Le point sur la pandémie de COVID-19 due au SARS-CoV2

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Je ne retiendrais, dans un premier temps, que l’attitude des autorités responsables sur le plan national, ainsi que les caractéristiques de la maladie et ses conséquences économiques, afin qu’une telle situation ne puisse plus se reproduire. Cette analyse critique se fait au nom de la défense de l’intérêt national, en excluant toute référence idéologique ou partisane. Je réclame le droit à la liberté d’expression à laquelle tout citoyen français à droit.


Introduction

La crise sanitaire mondiale, la pandémie due au SARS-CoV-2, peut être abordée sous deux angles. Il y a le point de vue civil, celui du citoyen de base et celui des militaires sur l’origine du virus dont personne ne doute qu’il a vu le jour en république populaire de CHINE (RPC). Plus précisément, à Wuhan (province de Hubei). La version officielle situe son lieu de naissance dans un marché dit « aux fruits de mer », en réalité un gigantesque marché à animaux plus ou moins exotiques vivants ou morts. Chauves-souris, serpents, pangolins et autres bestioles mortes ou vives (encagées) sont offerts à la gourmandise locale. Ce marché n’existe plus, impossible d’y faire la moindre investigation épidémiologique, il a brûlé ! C’est dans ce marché que deux personnes (aujourd’hui décédées) auraient été contaminées.Un virus résultant du mariage entre deux virus animaux (provoquant des zoonoses) aurait sauté d’une cage (laquelle ?) sur un balayeur ou un chaland. De là, le virus se serait répandu à Whuhan provoquant un « Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) » baptisé ensuite SARS-COVID19. De là, le virus est parti porté par des individus contaminés qui ont voyagé à pied, en auto, en vélo, en avion, …

La découverte des germes pathogènes par Pasteur (un chimiste !) n’a été reconnue qu’au terme de longues polémiques attribuées, pour la plupart, à des causes idéologiques, à l’époque ou les médecins et les chirurgiens ne se lavaient pas les mains après avoir disséqué des cadavres et allaient ensuite voir leurs patients. De nos jours, un grand Institut de recherches reconnu internationalement rayonne depuis Paris et porte le nom du grand chimiste-biologiste, l’Institut Pasteur. Il a essaimé dans le monde. L’existence des micro-organismes et particulièrement les pathogènes n’est plus contestée.

Malgré tout, nous devons rester modestes devant notre ignorance de l’inconnu à l’instar de Winston Churchill qui déclarait, à l’issue de la seconde guerre mondiale :

« Dense et déroutant est le voile de l’Inconnu. Aujourd’hui, dans la pleine lumière des lendemains, il est facile de voir où nous avons été ignorants ou exagérément inquiets, où nous avons été négligents ou maladroits ».

Cette citation est toujours d’actualité. Le mois de novembre 2019, en Chine, dans la province de Hubei, plus particulièrement à Wuhan, une maladie émergeait qui allait se répandre dans le monde entier. Son origine animale de fait aucun doute bien que par la puissance de diffusion des médias, d’autres causes ont pu être avancées. La montée en puissance de l’infection la faisait passer au stade d’épidémie puis de pandémie.

Le virus est parti à la conquête du monde ! Il est passé par ici, il repassera par là ! Comme le furet de la chanson. Il a gagné l’Europe puis le continent américain.

1 – Le point de vue civil

Nous avons assisté à une véritable incurie de nos démocraties européennes, en particulier de nos gouvernants français, du plus haut sommet au bas de l’échelle, par ignorance et dogmatisme. Notre économie en a fait les frais comme notre population, conséquence d’un Président ignorant tout de l’épidémiologie et de l’écologie, matières qui ne pas enseignées à l’École Nationale d’Administration, école censée former nos plus hauts-fonctionnaires. Ce n’est pas innocent, certains citoyens ont raillé cette École Nationale des Ânes ! Ignorants tout de la biologie mais prétendant savoir ce qui est bon pour le citoyen, d’une arrogance peu commune !

Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétonsqui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.

1.1 – Les frontières ouvertes

Lorsqu’en décembre 2019, les premières informations sur l’épidémie arrivaient à nos médias, le gouvernement de la RPC confinait la ville de Wuhan et la province du Hubei mais curieusement des citoyens de la RPC pouvaient encore circuler notamment vers l’Europe et vers l’Italie où des voyageurs de RPC transitaient par Bâle et allaient en voiture vers Turin. Le 31 janvier 2020, aucun contrôle n’était fait sur les voyageurs arrivant de Pékin à Paris-Charles-de-Gaulle (un de mes amis en était et a témoigné. Lui et ses compagnons de voyage venant de Thaïlande changeaient d’avion à Pékin où ils ont été « épluchés ». Arrivé à Paris, rien : ils sont montés dans le TGV pour Montpellier sans avoir vu l’ombre d’un contrôle sanitaire, pas même une prise de température. Au même moment, l’inimitable porte parole du Gouvernement affirmait (sans rire !) que le virus n’avait pas de passeport ! Oui mais ceux qui ont ramené le virus à pied, de la Chine, en avion et en bus, eux avaient des passeports et auraient pu se heurter à un cordon sanitaire bien contrôlé. Nada, oualou, niemals : bloquer les frontières était politiquement, dogmatiquement, incorrect ! La réaction a été longue à venir ! Trop longue. On a confiné les ressortissants français évacués spectaculairement de Wuhan mais pas les pilotes d’avion et le personnel d’accompagnement.

Les frontières ont été laissées ouvertes, un rassemblement religieux à Metz de protestants évangéliques ou un match de football n’ont pas été interdits. La premier a eu des conséquences fâcheuses en répandant le virus sur notre territoire. Rapidement, les services des urgences de nos hôpitaux ont été saturés et nos EPHAD touchés.

1.2 – Les matériels et les places d’hôpital manquent

Ce sont les porteurs du SRAS-CoV-2, agent du CoViD-19, qui en débarquant en France, ont été responsables de la contamination qui a fait plus de 20.000 décès. La pandémie a été le révélateur du mal bureaucratique et de la désorganisation d’une pétaudière sans précédent ! Les uns et les autres, c’est si bête, s’exprimant et contredisant les directives venues d’en haut ou faisant du psittacisme ! Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. On a vu et entendu des ARS dire « attendre des décisions … » qui ne dépendaient que … des ARS ! Situation ubuesque ! Situation tragiques : des êtres humains en sont morts !

La plus haute autorité de la République, le Président Emmanuel Macron, a employé le mot « guerre ». Sommes-nous vraiment en guerre ? Qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes et quelle armée ? Qui sont les cadres de la Nation qui ont dirigé l’affrontement de l’ennemi ? Il n’y avait pas d’armes, pas de protections non plus. Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. Il ‘y avait plus de stocks stratégiques de masques, de bouses de protection, de gel hydroalcoolique, … en bref la pétaudière (la cour du Roi Pétaud et une porte-parole du Gouvernement si bête !, comme l’a raillée un de nos très spirituels chanteurs, notre Pierre Perret !).

L’hebdomadaire Marianne (n° 1211, 29 mai au 5 juin 2019) sous la plume de Mme Natacha Polony (p. 3) écrit « Pour l’heure et faute d’industrie pour produire les équipements nécessaires à notre protection contre la pandémie, l’État a fait le choix de bloquer l’économie en compensant par une indemnisation massive du chômage partiel. ». Une telle affirmation se base sur des faits, non sur une idéologie. La communication de l’État a essayé de convaincre la masse des citoyens par des affirmations mensongères sur l’inutilité des masques et vêtements de protection, des tests de dépistage, etc.

Il y a eu, depuis le sommet de l’État sous-évaluation de l’importance de l’épidémie, en marche vers la pandémie, et l’absence de mesures adéquates pour barrer la progression qui allait crescendo jusqu’à provoquer, en finale, l’immobilisation du fleuron de notre Marine Nationale, le porte-avions « Charles-de-Gaulle ». Mme la Ministre de la Santé (une médecin pourtant) déclarait « c’est une gripette » !

Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétons qui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.

La France a refusé de fermer ses frontières pour des motifs idéologiques, son gouvernement n’a eu d’autre choix que de décréter le confinement, dernière barrière contre la propagation qui s’accélérait. Son économie s’est paralysée alors que continuaient les graves pénuries de matériel de protection, de soins et un engorgement des services hospitaliers d’urgence et de réanimation avec une pénurie de matériels barrières. Il fallait dépister, nous manquions de tests. Il fallait des respirateurs, nous en manquions.

