Le jihadisme

Le terme «jihad» («jihadisme» orthographié à tort djihadisme) désigne improprement une forme de terrorisme islamiste pratiqué par des prétendus fondamentalistes agissant au nom de versets violents du livre sacré des Musulmans, le Coran.

Le terme «fondamentaliste» appliqué à la philosophie des terroristes est impropre. Le terme signifie «retour aux fondamentaux». Ceux qui posent des bombes dans les transports et les lieux publics, qui tuent dans les centres commerciaux et les autobus …, s’en prennent à des citoyens innocents, à des policiers ou des gendarmes, … Ils ne reviennent en rien aux valeurs fondamentales de l’islam. Ils écrivent leur propre scénario et cherchent ensuite des passages du Coran pour justifier leur action.

Le jihad existe mais il a ses règles. Le mot désigne un combat personnel qu’on livre avec soi-même pour devenir un bon musulman. Dans ce cas, il n’a rien d’agressif. Dans un autre cas, il désigne une véritable guerre sainté, une lutte armée pour la défense de l’islam. C’est cette guerre que prétendent mener les terroristes mais ils invoquent le texte et ne mettent en pratique aucune des  règles qu’ils laissent de côté.

Seule une autorité religieuse reconnue et réputée pour sa haute connaissance du texte sacré peut appeler au jihad. On sait (ou on ignore) que les Ben Laden et ses acolytes, tout comme ses successeurs (Abou Bakr et Cie.) ne sont nullement des savants en la matières. Il y a des régles et le Coran est très précis à ce sujet.

<< Il est interdit d’attaquer et de tuer ceux qui ne vous ont pas offensé et ne vous ont fait aucun mal. Il est interdit de tuer des femmes et des enfants. Il est interdit de prendre des otages, interdit de maltraiter, torturer ou tuer des prisonniers.>>

Or, le problème vient de l’absence de clergé ni d’autorité religieuse centrale dans l’Islam sunnite. Plusieurs branches ou obédiences existent. Qui peut prétendre être la haute autorité.

Les “nouveaux jihadistes” mènent un combat qui n’a rien d’une guerre sainte, en dehors des régles du Coran et donc de l’Islam véritable. Le véritable jihad n’a rien à voir avec leur pratique.




L’Islam politique en question

L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous affirmons de la manière la plus formelle qui soit que nous faisons la différence (et non pas l’amalgame) entre les musulmans respectueux de la loi de notre république (Constitution et ce qui en découle) et les islamistes qui prétendent placer le Coran et la Sharia au-dessus de la loi de la République.

L’Islamisme

L’islamisme est le fait des islamistes, ceux qui pratiquent un islam politique. Ils n’ont rien à faire dans notre pays. Leur fascisme “vert” n’a pas de place dans notre pays. La loi de 1905 garantit à chaque citoyen de ce pays, la France, la liberté de pensée et de culte mais interdit toute expression religieuse ostentatoire et politique visant à instaurer une théocratie à la place notre démocratie.

Deux médias de la presse imprimée (un grand public « Paris-Match » du 20-26 juin 2019, l’autre à diffusion discrète « Engagement » de l’ASAF été 2019) abordent le sujet de l’Islam politique, de sa mise en question, de son idéologie mortifère menant au jihadisme terroriste via le wahhabisme et le salafisme.

Paris-Match rapporte un entretien entre Gérard Larcher (Président du Sénat) et Marcel Gaucher (philosophe) intervieuvés par le journaliste Bruno Jeudy. Engagement, dans sa rubrique Libre propos publie un article posthume du général Jean du Verdier (officier général 2s décédé le 27 avril 2019). Ces deux publications se complètent, nous allons essayer d’en extraire le principal et de le synthétiser.

