Des penseurs en terre d’islam

Introduction au problème

Allah Akbar

Les lois de la République, notre Constitution en particulier et d’autres, garantissent à tous la liberté de pensée et par là, la liberté religieuse, celle de croire ou de ne pas croire. Cette loi s’impose à tous. Tous, quelque soit sa religion. La loi républicaine ne saurait tolérer que d’autres lois prétendent lui être supérieures.

Il y a dans le monde une religion qui prétend imposer sa loi, l’Islam dans sa forme radicale ou islamisme qui se veut pouvoir spirituel et temporel ! S’inspirant d’un livre réputé être une dictée divine, le salafisme (religion des ancêtres ou salafs) prétend revenir aux fondamentaux. Quels fondamentaux ? D’autres religions dont celles de la famille chrétienne disent qu’il faut aimer ses ennemis. On ne peut aimer que ce qu’on connait. D’où des centres d’études ayant l’Islam pour objet à l’image de ce centre dominicain installé en terre d’Islam, au Caire, dans un couvent de frères dominicains. Dans le sillage de l’Ecole biblique de Jérusalem et de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie des Pères Blancs de Tunis (fondé en 1926). La revue mensuelle « FC Famille chrétienne » (17-23 février 2018, n° 2092)relate un reportage chez les dominicains du Caire. Les pages 20 à 31 ont retenu notre attention.

1 – Une bibliothèque de recherche

Un catalogue de bibliothèque riche qui est utilisé par des étudiants(es) de l’Université Al-Ahzar viennent y travailler leurs thèses. Ils sont plusieurs dizaines par jour. La numérisation des ouvrages avance à grands pas (au cas où ?).

2 – Penser l’Islam au delà des clichés

Sunnisme, chiisme et salafisme sont sous la loupe des chercheurs. La recherche porte aussi sur les origines officielles de l’Islam (SIRA ou biographie de Mahomet, Hadiths ou anecdotes et et propos rapportés) mais aussi les sources profanes, non-islamiques.

L’article (pp. 26-31) met en garde sur une approche manichéenne, sans nuances, de l’Islam Tout n’est pas blanc ni noir. « L’Islam n’est pas un objet qu’on peut regarder avec détachement comme si l’on assistait à un cours au Collège de France sur les Mayas ou la Rome antique. ».

2.1 – Schizophrénie ou souffrance ?

Les chercheurs mettent évidence la schzophrénie de l’Islam mais aussi la souffrance. Nous avons retenu que « pendant des siècles, les musulmans ont vécu avec la certitude de professer la religion qui parachevait les deux autres étages de la fusée : judaïsme et christianisme. ». L’Islam n’est plus, comme au XIIe siècle le sommet de l’avance scientifique et culturelle. Les musulmans se sentent la lanterne rouge du monde politique, social. Si en économie, le pétrole assure des revenus sans travailler, il apparaît que l’atome échappe encore aux pays musulmans.

2.2 – Salafisme ?

Le salafisme, récemment imposé comme orthodoxie ou comme référence majeure de l’Islam est présenté comme un enfant de la modernité. « C’est un mouvement moderne, né au moment où la société islamique traditionnelle a été mise en crise par la modernité occidentale, dont la domination a été totale (technique, scientifique, militaire …) ».

Celà pourrait expliquer la véhémence des propos des Imams salafistes qui traient les chrétiens de fils de porcs et les juifs de fils de singes (ou vice-versa). Les singes juifs dont les armes tuent impunément des musulmans occupent leur pays biblique, la source de leur judéité !

2.3 – Athéisme et Islam

Dans le monde musulman actuel l’athéisme est inconcevable (il fait partie de la liberté religieuse garantie par nos lois). La pénétration de la modernité occidentale dans le monde arabo-musulman en est la conséquence. Pourtant, c’est un sujet tabou dans 13 pays musulmans qui en font un délit condamnant à la peine de mort ! Les musulmans apostats disent que « DAECH fait office de vrai repoussoir ». Les membres du « Conseil des ex-musulmans en France » réclamment « l’interdiction de toutes des formes de menaces et d’intimidations religieuses. ».

3 – En conclusion ?

La religion des musulmans doit évoluer. Comment, là est le problème ! Qui doit la faire évoluer ? Les musulmans modérés désireux de vivre en paix !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




L’Islam et le peuple juif

Le problème


L’Islamisme ou islam rétrograde, fondamentaliste et radical entretient, depuis des émetteurs impossibles à contrôler, une propagande antisémite que notre pays ne peut pas tolérer. Le quotidien Le Parisien de ce jour 22 avril 2018 publie un manifeste de 250 personnalités dont 3 anciens Premiers Ministres.

Cette propagande, venue de l’étranger est diffusée par des satellites, chauffe à blanc des quartiers (territoires perdus de la République ?). Il en résulte un anti-sémitisme rampant qi est en train de gagner du terrain dans notre pays. Si rien n’est fait, c’est toute une frange de notre population qui est stigmatisée au nom d’une religion dont les écrits diffusent depuis des siècles une doctrine parfois contradictoire mais intangible.

Pour comprendre le danger qui nous menace, parmi plusieurs ouvrages, il convient de citer et d’inviter à lire celui de Mark A. Gabriel «L’Islam et le peuple juif»(Editions Ourania (Romanel-sur -Lausanne, Suisse), 2012).

L’ennemi n’est pas le Musulman (selon Mark A. Gabriel)

Mark affirme que l’ennemi n’est pas le Musulman qui est berné par l’Islam. Il vient d’un pays islamique et les Musulmans étaient sa famille avant qu’il ne se convertisse, lui qui était professeur d’histoire islamique et diplômé de l’université Al-Azhar.