1.3 – La guérison par le confinement ?

La barrière consiste à éviter par tous les moyens le contact entre individus : c’est le confinement qui a été choisi. Pour empêcher la propagation du virus, on a verrouillé les habitants de notre pays chez eux. Le confinement s’est terminé, le virus ressurgit dans des « clusters », nous dirons en bon français des centres d’infection.

Enfin, nous avons eu des masques, du gel hydroalcoolique pour désinfecter nos mains. Nous avons eu aussi la paralysie de notre économie et la révélation de la désindustrialisation de notre pays qui a délocalisé la production de ses médicaments en Inde et en Chine. Nous avons eu aussi les querelles entre médecins et professeurs de haut-niveau.

1.4 – Les guerres pichrocholines

Les médecins chinois, faute de mieux, ont essayé des substances réputées pour leur action anti-virale dans d’autres maladies. Les lopinavir, ritonavir et remdesivir ont fait l’objet d’essais thérapeutiques. Une lourde controverse s’est installée entre les partisans de ces antiviraux et ceux de la chloroquine-hydoxychloroquine (Professeur Didier Raoult, Marseille). La polémique a encore enflé avec la dernière « étude » publiée par la revue Lancet. Cet article s’est révélé être une autre triste pantalonnade destinée à décrédibiliser l’emploi du traitement Raoult.

La triste révélation des conflits d’intérêt entre l’industrie pharmaceutique mondiale (Big-Pharma) et certains hauts-professeurs de médecine a été le clou du mauvais mélodrame qui s’est joué dans le paysage audio-visuel. Une molécule ancienne a été interdite du jour au lendemain. J’ai nommé l’hydroxychloroquine, un antipaludéen dérivé de la chloroquine. Ce médicament ne coûte que quelques centimes d’euro le comprimé, le professeur Raoult s’en est servi pour diminuer la charge virale du patient au début de sa maladie (et non en fin de vie !), en association avec un antibiotique (azythromycine) pour éviter une surinfection bactérienne. Il y a eu une levée de boucliers réclamant des essais thérapeutiques selon les règles avec administration à certains patients d’un placebo. Ce médecin a appliqué sa liberté de prescription et a soigné conformément au serment d’Hippocrate. Il a refusé l’administration d’un placebo (eau claire ou comprimé de maïs), il a tenté de soigner ses patients. Ses détracteurs ont proposé des molécules produites à grand frais (2.500 € la boite d’une semaine de traitement !). Depuis plusieurs mois, nous attendons les résultats des essais thérapeutiques officiels statistiques en aveugle des 4 molécules concurrentes. Anne, ma sœur Anne, ne voit-tu rien venir ? Je ne vois rien que la route qui poudroie … De l’eau est passée sous les ponts de la Seine, des malades ont été guéris (comment ?), des patients sont morts (après quel traitement) ? Cela n’a pas empêché la Commission européenne de commander pour 60 Millions d’€uros de comprimés à un membre de Big-Pharma, un traitement hors de prix dont l’efficacité n’a pas été prouvée ! Au secours, le virus revient ! Notre économie en a pris un sacré coup. L’Europe a fait un emprunt de 800 Milliards d’€uros dont une partie reviendra à notre pays pour relever une économie en ruines, triste conséquence du ralentissement économique dû au confinement. Certes, on nous promet que la France va re-localiser ses industries et se remettre à produire chez elle des produits stratégiques !

Peut-on faire confiance au chef qui nous gouverne ? La gestion de la crise résultant de la pandémie avec des comités de défense dont la composition nous laisse dubitatifs sur leur capacité à mettre en œuvre l’esprit de défense.

2 – Le point de vue militaire

La France, dans sa grande générosité, avait décidé de doter la RPC d’un laboratoire de haute sécurité dit P4 semblable à celui qui existe à Lyon. En effet, nombre de maladies, dont la grippe, ont leur foyer d’origine en Asie et notamment en Chine. Les scientifiques chinois souhaitaient disposer d’un outil de haute-sécurité pour manipuler et abriter des souches microbiennes hautement dangereuses ou le devenant suite à des manipulations génétiques provoquées. L’exemple dénoncé en 2012 par Science et Avenir ‘n° 781 mars 2012) nous montre ce qu’il est possible de faire dans ce domaine. Or, en République Populaire de Chine (RPC), rien n’est clair. Ce pays n’a pas un régime démocratique au sens où nous l’entendons. Il ne faut pas être naïfs.

2.1 – Histoire de P4

Les travaux du P4 de Wuhan avancent mais l’équipe de chercheurs français qui devait le vérifier et le remettre aux autorités chinoises ne partira jamais. L’armée de la RPC s’installe dans le labo. On ne saura pas ce qui s’y passe. La curiosité de la CIA des USA s’exerce, vite limitée dans ses investigations. Le gouvernement de la RPC est appuyée sur une armée populaire qui contrôle tout. Que peuvent faire des chercheurs même de très haut niveau, avec un outil très sophistiqué demandant une formation très pointue face à des virus dangereux ? Cette intervention de l’armée dans un équipement d’utilisation civile laisse planer de lourds soupçons sur une possible activité à des fins militaires soigneusement occultée.

Ce P4 est situé à environ 40 km à vol d’oiseau du marché aux fruits de mer de Wuhan mais, il existe à proximité du dit marché un laboratoire P2 (sécurité moindre).

2.2 – Questions sans réponses

Des questions se posent.

  • Le virus est-il le résultat d’une manipulation ?
  • Le virus a-t-il été transporté depuis le P4 vers le P2, sciemment ou inconsciemment ?
  • Le virus s’est-il échappé accidentellement vers le marché, à l’occasion d’une visite d’un chercheur chaland du marché ?
  • Pourquoi le médecin qui a le premier donné l’alerte au SRAS a-t-il été incarcéré et inculpé de diffuser des fausses nouvelles ?
  • Pourquoi une médecin chinoise a dirigé pendant plusieurs années à la tête de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) ?
  • Pourquoi les autorités de la RPC ont immédiatement fermé les linges aériennes intérieures à la déclaration de l’épidémie devenue pandémie et n’ont pas interdit les vols internationaux ?

Quand il a été établi qu’un nouveau virus circulait et devenait une pandémie, les autorités militaro-scientifiques de RPC se sont précipitées pour séquencer le virus SRAS-CoV-2. Pourquoi cette précipitations ? La séquence ainsi publiée est-elle réelle ? On sait que dans une séquence d’ARN de virus, il est possible de retrouver la généalogie du dit virus ! Y-a-t-il eu « bidonnage » de la séquence ?

Pour retrouver les séquences de virus supposés avoir été manipulés, il faut avoir séquencé les virus connus, notamment ceux des grippes qui ont tant intéressé les dirigeants militaro-communistes de la RPC. Au point de mettre la main sur le labo P4 de Wuhan initialement prévu pour l’étude des virus dont le continent chinois est si bien doté.

Une récente révélation vient jeter le trouble.

2.3 – Une chercheure chinoise transfuge

Le quotidien L’Indépendant du Roussilon a repris une information sur une chercheure transfuge de la RPC, Li Meng-Yan. C’est une virologue qui exerçais à Hong-Kong qui « était chargée par un supérieur d’étudier un « virus qui ressemble au SRAS » » (nous citons). Le journal poursuit « Après avoir mis en évidence que le nombre de cas augmentait de manière exponentielle, son superviseur lui a alors demandé « de garder le silence et de faire attention » ». C’est une petite main de la recherche et le monde scientifique occidental est dubitatif quand à ses affirmations « Selon elle, le coronavirus a été fabriqué en laboratoire, et n’a pas été transmis à l’homme par des animaux dans le marché de Wuhan. ».

Phylogénie du virus SARSCOV-2

Quand on connait les affirmations hostiles du président des Etats-Unis sur les responsabilités de la RPC, on peut douter de la thése officielle sur la contamination par un animal du marché de Wuhan. Il y aurait eu une imprudence, une mauvaise manipulation dans le labo P4. Le virus, par imprudence, a amené le virus au P2 proche du marché, des laborantins ont véhiculé le virus au marché voisin. Le mauvais emploi du laboratoire P4 par des chercheurs militaro-scientifiques insuffisamment formés éclaire d’un jour nouveau cette hypothèse. N’oublions pas « Ce qui se passe en Chine est pour le moins opaque ! ». Le civil est au service du militaire. Il ne faut pas être naifs.