1 – Un constat

Le Président de la République a souhaité renforcer la laïcité dans les rapports entre l’État et les religions dans notre pays. Gérard Larcher affirme qu’il faut d’abord faire respecter les lois existantes avant de prétendre en édicter de nouvelles. C’est une maladie française que nous ne cessons de dénoncer que de vouloir sans cesse légifèrer et ne pas faire appliquer ce qui est voté. Des questions se posent :

  • La loi de 1905 serait-elle insuffisante ?
  • Il conviendrait de s’interroger pourquoi ?
  • Est-ce le texte qui est insuffisant ou son application qui est inexistante ?

C’est tout ou partie qui pose problème en France.

1.1 – Le parcours de la laïcité

La plupart des religions qui ont pignon sur rue en France ont parcouru le chemin de la laïcité, celui de la conciliation avec la laïcité (judaïsme, christianisme, protestantisme, …). Dernière venue, la religion islamique (l’Islam et ses fidèles les musulmans) ne porte pas dans sa nature, cette conciliation, pas spontanément. A côté de l’aspect spirituel, se mêle une prétention temporelle à vouloir imposer à tous la foi islamique avec tout ce qu’elle comporte de rétrograde et de barbare.

1.2 – L’enjeu républicain

L’enjeu républicain se noue autour de l’acceptation par l’Islam des principes républicains et de la démocratie occidentale (USA, Europe, …), notamment le droit de tous à pratiquer un culte religieux de son choix sans se voir imposer quoi que ce soit ou d’être un citoyen de seconde zone, un dhimmi.

Il faudra faire naître cet “islam adapté” dont parlent si bien les auteurs de confession musulmane mais qui peine à se mettre en place. Celà va prendre du temps : islam et république ne seraient pas incompatibles mais il est notable qu’il y a une certaine crispation d’une minorité qui prétend imposer sa loi par la force. La République ne saurait admettre cette entrave grave à la liberté de pensée et à l’égalité entre citoyens. L’Islam ne reconnaît pas l’égalité des sexes, la femme étant inférieure à l’homme en droits. Les principes républicains français sont loin d’être admis par l’Islam.

Le contrôle de ce qui se dit et ce qui se prêche dans les lieux de culte est LE PROBLEME majeur. Des pays étrangers dotés de fonds importants contrôlent les lieux de culte qu’ils financent. Ce qui s’y dit n’est pas toujours tolérable du point de vue de nos lois.

1.3 – Le financement des cultes musulmans

L’enjeu de la transparence du financement est un des éléments à prendre en compte dans le danger que fait courir l’Islam politique. Nous parlons “des cultes musulmans”. L’Islam n’est pas uni, il existe plusieurs “chapelles” entretenues et surveillées par les représentants consulaires des états d’origine des musulmans installés chez nous (Maroc, Algérie, Turquie, …) par le biais des mosquées et de leurs imams avec les écoles coraniques qui en dépendent. Plus de lieux tolérés où on enseigne la haine de l’autre au nom d’une religion dévoyée.

2 – Islam et démocratie

L’histoire de l’Islam est intéressante à connaître pour pouvoir comprendre la situation actuelle et réagir sainement aux agressions dont nous sommes victimes. Les régimes musulmans qui ont suivi la mort de Muhammad (Mahomet) sont un exemple de luttes à mort, de guerres de conquête qui ont même asservi des états chrétiens. Ils ont été contenus et même refoulés vers leurs terres d’origine, l’Afrique du Nord.

2.1 – L’Islam pour les nuls ! ?

Nous empruntons à une célèbre collection “… pour les Nuls” le titre de ce paragraphe. Islam veut dire “soumission” et le musulman (celui qui pratique l’Islam) est “soumis“. Soumis à qui ? A Allah et à son prophète Muhammad. Et à ceux qui depuis le moyen âge manipulent les musulmans à l’aide de livres et documents largement tendancieux, prétendant leur imposer leur façon de voir. Voyons ceux qui font courir un danger mortel à notre démocratie !

