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.

L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.

La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.

L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

3.2 – Le Sénégal

Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.

Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.

En conclusion

Le chemin à parcourir dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?


Un Auditeur IHEDN 1985

[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande.




La résilience de la Nation française et l’esprit de défense


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Info

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Nous nous sommes inspirés ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA .-SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

  • en raison du sursaut qui a suivi,
  • parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire..

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

Mais la résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tout lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur prusso-bavarois. La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de os jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent tout devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La Garde Nationale

« La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

J’ai fourni à mon association d’AA-IHEDN-LR un article de réflexion sur la future Garde Nationale, oeuvre de citoyen. Elle semble ne pas avoir abouti. Le problème est le manque de réservistes et le mauvais souvenir laissé en France par le terme « milice » ainsi que par des expériences historiques. La vigilance citoyenne s’est exercée à tort entre 1940-45 (Seconde guerre mondiale) et a laissé des cicatrices douloureuses (collaboration). L’ASAF fournit deux exemples étrangers à prendre en considération.

3 – Les modèles étrangers

Deux pays ont retenu l’attention de l’ASAF en matière d’engagement citoyen : la Suisse (modèle que j’ai cité) et le Sénégal (exemple récent).

3.1 – La Milice suisse

La Confédération Helvétique fait partie des pays dans lesquels l’esprit de défense et la résilience sont étroitement liés, résultat d’une civilisation ancienne de lutte pour son indépendance (serment du Grütli et Confédération des III cantons vers l’Etat fédéral de 1848).

La Garde Nationale suisse est un système de milice avec un service militaire obligatoire (hommes seulement) et une réserve opérationnelle. La Suisse propose à ses concitoyens des entraînement réguliers de mise en situation destinés à préparer des ripostes à des menaces sécuritaires. La Suisse dispose d’un système d’information et d’alerte en temps réel de la population. La population exerce une vigilance citoyenne permanente et discrète qui ne serait pas du tout du goût des Français (basé sur la délation).

3.2 – Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP)

Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP) est une réponse au constat fait de l’éloignement du citoyen des problèmes de sécurité du quotidien. Ce réseau comporte plus de 10.000 volontaires, acteurs de la sécurité.

Cette réalisation exemplaire a permis de faire nettement diminuer la délinquance tout en facilitant la remontée d’informations utiles. En particulier, la montée de l’islamisme radical a été contenue.

Ainsi un petit pays d’Afrique de l’Ouest donne l’exemple d’une relation étroite citoyens-police-gendarmerie.

3.3 – Et la France ?

Les auteurs de l’article publié par l’ASAF soulignent que la France en est aux balbutiements. Avec les différentes formes de réserves citoyennes (mal ou pas employées), par le maillage large du réseau et de leurs compétences, on est loin d’aider l’Etat à assumer ses missions :

  • préparer la Nation à mieux réagir en cas de nouvelles attaques,
  • rétablir les liens de confiance entre citoyens et institutions,
  • combattre les replis identitaires et communautaires,
  • lutter contre l’incivisme qui reste la première cause d’insécurité pour les Français.

A suivre dans l’intérêt supérieur de notre NATION.

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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