Tous ceux qui ont analysé l’emploi d’armes chimiques ou biologiques savent qu’elles peuvent se retourner contre leur émetteur ! On ne plaisante pas avec la sécurité des laboratoires de recherches. La sécurité ne se décrète pas, elle se vit. Comme l’esprit de défense : on l’a ou on l’a pas. Ce qui nous amène à analyser l’attitude des autorités nationales françaises.

3 – La France et la pandémie

Arrivés à ce niveau de notre propos, il nous faut reconnaître, en dehors de toute conception dogmatique ou partisane, que la structure de l’Europe est inachevée. Les tentatives d’intégration d’une défense et d’une sécurité européenne n’ont abouti que partiellement. Les frontières dites de Schengen ferment et ouvrent de manière assez erratique ! Or, en présence d’un virus inconnu qui a commencé à se répandre en Europe, la mesure barrière numéro UN est la fermeture énergique et immédiate des frontières. A défaut de la fermeture européenne, la fermeture immédiate au niveau national s’imposait. Des raisons dogmatiques, partisanes, ont empêché cette barrière numéro UN. Le virus a pénétré et voyagé, sans passeport (un virus, c’est si bête, n’en a pas) certes, mais les porteurs eux, en ont et on aurait pu contrôler les voyageurs en provenance du foyer de départ de la pandémie.

3.1 – Pouvait-on prévoir ce qui est arrivé ?

Pouvait-on prévoir ? Non répondent nos autorités civiles. On ne peut prévoir l’imprévisible ! Pourtant les avertissements n’ont pas manqué. Mais ils ont été délibérément ignorés ? Est-ce parce que ces avertissements venaient de haut, des « Hauts-Képis » de l’Armée française ? Gouverner c’est prévoir disait Adolphe Thiers, c’est devenu un adage populaire.

Depuis 12 ans, « par des voies autorisées et les plus hauts-képis de l’armée française », nos hommes politiques étaient prévenus. Le pouvoir civil avait été mis sous pression par plusieurs « Livres blancs ». Selon Philippe de Villiers (p. 59), « ils auraient dû savoir. Qui « ils » ? Ce sont selon lui « les cercles des jocrisses au pouvoir », qui, la main sur le cœur, nous assurent, pour se dédouaner de leur impéritie, de leur incurie, de leur inertie « Nous ne savions pas … nous ne pouvions pas savoir. Comment prévoir l’imprévisible ? ».

Ils auraient dû savoir, si leur éducation, faite dans les écoles préparatoires à l’ENA (Institus d’études « politiques ») et les enseignement qu’il y ont reçu, n’en avaient fait des jocrisses imbus de leur toute-puissance ! Ils nous ont pris pour des bestiaux doux, polis, bien tranquilles, … Nous citons les avertissements que nous avons pu trouver dans la citation que fait Philippe de Villiers (2020).

Nous évoquons aussi les livres blancs de la Défense Nationale (2007, 2008, 2013, …). Ces livres blancs soulignaient la menace virale comme un risque majeur pour la France. Ces ouvrages sont le fait de militaires tout comme les rapports des Anciens Auditeurs de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale [IHEDN] ». Ces derniers associent militaires, fonctionnaires et membres de la société civile. Il n’y a pas d’imprévisible.

Le livre blanc de 2007 comporte un premier avertissement, adressé à tout l’appareil d’État qui n’en a pas tiré le moindre enseignement.

« L’accroissement de la mobilité de la population favorise l’extension des aires de diffusion de certaines maladies, ainsi que la propagation d’épidémies diverses […]. Le service de santé des armées et ses capacités de recherche sont ainsi régulièrement mobilisés pour faire face à ce type de situation. La dernière épidémie d’Ebola survenue en 2015-2016 dans les pays fragiles d’Afrique de l’Ouest a démontré combien la densification des flux pouvait compliquer le confinement des grandes crises sanitaires, au point de devoir faire appel à la communauté internationale. Le risques d’émergence d’un nouveau virus franchissant la barrière des espèces ou échappant à un laboratoire de confinement est réel. De même, l’interconnexion des filières alimentaires génère des risques sur la santé humaine et offre un terrain propice à d’éventuelles action « agro-terroristes ». Plus grave encore, la diffusion des bio-technologies pourrait permettre à des groupes terroristes de conduire des attaques biologiques sophistiquées. ».

C’est clair, sans ambiguïtés, le pouvoir civil est averti, les spécialistes de la « Défense Nationale » classent le risque de pandémie comme « très haut ». Il auraient été traités de « cassandres ».

Le livre blanc de 2013 disait :

« les risques naturels, sanitaires et technologiques susceptibles par leur ampleur de désorganiser nos sociétés ». […] en matière sanitaire, la circulation des personnes et des marchandises, la concentration des populations dans les mégalopoles et la défaillance des systèmes de santés dans certaines zones favorisent la survenue de crises majeures. Le risque existe notamment d’une nouvelle pandémie hautement pathogène et à forte létalité. ».

A bon entendeur, salut. Cause toujours, …

Et ailleurs, existe-t-il aussi des cassandres ?

Aux USA, les services de renseignement (CIA) ont aussi adressé à leurs autorités (Département d’État) des alertes semblables. Dans un rapport de 2005 curieusement intitulé « Comment sera la monde en 2020 », la situation pandémique actuelle (nous y sommes, en 2020) et ses conséquences « sont décrites avec une acuité saisissante ».

Même Bill Gates (et sa fondation « Bill et Melina Gates ») traité d’« apprenti sorcier, avait tiré la sonnette d’alarme :

« Des gênes pathogènes, apparus dans la nature […] et se propageant rapidement, pourraient tuer trente millions de personnes en moins d’un an. ».

Il nous semble que, plus nous approfondissons notre étude, plus il nous semble y avoir une méfiance congénitale (ENA ?, etc.) à tout ce qui vient de notre Armée Nationale (Air, Terre, Mer, Cyber). Nous osons espèrer qu’il ne s’agit pas de bêtise idéologique ! Nous pensons que ceux qui nous gouvernent actuellement sont des banquiers ou des financiers qui ne lisent pas les livres blancs. Ils ont une formation « politique », ils sont passés par les classes littéraires (philo, …). Les sciences naturelles et la biologie sont un vieux souvenir effacé. L’esprit de défense, qu’est-ce que c’est que ce « militarisme » ?

Pour combattre un ennemi et lui déclare la guerre, il faut le connaître et employer les moyens appropriés. Faute de celà, on fait appel à des comités de scientifiques pour « se couvrir« . Et on aboutit au confinement, faute de mieux car les hôpitaux qu’on a désossé sont embouteillés ! On n’a pas prévu ! On manque de tout !

3.2 – Le confinement : les conséquences

Le confinement : ultime barrière, on enferme les gens chez eux, la pandémie ralentit, peu à peu mais les conséquences sont lourdes. Sur le plan économique, l’économie est en ruines ! Des PME sont au bord de la cessation de paiement, le monde du spectacle est au bord de l’agonie (sauf quelques privilégiés).

On a découvert l’étendue de la désindustrialisation de la France, phénomène qui a progressé encouragé par les gouvernements précédents (l’actuel chef de l’état en était le Ministre des Finances et de l’Industrie !). On ne produit plus en France les molécules de base, leur production est confiée à l’Inde et à la Chine. La dernière usine française de fabrication de masques est sur le point d’être fermée par ses propriétaires américains ! Le Gouvernement dispose d’une porte-parole atteinte de psittacisme et ses initiatives sont pour le moins du ressort de la bêtise crasse assortie d’une arrogance peu commune de donneuse de leçons !

On a découvert les Comités de défense du Gouvernement composés de ministres dont on ignore s’ils connaissent l’esprit de défense et la notion de défense globale.

3.3 – Un institut bafoué : l’IHEDN

La Défense est globale, ce concept est fondamental. Il est rappelé dans l’histoire de l’Institut de Hautes-Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Je cite :

«[…] à partir de la Ve république, l’Institut devient le lieu d’explication d’une défense devenue globale et permanente. La priorité n’est plus de former des spécialistes, mais d’initier aux questions de défense des cadres de l’État et du secteur privé. Accomplissement d’une démarche menée sous l’égide du concept global, l’IHEDN est placé sous la tutelle du Premier Ministre en 1979. Il devient le foyer du rayonnement de l’esprit de défense. En 1997, l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale devient établissement public administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. ».