«La religion musulmane s’appelle l’islam et c’est elle qui engendre les mauvais comportements et les problèmes. Les musulmans sont les premières victimes de l’islam : dans le monde entier, ce sont eux qui souffrent le plus de l’islam. A cause de l’islam, ils passent leur vie à essayer de plaire à Allah, sans jamais avoir l’assurance qu’ils y sont parvenue. A cause de l’Islam, ils meurent en combattant pour Allah, dans l’espor qu’ils iront au paradis. A cause de l’islam, ils ne savent pas comment se pardonner à eux mêmes ni commet pardonner aux autres.»

Il conclut «Détestez l’Islam mais aimez les [êtres humains] musulmans. Si vous avez des amis ou des connaissances et des voisins musulmans, soyez bons envers eux.».

Pourquoi ?

Un peu d’histoire

Selon Mark A. Gabriel, les récitants (récitateurs ?) du Coran sont très appréciés dans les familles musulmanes pieuses. Il leur arrive de raconter de drôles d’histoires dont leurs auditeurs sont friands. Ils n’inventent rien, ils se contentent de réciter ce qu’ils savent. La Sourate 5 (Al Maïdah – La table est servie) parle « d’infidèles transformés en porcs et en singes ». De même, la Terre serait plate, portée par 4 éléphant montés sur une tortue … !

On trouve au verset 60 : «Dis: “Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès d’Allah? Celui qu’Allah a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit“.».

Au verset 61 et suivants (62, 63, 64, …, 70) il est d’abord question de Juifs puis de gens du livre. Le voisinage est fâcheux puisque Mark A. Gabriel rapporte que les auditeurs comprennent que «Ce sont les juifs qui ont été maudits et tranformés en singes et en porcs, parce qu’ils étaient rebelles contre Allah et qu’ils ont persécuté ses prophètes»

Comment ne pas s’étonner de la haine multiséculaire entre Juifs et Musulmans ? Ces phrases de haine sont extraites du «Saint Coran». Il se dit qu’«Allah ne ment jamais et qu’il n’y aura jamais la paix avec les Juifs jusqu’au jour du jugement [dernier].».

Les peuples de l’Arabie au temps de Mahomet

Au temps de Mahomet, l’Arabie était peuplée de tribus dont certaines étaient juives, d’autres chrétiennes. Un cousin de la future épouse de Mahomet, Khadidja, était Warakat bin Neufal, un des hauts responsablesde la plus grande église (chrétiens ébionites ou nestoriens ?). Ce christianisme était là, différent de celui décrit dans le Nouveau Testament. Les juifs, pour certains étaient messianiques (chrétiens sans avoir perdu leur judéité). Il y avait aussi des idolâtres.

Tradition et Coran

La tradition est représentée par un ensemble de récits sur la vie de Mahomet, les Hadiths. Ce sont des récits :

  • de paroles supposées avoir été dites par Mahomet.
  • des actes de Mahomet,
  • des évênement survenus en présence de Mahomet,
  • des paroles de d’Allah ne figurant pas dans le Coran (hadiths qudsi).

Selon Malek Chebel et Malcolm Clark (L’islam pour les nuls.- First Editions, 2008), les hadiths servent à l’édification des Musulmans. Comment se positionner vis-à-vis de la modernité et des régimes démocratiques ?

Islam de France

Les musulmans contemporains se classent en quatre catégories :

  • les musulmans modérés qui mettent en pratique certains enseignements de l’Islam mais ne veulent rien faire de difficile ou de contraire aux lois de la France,
  • les musulmans convaincus qui font beaucoup d’efforts pour conformer leur vie aux enseignements de l’islam : ils prient cinq fois par jour, font l’aumône et observent le jeune du Ramadan mais hésitent à entrer en conflit avec les lois de la République.
  • les musulmans orthodoxes, qui sont des convaincus mais veulent, de surcroît revenir aux enseignements du 7e siècle, se laissent souvent pousser la barbe.
  • les musulmans radicaux ou fanatiques sont des musulmans convaincus qui mettent la tradition en action et militent dans des organisations extrémistes (Hams, Al Quaida) ou partent rejoindre DAECH, au nom de la guerre sainte. Ils vont tuer et être tués en Syrie ou dans nos villes.

La question se pose car il n’existe pas de hiérarchie institutionnelle, du moins chez les musulmans d’obédience sunnite. Les réactions aux divers attentats, dont celui du 11 septembre ont entraîné des réactions diverses selon la catégorie à la quelle ils appartiennent.

Citoyen et musulman

Il est inadmissible que les musulmans écoutent les paroles de haine venues de l’étranger. L’esprit citoyen va-t-il prendre le dessus sur l’esprit communautaire ?

Le contrôle des satellites diffuseurs

Il existe un mode de diffusion «universel» : les satellites. Ce média nécessite des moyens technologiques très sophistiqués :

  • les lanceurs de satellites,
  • les constructeurs,
  • les exploitants.

Un des principaux exploitants est français, il s’agit d’Eutelsat., société dont un des actionnaires serait la Caisse des Dépôts et Consignantions. Est-il un des diffuseurs de la haine qui se déverse sur non concitoyens de confession israélite, haine que dénoncent nos 250 intellectuels français ?

NOtre gouvernement peut et doit exercer un strict contrôle sur tous les prêcheurs de haine, au sol comme dans l’espace.


Un Auditeur IHEDN 1985