Ces principes sont-ils respectés ? Le Président de la République et son Premier Ministre disposent avec l’IHEDN d’un instrument qu’ils n’ont pas utilisé. À quoi pouvons nous servir ? Or, nous affirmons haut et fort que le concept de défense recoupe l’ensemble des domaines stratégiques de notre pays. Cela concerne, bien sûr, les matériels militaires de haute-technologie conçus et fabriqués sur le territoire de notre nation mais aussi la santé publique. La crise de la CoVid-19 a révélé les domaines stratégiques dont nous avions abandonné la maîtrise, notamment celui de la santé et des productions pharmaceutiques et médicales.

3.3.1 -L’ordonnance de Gaulle 1959

C’est l’ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959. Elle a été entièrement abrogée, titre par titre, article par article.

3.3.2 – Le Code de la Défense 2009

Rappelons les première lignes de ce code :

« La stratégie de sécurité nationale a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation, notamment en ce qui concerne la protection de la population, l’intégrité du territoire et la permanence des institutions de la République, et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter. L’ensemble des politiques publiques concourt à la sécurité nationale »

3.3.3 – L’IHEDN et la gestion de la Crise

Le Président de la République, chef de l’État, convoque un Conseil de Défense (composé d’énarques, des anciens de l’école Nationale d’Administration -ENA). Pour gérer la crise, le Premier Ministre fait aussi appel à des énarques. Les spécialistes en gestion de crises, connus, n’ont pas été consultés. Nous, AA-IHEDN, sommes ignorés ! Nos entrées à l’ENA sont très rares. Or, elles devraient être de droit dans l’enseignement des futurs énarques, comme des notions de biologie et d’écologie. L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale est nommément cité (Chapitre II : Institut des hautes études de défense nationale Article L1132-1).


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985




On a créé un super-virus tueur en 2012


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Nous observons, nous avons l’oeil !

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Journal Sciences et Avenir

On a créé un dangereux super-virus tueur

Sciences et Avenir : Mars 2012, n° 781 titrait en page de couverture « On a créé le virus le plus dangereux du Monde ». Et les questions sont posées « Pourquoi les chercheurs ont manipulé ce mutant de la grippe H5N1 ? Comment éviter qu’il s’échappe du laboratoire ? » et le professeur Luc Montagnier (prix Nobel) affirme « Ce genre d’entreprise n’aurait jamais dû être menée » !

J’ai retrouvé ce document en classant mes archives. Jamais je n’aurais pu imaginer, 8 ans après, que ce trimestriel prenait toute son actualité.

« Est-il interdit d’interdire ? »

Dominique Leglu pose la question (page 3) et nous informe qu’un moratoire a été organisé sur une base volontaire par 30 chercheurs, devant le danger potentiel des plus récents travaux effectués par certains d’entre-eux. Est concerné « un mutant du virus de la grippe aviaire devenu à la fois virulent ET contagieux (entre mammifères). Autant dire un supervirus-tueur. ». Avec le recul et la situation de pandémie que nous vivons depuis la fin de 2019, cette citation prend toute sa saveur ! Voyons plus loin dans la revue.

« Fallait-il manipuler H5N1 ? »

C’est le titre de l’article de fond (pp. 8 -14). Cet article nous révêle la photo et l’identité de Ron Fouchier, chercheur au centre Erasmus Medical Center de Rotterdam (Pays-Bas). C’est le chercheur qui, avec son équipe, est parvenu à rendre le virus de la grippe aviaire H5N1 « contagieux par voie aérienne chez ce mammifère qu’est le furet (et donc potentiellement chez l’homme [espèce humaine] ». Un site Wikipedia récapitule ce qui touche à la grippe aviaire. Cliquez sur ce lien.

Les conséquences des manipulations

Les manipulations génétiques sur de tels micro-organismes sont difficiles à concevoir pour nos gouvernants formés à l’ENA.

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Le veilleur et lanceur d’alerte




La bête noire


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen
https://www.youtube.com/watch?v=UzqGisza9lc

Cliquez sur la boite de gauche pour écouter la docteure Martine Wonner, députée transfuge de LREM.

La bête noire du Gouvernement : les médias indépendants

Un de mes amis, merci à sa vigilance, m’a envoyé un courriel (mail) me donnant l’adresse d’une interview de la docteure-députée Martine Wonner. Ce film est diffusé par Facebook et il est impossible de le télécharger pour conserver la preuve sur notre ordinateur, au cas ou !

J’ai ainsi découvert le site racine de YouTube (cliquez ce lien) et la possibilité de rechercher sur YouTube. Vous remarquerez en haut et au centre de l’écran une zone où vous pouvez taper, comme je l’ai fait, « Martine Wonner ». Et, là, suprise, arrivent des vidéos dont la majorité sont des interviews de la docteure Martine Wonner sur Sud-Radio et les interviews d’André Bercoff. Une des bêtes noires du gouvernement, un média indépendant ? Une sacrée lionne qui rue dans les brancards !

Une mine d’or de témoignages qui ne font pas plaisir (un euphémisme ?) au Gouvernement !

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Le compte engagement citoyen

Le Compte Engagement Citoyen (CEC) : valorisation du bénévolat associatif

Le Compte Engagement Citoyen (CEC) a pour objectif de recenser et de valoriser les activités citoyennes et permettre notamment aux bénévoles associatifs d’acquérir des droits à la formation.1 Par la Charte des engagements réciproques, l’État s’est engagé à donner une impulsion à la formation des bénévoles. Vous pouvez visionner le Webinaire : https://www.youtube.com/watch?v=zD1Y7BMDGUw&feature=youtu.be

Depuis les années 1980, un soutien est directement apporté aux associations pour les plans de formation des bénévoles qu’elles initient, par le Fonds pour le développement de la vie associative. Désormais, la loi du 8 août 2016 dite « Travail » prévoit également la gratification des individus les plus engagés.

1 – Qui est concerné par le CEC ?

Le CEC s’adresse à tous les dirigeants d’association (si les conditions de durée et d’engagement sont remplies), quel que soit le statut professionnel, y compris les retraités … et les droits acquis peuvent être utilisés même à la retraite. Huit activités bénévoles permettent d’acquérir 20 heures sur son CEC :

  • les activités de bénévolat associatif,
  • le Service Civique,
  • la réserve militaire opérationnelle,
  • la réserve civile de la police nationale,
  • la réserve sanitaire,
  • l’activité de maître d’apprentissage,
  • le volontariat dans un corps de sapeurs pompiers.

Ce sont les seules, pour le moment, qui sont concernées.

2 – Conditions pour en bénéficier

Pour y avoir droit comme bénévole associatif, il faut siéger dans l’organe d’administration ou de direction de l’association ou participer à l’encadrement d’autres bénévoles, et ce, pendant au moins 200 heures au cours de l’année civile dans une ou plusieurs associations, dont au moins 100 heures dans une même association.

Ces associations doivent :

  • être régies par la loi du 1er juillet 1901 relatives au contrat d’association ou inscrites au registre des associations en application du droit local applicable dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle ;
  • être déclarées depuis plus de 3 ans au moins et disposer à ce titre d’un numéro RNA (Répertoire National des Associations) ;
  • disposer d’un SIREN et avoir été déclarées sur le portail « Le Compte Asso » ;
  • avoir l’ensemble de leurs activités mentionnées au b) du §1 de l’article 200 du Code général des impôts (organisations d’intérêt général).

Ces conditions doivent être remplies sans exception.

3 – Pour quels droits à la formation ?

Depuis le 1er janvier 2019, date de la monétarisation du Compte Personnel de Formation (CPF), le titulaire se voit allouer sous réserve d’élibilité, un forfait de 240 €uros sur une année civile (soit un total de 720 €) utilisables pour s’inscrire à des formations.

Pour les actifs (salarié, demandeur d’emploi, agent public, indépendant), ce forfait s’ajoute aux droits de formation acquis sur leur compte personnel de formation, pour les formations qui les intéressent : formation professionnelle, (VAE, bilan de compétences, formation pour reconversion professionnelle) ou formation sur leur activité associative.

4 – Nécessité d’une déclaration et d’une validation

L’activité bénévole étant inconnue de l’administration, le bénévole doit la déclarer s’il est intéressé par le dispositif. Cette déclaration s’effectue par voie dématérialisée (Internet) sur « Mon compte bénévole  » : https://www.associations.gouv.fr/le-compte-benevole.html.

Il peut transmettre autant de déclarations que d’associations éligibles dans lesquelles il est investi. Pour le bénévolat de 2018, la déclaration était possible jusqu’au 30 juin 2019. Les activités bénévoles associatives réalisées en 2019 peuvent être déclarées jusqu’au 30 juin 2020 et validées jusqu’au 31 décembre 2020.

La déclaration d’un membre sera automatiquement transmise au dirigeant de son association qui sera désigné comme « valideur CEC » ou qui en choisira un parmi les membres de son conseil d’administration ou de son bureau sur le « Le compte association » : https://www.associations.gouv.fr/valideur-cec.html.

Le valideur devra attester de l’éligibilité du bénévole avant le 31 décembre 2020. Par précaution, le bénévole a tout intérêt à s’assurer qu’un dirigeant s’est bien identifié comme tel sur « Le compte assoc » de son associations pour y recevoir sa déclaration.


D’après l’article publié par Jean-Christophe Beckensteiner
(Trimestriel La Défense n° 197 Mars-Avril 2017, p. 67)
Revu et complété par Citoyens34


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Signature du Citoyen-Contribuable 34




Monsieur Gérald Darmanin n’est pas noble

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous observons et nous informons

Les commentateurs des radios périphèriques persistent dans leur erreur : ils qualifient, surchargent le patronyme de Monsieur Gérald Darmanin avec une particule.
Soucieux de précision et d’exactitude, le Père Siffleur, en bon républicain et citoyen de l’Hérault, respecte l’intégrité des patronymes. Monsieur Darmanin n’a sollicité, à notre connaissance, aucun droit à faire reconnaître la moindre noblesse héréditaire en faisant ajouter un « de » entre son prénom Gérald et son nom Darmanin. Donc, pas de de !
Nos félicitations pour sa ré-élection comme maire. Monsieur le Ministre-Maire. Pour combien de temps ?
Père siffleur

Père Siffleur

Persiflez, persiflez, il en restera quelque chose

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Dans les Ehpad, la cise du CoViD19 a eu des effets délétères

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire


Info

Article republié du site The Conversation

Lisez l’article d’origine : cliquez ce lien


Dans les Ehpad, la crise du Covid-19 révèle les effets délétères des politiques d’austérité

Une soignante prend la tension d’une résidente, mi-avril, à l’Ehpad de Korian Vill’Alizé, à Thise (Doubs), où le Covid-19 a tué 26 personnes en quelques semaines. Sébastien Bozon/AFP

Laura Nirello, IMT Lille Douai – Institut Mines-Télécom et Ilona Delouette, Université de Lille

Récits apocalyptiques sur la situation au sein des Ehpad, flambée de morts (plus de 9000 décès estimés au 03 mai 2020)… La pandémie du Covid-19 révèle plus que jamais les difficultés traversées par le secteur.

Dénoncée par les professionnels de ces établissements depuis plusieurs années, la crise des Ehpad – établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – met en lumière les impasses des politiques d’austérité et de budgétisation appliquées à la santé et à la prise en charge de la dépendance.

Le statut d’Ehpad est créé en 1997 au moment où le gouvernement entérine, après vingt ans de débats, l’idée d’une prise en charge de la dépendance par la Sécurité sociale. Il s’appuie alors sur un certain nombre de raisons d’ordre techniques, et en particulier l’incertitude face aux développements des coûts de la dépendance, et donc à sa budgétisation à long terme.

En 1997, c’est donc une prestation d’aide sociale, gérée par les départements qui est mise en place (la prestation spécifique de dépendance, PSD, depuis remplacée l’allocation personnalisée autonomie, APA).

Une impossible dissociation du cure du care ?

Cette séparation de principe entre la prise en charge de la santé financée par la Sécurité sociale et la dépendance financée par les départements se confronte directement à la réalité des situations. Comment en effet séparer ce qui est relatif au soin (cure), de ce qui relève du prendre soin et de l’accompagnement des personnes dépendantes (care) ?

Cette dissociation tient d’autant moins face à la grande dépendance que celle-ci nécessite une prise en charge médicale en établissement. Or, c’est pour faire face à l’afflux des personnes en grande dépendance que le statut d’Ehpad est créé : il ouvre, en effet, des droits aux financements publics de l’assurance maladie et des départements.

Le financement des Ehpad repose alors sur une tarification ternaire selon une catégorisation théorique des dépenses (soins médicaux, dépendance, hébergement), alimenté par des acteurs publics qui sont tous sous contrainte budgétaire.

L’hébergement est financé par le résident et sa famille. Les « soins médicaux » sont financés à 100 % par l’assurance maladie, via l’agence régionale de santé (ARS), et la « dépendance » est principalement financée par les Conseils départementaux. Les ARS sont contraintes par les enveloppes fermées votées annuellement lors de la loi de financement de la sécurité sociale, alors que les Conseils départementaux le sont par les transferts provenant de l’État dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie.

Une médicalisation à moindre coût

Dans le cadre des politiques d’austérité imposées au secteur hospitalier, les régulateurs de la santé ont progressivement cherché à sortir les dépenses liées aux personnes âgées dépendantes des comptes de l’hôpital. Ainsi, en dix ans (2006-2016), selon l’IGAS, plus de la moitié des lits en unité de soin de long séjour (USLD) accueillant des personnes très dépendantes dont l’état nécessite une surveillance médicale constante a été convertie en places d’Ehpad. Les personnes âgées en perte d’autonomie ont dû suivre le mouvement et ont été orientées vers les Ehpad. L’État a également misé sur l’aide à domicile et les résidences autonomie pour les personnes les plus autonomes. Cela a permis de limiter la création de nouvelles places en Ehpad.

Les financements des Ehpad sont négociés dans le cadre de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) fixant, pour cinq ans, un niveau moyen de dépendance et de pathologie des résidents : charge aux établissements de rester dans ces moyennes en contrôlant les entrées et les sorties des résidents en fonction de leur niveau de dépendance.

C’est par ce biais que les financeurs ont poussé les Ehpad à se spécialiser dans la grande dépendance en accueillant les personnes exclues du milieu hospitalier et plus assez autonomes pour le domicile et les logements intermédiaires. Ils tendent ainsi à assumer la charge d’un public aux pathologies de plus en plus nombreuses : plus d’un tiers des résidents est atteint de la maladie d’Alzheimer avec des difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne (90 % des résidents ont besoin d’une aide à la toilette ; les entrées sont de plus en plus tardives (85 ans et 8 mois) et les durées de résidence en Ehpad plus courtes (2 ans et 5 mois), d’après les données de la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, une direction de l’administration centrale des ministères sanitaires et sociaux).

Malgré cette évolution du profil des résidents accueillis, les moyens ne suivent pas. Selon la DREES, alors que les Ehpad accueillent aujourd’hui des résidents proches en termes de besoins de ceux accueillis en unité de soin de long séjour (USLD), le taux d’encadrement y est de 0,62 équivalent temps plein par place contre 1,1 ETP par lit en USLD.

De plus, alors que le personnel en USLD est principalement composé d’infirmiers, de gériatres et d’aides-soignants, alors que dans les Ehpad, seul un médecin coordonnateur est présent. Et encore, il l’est à temps partiel, car il intervient dans plusieurs établissements. De même, les infirmiers sont peu nombreux (5,8 pour 100 résidents) et sont absents la nuit, alors qu’ils sont présents 24h/24 en USLD. Le personnel des Ehpad est principalement composé d’aides-soignants et d’agents de service, très certainement totalement dévoués, mais peu formés aux tâches réellement effectuées et bien sûr non rémunérés en conséquence.

Dégradation des conditions d’accueil et de travail

Les Ehpad se retrouvent face à un manque chronique de moyens venant des financeurs publics. Dès lors, sans surprise, face à l’urgence des situations et à la prégnance des besoins, le glissement des tâches est inévitable : les salariés se retrouvent à réaliser des actes qui ne correspondent pas à leurs qualifications, mais qui sont essentiels à la bonne prise en charge et à l’accompagnement adéquat des résidents (les agents de service aident aux toilettes et les aides-soignantes réalisent des soins médicaux). Tout cela est découplé de niveaux de rémunération qui restent faibles, rendant le secteur peu attractif et se traduisant par des difficultés de recrutement dans la plupart des Ehpad, amplifiant encore le faible taux d’encadrement dans les établissements.

Les conditions de travail sont rendues d’autant plus difficiles que le développement de pratiques managériales, conséquences de la volonté de maîtrise des dépenses publiques, a conduit à une injonction à la rentabilité des Ehpad. Ces mutations vont à l’encontre de l’esprit fondateur de ces structures. En effet, héritiers des maisons de retraite, ces établissements sont aussi des lieux de vie où les besoins relationnels liés à l’hébergement (lingerie, restauration), à la relation individualisée et à la sociabilité sont nombreux (care).

Or, dans une volonté de rationalisation de l’activité qui va de pair avec la chasse aux coûts, le travail est « industrialisé », les tâches normées et les cadences augmentées. C’est la chasse aux temps considérés comme « improductifs », c’est-à-dire au « bonjour » et au « comment allez-vous ? » du matin, à la discussion apaisante du soir, finalement, à l’ensemble de tous les aspects relationnels.

Les instances publiques privilégient dans les indicateurs de financement des établissements les tâches censées refléter rigoureusement la productivité de l’activité : le nombre de toilettes ou encore le nombre de repas servis ! Cela renforce le phénomène de déshumanisation des conditions de vie dans les établissements qui deviennent progressivement des « mouroirs ».

La dépendance, un enjeu de Sécurité sociale pour sortir de la crise

Cette situation, très alarmante en temps normal, en particulier pour des raisons éthiques et de justice sociale, devient dramatique en cas de crise sanitaire. C’est particulièrement le cas aujourd’hui avec la crise du Covid-19. Alors que le virus fait des ravages dans les établissements, les Ehpad manquent de personnel médical pouvant prescrire et administrer les médicaments nécessaires à la survie cognitive des résidents, mais aussi à leur fin de vie (Midazolam, Perfalgan). Les personnels qui ne sont pas considérés comme des soignants ont subi le temps de réaction des pouvoirs publics pour distribuer le matériel de protection, pourtant si crucial pour protéger les résidents à hauts risque. Et alors que ceux-ci sont enfermés dans leur chambre, que les visites sont interdites, les personnels ne disposent pas du temps nécessaire pour les rassurer et les accompagner dans cette épreuve.

Cette situation tragique appelle à repenser en profondeur le modèle des Ehpad comme maints rapports l’on déjà proposé (Mission Flash Iborra-Fiat en 2018, rapport Libault en 2019). Or, ces questions sont liées aux manières de financer le secteur.

Alors que les différents travaux évaluent les besoins en financement des Ehpad entre 7 et 10 milliards d’euros, construire une prise en charge de la dépendance au sein de la branche santé accompagnée d’une augmentation de ses ressources en fonction des besoins, aurait l’avantage de renoncer à l’impossible dissociation du cure et du care, établie jusqu’ici pour des raisons budgétaires, et qui a montré ses limites tant pour la gestion des hôpitaux que pour celle de la dépendance.

Laura Nirello, Maitre-assistante en économie, IMT Lille Douai – Institut Mines-Télécom et Ilona Delouette, Doctorante en économie, Université de Lille

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Contribuables de l'Hérault

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Contribution validée par le modérateur.

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Qu’a-ton appris de l’analyste génétique du virus ?

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Article republié avec l’autorisation de et d’après « THE CONVERSATION France »

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Qu’a-t-on appris de l’analyse génétique du coronavirus?

Travailler sur les virus requiert de bonnes protections. Pixnio, CC BY-SA

Meriadeg Le Gouil, Université de Caen Normandie

Meriadeg Le Gouil est enseignant-chercheur au GRAM 2.0 (Groupe de recherche sur l’adaptation des microbes), EA2656 de l’Université de Caen Normandie et au laboratoire de virologie du CHU de Caen. Il est spécialiste des coronavirus humains et animaux, avec un intérêt particulier pour les coronavirus de la faune sauvage et les virus émergeants circulant chez les chauves-souris : l’ordre de mammifère hébergeant la plus grande diversité de ce type de virus. Dès qu’un nouveau virus apparaît, les scientifiques cherchent à établir sa séquence génétique.


Comment obtenir la séquence génétique d’un virus ?

Si l’on compare avec le SRAS : le dernier coronavirus qui avait suscité une inquiétude mondiale pour l’homme en 2002, les techniques d’analyse génétique ont drastiquement évolué vers plus de précision et des temps d’analyse réduits. Ces analyses sont également moins coûteuses ce qui a permis à de nombreux pays de s’équiper convenablement en séquenceurs génétiques. Ainsi, il est possible d’analyser très vite un nouveau virus quel que soit son lieu d’apparition.

Dans le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV, ce sont donc des équipes chinoises qui ont pu l’analyser et partager les informations à la communauté scientifique internationale en quelques jours à semaines grâce à une base de données appelée GISAID. Ce partage permet de comparer les résultats obtenus à partir d’autres patients. À ce jour la plupart des séquences analysées viennent de Chine mais il en existe également provenant de Thaïlande, des États-Unis et de France.

Capture d’écran de la base de données GISAID présentant la géographie des cas du nouveau coronavirus. GISAID

Quelles informations découlent de cette séquence ?

Un virus, comme un être vivant, est porteur d’information génétique, à partir de laquelle il va fabriquer ses protéines et se multiplier chez son hôte. Le génome de ce coronavirus compte environ 30 000 nucléotides : une série de quatre briques élémentaires représentées par les lettres : A, U, C, G. Séquencer c’est tout simplement établir dans quel ordre ces briques sont organisées. Une fois que l’on a la liste ordonnée de 30 000 lettres, que peut-on en déduire ?

Tout d’abord, il est possible de comparer la nouvelle séquence avec celles déjà présentes dans les bases. En réalisant ce travail, l’équipe dirigée par Zhengli Shi, du Wuhan Institute of Virology a pu constater qu’un autre virus, prélevé en 2013 en Chine chez une chauve-souris, possédait un génome similaire à 95 %. Il est donc probable que 2019-nCoV (le nom scientifique de ce nouveau coronavirus) trouve son origine chez cet animal. La transmission ne s’est peut-être pas produite directement entre la chauve-souris et l’humain, car pour un passage à une autre espèce, il faut des contacts nombreux et répétés. Les scientifiques et les autorités pointent plutôt vers des marchés aux animaux vivants. L’animal intermédiaire potentiel n’a pas encore été identifié.

L’autre intérêt d’étudier la séquence génétique est de prévoir la structure des protéines du virus dont elle découle. Une des protéines d’intérêt est la protéine S (pour spicule) présente à la surface du virus et qui va s’attacher à nos cellules pour les reconnaître et les infecter. Ce sont d’ailleurs elles qui donnent sa forme de couronne au coronavirus.

Les coronavirus sont un groupe de virus qui ont une apparence de halo, ou de couronne (corona) lorsqu’on les observe au microscope électronique. Centers for Disease Control and Prevention/Wikimedia, CC BY

Ces protéines de surface peuvent aussi être une cible thérapeutique car si on les bloque alors elles ne peuvent plus infecter des cellules. Connaître finement sa séquence a également permis de mettre au point des tests de diagnostic spécifiques.

L’arbre généalogique des virus

Analyser une séquence génétique donne aussi des informations sur l’évolution des virus. A chaque fois qu’il va se répliquer, son génome va connaître des modifications : des mutations. Quelques nucléotides sur les 30 000 vont changer, ce qui peut avoir une conséquence sur la structure des protéines et potentiellement, sur la vitesse d’infection. Chaque nouvelle séquence va donc être comparée à celles déjà connues pour déceler ces mutations. Les scientifiques peuvent alors créer des « arbres généalogiques » (arbres phylogénétiques en termes techniques) pour comprendre d’où vient chaque source virale.

Le centre du cercle représente l’ancêtre commun des ncoronavirus. Les souches détectées en France sont assez proches les unes des autres. GISAID

Chez un même individu, les virus mutent. Grâce aux dernières techniques de séquençage, il est possible d’établir toutes les séquences présentes. Cela permet de suivre les taux de mutation du virus, la diversité de ses populations à l’intérieur de l’organisme et de suivre les chaînes épidémiques.

Comment un virus animal se transmet à l’homme ?

Pour les virus, tout est une question d’opportunités. Il n’est pas aisé de franchir les barrières des espèces. Ainsi un virus affectant majoritairement les chauves-souris se transmettra difficilement à l’humain.

Pour une transmission interespèces, il est nécessaire d’avoir des opportunités écologiques, soit des contacts rapprochés, nombreux et fréquents. Ainsi pour prévenir les risques de contamination ou d’émergence de nouveaux virus, il est nécessaire de réfléchir à notre rapport avec la biodiversité. Par exemple, les chauves-souris n’ont que peu de raison de venir au contact des humains, sauf si leur habitat est détruit ou réduit. Protéger la nature et la biodiversité c’est aussi nous protéger d’éventuelles émergences et donc des maladies nouvelles.

Meriadeg Le Gouil, Virologue, Université de Caen Normandie

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Comment les changements climatiques font émerger de nouvelles maladies


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Comment les changements environnementaux font émerger de nouvelles maladies

Région de Lambaréné, Gabon : à la recherche du réservoir du virus Ebola, des scientifiques autopsient des chauves-souris et recueillent des échantillons biologiques qui seront analysés au Centre de Recherches Médicales de Franceville. Jean-Jacques Lemasson / IRD, Author provided

Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)

L’épidémie de coronavirus Covid-19 en cours, qui a débuté à Wuhan à la fin de l’année dernière, illustre bien la menace que représentent les maladies infectieuses émergentes, non seulement pour la santé humaine et animale, mais aussi pour la stabilité sociale, le commerce et l’économie mondiale.

Or de nombreux indices portent à croire que la fréquence des émergences de nouveaux agents infectieux pourrait augmenter dans les décennies à venir, faisant craindre une crise épidémiologique mondiale imminente. En effet, les activités humaines entraînent de profondes modifications de l’utilisation des terres ainsi que d’importants bouleversements de la biodiversité, en de nombreux endroits de la planète.

Ces perturbations se produisent dans un contexte de connectivité internationale accrue par les déplacements humains et les échanges commerciaux, le tout sur fond de changement climatique.

Il s’agit là des conditions optimales pour favoriser le passage à l’être humain de micro-organismes pathogènes provenant des animaux. Or, selon l’OMS, les maladies qui résultent de telles transmissions comptent parmi les plus dangereuses qui soient.

Identifier les nouvelles menaces

Fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus Ebola et maladie du virus de Marburg, fièvre de Lassa, coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et syndrome respiratoire aiguë sévère (SRAS), Nipah et maladies hénipavirales, fièvre de la vallée du Rift, Zika…

Toutes ces maladies ont en commun de figurer sur la liste « Blueprint des maladie prioritaires », établie par l’OMS en 2018.

Les maladies listées ici sont considérées comme des urgences sur lesquelles doivent se concentrer les recherches. Elles présentent en effet un risque de santé publique à grande échelle, en raison de leur potentiel épidémique et de l’absence ou du nombre limité de mesures de traitement et de contrôle actuellement disponibles.

Cette liste comporte également une « maladie X » : ce terme énigmatique désigne la maladie qui sera responsable d’une épidémie internationale d’ampleur, causée par un pathogène actuellement inconnu. L’OMS ne doute pas qu’elle puisse survenir, et demande donc à la communauté internationale de se préparer en prévision d’un tel scénario catastrophe.

Actuellement, la réponse des autorités de santé publique face à ces maladies infectieuses émergentes consiste à « prendre de l’avance sur la courbe », c’est-à-dire à identifier les facteurs environnementaux susceptibles de déclencher l’émergence. Malheureusement, notre compréhension de la façon dont font surface les nouvelles menaces infectieuses demeure encore limitée.

Mais une chose est sûre, les animaux seront très probablement impliqués dans les prochaines épidémies. Car c’est un autre point commun des maladies de cette liste dressée par l’OMS : toutes peuvent être classées comme des infections virales zoonotique.

Les animaux largement impliqués dans les nouvelles épidémies

Au cours des quatre dernières décennies, plus de 70 % des infections émergentes se sont avérées être des zoonoses, autrement dit des maladies infectieuses animales transmissibles à l’être humain.

Au plus simple, ces maladies incluent un seul hôte et un seul agent infectieux. Cependant, souvent plusieurs espèces sont impliquées, ce qui signifie que les changements de biodiversité ont le potentiel de modifier les risques d’exposition à ces maladies infectieuses liées aux animaux et aux plantes.

On pourrait à ce titre penser que la biodiversité représente une menace : puisqu’elle recèle de nombreux pathogènes potentiels, elle accroît le risque d’apparition de nouvelles maladies.

Pourtant, curieusement, la biodiversité joue également un rôle protecteur vis-à-vis de l’émergence des agents infectieux. En effet, l’existence d’une grande diversité d’espèces hôtes peut limiter leur transmission, par un effet de dilution ou par effet tampon.

La perte de biodiversité augmente la transmission des agents pathogènes

Si toutes les espèces avaient le même effet sur la transmission des agents infectieux, on pourrait s’attendre à ce qu’une baisse de la biodiversité entraîne de façon similaire une baisse de la transmission des agents pathogènes. Or il n’en est rien : ces dernières années, les études montrent de façon concordante que les pertes de biodiversité ont tendance à augmenter la transmission des agents pathogènes, et la fréquence des maladies associées.

Cette tendance a été mise en évidence dans un grand nombre de systèmes écologiques, avec des types hôtes-agents et des modes de transmission très différents. Comment s’explique cette situation ? La perte de biodiversité peut modifier la transmission des maladies de plusieurs façons :

1) En changeant l’abondance de l’hôte ou du vecteur. Dans certains cas, une plus grande diversité d’hôtes peut augmenter la transmission des agents, en augmentant l’abondance des vecteurs ;

2) En modifiant le comportement de l’hôte, vecteur ou parasite. En principe, une plus grande diversité peut influencer le comportement des hôtes, ce qui peut avoir différentes conséquences, qu’il s’agisse d’une augmentation de la transmission ou de l’altération de l’évolution des dynamiques de virulence ou des voies de transmission. Par exemple, dans une communauté plus diverse, le ver parasitaire qui est responsable de la bilharziose (maladie qui affecte plus de 200 millions de personnes dans le monde) a plus de chance de se retrouver dans un hôte intermédiaire inadéquat. Ceci peut réduire la probabilité de transmission future à l’humain de 25 à 99 % ;

3) En modifiant la condition de l’hôte ou du vecteur. Dans certains cas, dans des hôtes à fortes diversités génétiques, les infections peuvent être réduites, voire induire des résistances, ce qui limite de fait la transmission. Si la diversité génétique se réduit parce que les populations diminuent, la probabilité qu’apparaissent des résistances diminue également.

Dans ce contexte, la perte de biodiversité en cours est d’autant plus inquiétante. Les estimations actuelles suggèrent par exemple qu’au moins 10 000 à 20 000 espèces d’eaux douces ont disparu ou sont à risque de disparaître. Les taux de déclins observés actuellement rivalisent avec ceux des grandes crises du passé, telles que celle qui a marqué la transition entre Pléistocène et Holocène, voici 12 000 ans, et qui s’est accompagné de la disparition de la mégafaune, dont le mammouth laineux était un des représentants emblématiques.

Mais la perte de biodiversité n’est pas le seul facteur influant sur l’émergence de nouvelles maladies.

Le changement climatique et les activités humaines

C’est le déplacement de l’empreinte géographique des pathogènes et/ou de l’hôte qu’ils infectent qui conduit à l’émergence de nouvelles maladies infectieuses. À ce titre, l’imprévisibilité croissante du climat mondial et les interactions locales homme-animal-écosystème, de plus en plus étroites dans certains endroits de la planète, jouent un rôle majeur dans l’émergence de nouvelles infections au sein des populations humaines.

Ainsi, l’augmentation des températures moyennes aurait eu un effet significatif sur l’incidence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, causée par un virus transmis par les tiques, ainsi que sur la durabilité du virus Zika, transmis par les moustiques dans les régions subtropicales et tempérées.

La consommation de viande de brousse et le commerce d’animaux, résultant de la demande croissante en protéines animales, provoquent aussi des changements importants dans les contacts entre les êtres humains et les animaux. Des études ont démontré que les flambées de SRAS et d’Ebola étaient directement liées à la consommation de viande de brousse infectée. En outre, la fièvre de Lassa et les maladies dues aux virus Marburg et Ebola prospèrent en Afrique de l’Ouest et du Centre, où la consommation de viande de brousse est quatre fois supérieure à celle de l’Amazonie, pourtant plus riche en biodiversité.

Autre risque : l’expansion de l’agriculture et de l’élevage. Afin de répondre à la demande toujours croissante des populations humaines, de nouveaux espaces doivent être conquis, en déforestant et en défrichant. Or on sait que cette réaffectation des terres peut déclencher l’émergence des maladies infectieuses, en favorisant les contacts avec des organismes jusqu’ici rarement rencontrés. Ainsi, dans les îles de Sumatra, la migration des chauves-souris fruitières causée par la déforestation dû aux incendies de forêt a conduit à l’émergence de la maladie de Nipah chez les éleveurs et les personnels des abattoirs en Malaisie.


À lire aussi : Quand l’extraction de l’or fait proliférer des bactéries dévoreuses de chair


Des émergences inévitables

Les relations entre la biodiversité des espèces hôtes et celle des parasites et microbes pathogènes sont complexes. En modifiant la structure des communautés, tous ces changements environnementaux risquent d’entraîner une modification des schémas épidémiologiques existants.

Dans ce contexte, les populations humaines peuvent se retrouver au contact d’un animal porteur d’un virus capable de les contaminer. Un cycle d’infections peut alors se mettre en place. Il débute par des cas sporadiques de transmission de l’animal à l’être humain, appelé « virus chatter » (« bavardage viral »). Ensuite, à mesure que les cycles se multiplient, l’émergence de la transmission interhumaine devient inévitable.

Une fois l’épidémie déclenchée, la rapidité de réaction est primordiale. Outre les mesures sanitaires de rigueur, lorsque le temps manque pour mener des études épidémiologiques appropriées les modélisations mathématiques peuvent être d’un grand secours pour évaluer rapidement l’efficacité de la prévention, et anticiper l’évolution de la maladie.

Mais appréhender la complexité des interactions entre réservoir naturel, agent pathogène et hôte(s) intermédiaire(s) reste un défi de taille lorsqu’il s’agit d’intervenir rapidement pour arrêter la transmission de la maladie. L’exemple du COVID-19 l’illustre une nouvelle fois : plus de deux mois après les premières infections, les divers maillons animaux de la chaîne de transmission de l’épidémie restent à identifier.

Rodolphe Gozlan, Directeur de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Soushieta Jagadesh, Doctoral Student, Institut de recherche pour le développement (IRD)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Le point sur les essais cliniques

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Ce matin, 14 mai 2020, une nouvelle sur Europe 1 : on parle de l’essai clinique Discovery comme Fiascovery ! ? Nous avons voulu en savoir plus sur :

L’actualité est toute bruissante ! De toutes part, ça fuse ! Sanofi (société initialement française mais mondialisée), le n° 1 du vaccin aurait déclaré réserver ses premiers vaccins contre le CoViD-19 aux USA au prétexte qu’ils sont financés par les dollars du gouvernement USA. C’est oublier les milliers d’€uros de crédit d’impôts de notre gouvernement français. Il y aurait-il un malentendu ?
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CoViD 19 : l’analyse des génomes révélerait une origine double du virus

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Article republié avec l’autorisation de et d’après « THE CONVERSATION France »


Covid-19 : l’analyse des génomes révèlerait une origine double du virus

Une grotte dans la forêt
L’origine du virus est encore trouble : une grotte, la forêt… Michal Ico/Unsplash

Alexandre Hassanin, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

En l’espace de quelques semaines, nous avons tous appris beaucoup de choses, mais aussi entendu pas mal de rumeurs sur la maladie Covid-19 et le virus responsable : le SARS-CoV-2. Alors que le nombre d’articles scientifiques sur ce virus ne cesse d’augmenter, il subsiste encore bien des zones d’ombre quant à l’origine de ce virus.

Dans quelle espèce animale est-il apparu ? Une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce sauvage ? D’où vient-il ? D’une grotte ou d’une forêt de la province chinoise de Hubei ou bien d’ailleurs ?

En décembre 2019, 27 des 41 premières personnes hospitalisées (66 %) sont passées par un marché situé en plein cœur de la ville de Wuhan, dans la province de Hubei. Mais l’origine de l’épidémie n’est probablement pas liée à des contacts avec des animaux vivants ou morts présents sur ce marché, car il apparaît, d’après une étude chinoise menée à l’hôpital de Wuhan, que le tout premier cas humain identifié n’a pas fréquenté ce marché.

En accord avec cette hypothèse, les datations moléculaires estimées à partir des séquences génomiques du SARS-CoV-2 indiquent plutôt une origine en novembre. On est donc en droit de s’interroger sur le lien entre cette épidémie Covid-19 et la faune sauvage.

Ce que l’on sait grâce aux données génomiques sur les Betacoronavirus

Le génome du SARS-CoV-2 a été rapidement séquencé par les chercheurs chinois. Il s’agit d’une molécule d’ARN d’environ 30 000 bases contenant 15 gènes, dont le gène S qui code pour une protéine située à la surface de l’enveloppe virale (à titre de comparaison, notre génome est sous forme d’une double hélice d’ADN d’une taille d’environ 3 milliards de bases et il contient près de 30 000 gènes).

Les analyses de génomique comparative ont montré que le SARS-CoV-2 appartient au groupe des Betacoronavirus et qu’il est très proche du SARS-CoV, responsable d’une épidémie de pneumonie aiguë apparue en novembre 2002 dans la province chinoise de Guangdong qui s’est ensuite répandue dans 29 pays, notamment en France en 2003.

Au total, 8098 cas ont été comptabilisés, dont 774 décès. On sait que les chauves-souris du genre Rhinolophus (potentiellement plusieurs espèces cavernicoles) étaient le réservoir de ce virus et qu’un petit carnivore, la civette palmiste (Paguma larvata), a pu servir d’hôte intermédiaire entre les chauves-souris et les premiers cas humains.

Depuis, de nombreux Betacoronavirus ont été découverts, principalement chez les chauves-souris, mais aussi chez l’homme. C’est ainsi que le virus RaTG13, isolé à partir d’une chauve-souris de l’espèce Rhinolophus affinis collectée dans la province chinoise du Yunan, a récemment été décrit comme très proche du SARS-CoV-2, les séquences de leur génome étant identiques à 96 %. Ces résultats indiquent que les chauves-souris, et en particulier les espèces du genre Rhinolophus, constituent le réservoir des virus SARS-CoV et SARS-CoV-2.

Chauve-souris, Rhinolophus affinis. Alexandre Hassanin, Author provided

Mais comment définit-on un réservoir ? Il s’agit d’une ou de plusieurs espèces animales peu ou pas sensibles au virus, qui vont naturellement héberger un ou plusieurs virus. L’absence de symptôme de la maladie s’explique par l’efficacité de leur système immunitaire qui leur permet de lutter contre une trop grande prolifération virale.

Mécanisme de recombinaison

Le 7 février 2020, nous apprenions qu’un virus encore plus proche du SARS-CoV-2 avait été découvert chez le pangolin. Avec 99 % d’identité annoncé, cela en faisait un réservoir plus probable que les chauves-souris. Une étude plus récente, actuellement en cours d’expertise, suggère néanmoins une situation bien plus complexe. Finalement, le génome du coronavirus isolé chez le pangolin malais (Manis javanica) n’est globalement pas si proche du SARS-Cov-2, avec seulement 90 % d’identité. Il n’est donc pas responsable de l’épidémie qui sévit actuellement.

Cela dit, le virus isolé chez le pangolin présente bien 99 % d’identité avec le SARS-Cov-2 si l’on compare les 74 acides aminés d’une région particulière de la protéine S, le domaine de liaison au récepteur ACE2 (Angiotensin Converting Enzyme 2) qui permet au virus d’entrer dans les cellules humaines pour les infecter. Dans la même région, le virus RaTG13 isolé chez la chauve-souris R. affinis est quant à lui très divergent (77 %).

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Un coronavirus provenant du pangolin pourrait être l’une des sources du virus Covid-19. Wildlife Alliance/Flickr, CC BY

Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d’entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris R. affinis ne l’est pas. Par ailleurs, cela suggère que le virus SARS-Cov-2 est issu d’une recombinaison entre deux virus différents, l’un proche de RaTG13 et l’autre plus proche de celui du pangolin. En d’autres termes, il s’agit d’une chimère entre deux virus préexistants.

Ce mécanisme de recombinaison avait déjà été décrit chez les coronavirus, notamment pour expliquer l’origine du SARS-Cov. Il est important de savoir qu’une recombinaison aboutit à un nouveau virus potentiellement capable d’infecter une nouvelle espèce hôte. Pour qu’une recombinaison se produise, il faut que les deux virus divergents aient infecté le même organisme de façon concomitante.

Deux questions restent en suspens : dans quel organisme a eu lieu cette recombinaison ? (une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce ?) Et surtout dans quelles conditions a eu lieu cette recombinaison ?

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Alexandre Hassanin, Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB – Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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