2.1.1 – Le wahhabisme

Le terme wahhabisme vient d’Abdul Wahhab (1703-1792). Celui-ci, mille ans après Muhammad, prétendait « faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous les apports intervenus depuis 1.500 ans et revenir à l’époque du prophète afin de vivre comme lui. ». Les innovations sont condamnées et l’État doit fonctionner exclusivement selon la loi coranique (la Sharia). Les pays qui pratiquent le wahhabisme ont des ressources pétrolières qui leur permettent bien des financements occultes en vue du rayonnement de leur idéologie politico-religieuse.

2.1.2 – Le salafisme

Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle est proche du wahhabisme et peut pratiquement lui être assimilé, dans sa version la plus conservatrice et radicale. Le salafisme devient jihadiste au Pakistan, en 1980, dans les camps de Peshawar. La question qui se pose est la filiation du salafisme vis à vis du wahhabisme. C’est la naissance des Frères Musulmans.

2.1.3 – Les Frères musulmans

Le mouvement des Frères musulmans est né en Egypte où l’universite Al-Ahzar (liée à la mosquée éponyme). Cet ensemble soutenu et financé par les états wahhabites va envoyer des missionnaires actifs et offensifs. En particulier, ils sont offensifs et en pointe dans l’agression contre l’Europe ! Ils véhiculent l’idéologie politique salafiste et jihadiste en vue de la conquête du monde par tous les moyens., comme jadis le communisme prétendait le faire.

L’idéologie anime certains musulmans d’une foi hystérique, ils sont courageux, forts de leur moral et de la faiblesse du nôtre. L’armée pourra les contenir, les écraser, elle n’en vindra pas à bout.

2.2 – Les mouvements radicaux

L’Islam ne comporte aucune autorité religieuse centrale reconnue comme autorité centrale. La lecture et l’interprétation du Coran (livre sacré) et de la Tradition (hadiths) ont donné lieu à un schisme majeur (sunnisme et chiisme), à des mouvements plus ou moins reconnus et/ou combattus par les états. Citons le sunnisme et le mouvement wahhabite lié à l’Arabie saoudite et aux émirats voisins. Ces états musulmans, appuyés sur l’université Al-Ahzar (Le Caire) et d’autres, ont envoyé des prêcheurs de combat dans le monde, demeurant en marge de la République. Certains ont même eu les honneurs des médias officiels (Antenne 2, la voix de l’Islam). Ils sont appuyés par des personnes non-religieuses qui poussent au nom de la liberté de pensée, appuyant les courants fondamentalistes qui agissent avec force.

Aujourdh’ui le principal courant fondamentaliste est le salafisme, dérivé et inspiré par le wahhabisme. Ce dernier est cantonné officiellement en Arabie saoudite et dans des émirats voisns. Le salafisme soutient le jihad, la guerre sainte, en vue de la conquête du monde entier.

2.3 – L’origine des mouvements radicaux

Les derniers aparaissent en Egypte. Le premier nom est celui de Sayyid Qutb q’on peut qualifier de père fondateur du jihad moderne et qui sera pendu. C’est en Egypte que naîtra le Mouvement des Frères musulmans inspiré par les croyances d’El-Kharij, de4l-Hashashen et la pensée d’Ibn-Tamiyah. C’est le cheikh Hassan Al-Bannah qui est crédité de cette fondation. Qutb pendu apparaît le Dr Salah Sereah qui fonde le Mouvement de Libération Islamique d’Egypte (hezb-al-Tahrir), basé sur les écrits de Qutb. Lui aussi sera pendu. Puis apparaît Shukri Mustafa qui sera condamné à mort et pendu. L’Université Al-Azhar va abriter l’émergence de la Gamaa al Islamiya (groupe islamique) avec d’enciens professeurs. De là sortiront le cheikh Abd al-Hamide Kishk, le cheikh Omar Abdel-Rahman et autres qui vont voir s’etendre ce mouvement au Soudan, à la Tunisie, à l’Agèrie, au Yemen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres. Le cheikh Abdel-Rahman est incarcéré à vie aux USA.

Pendant ce temps, l’Iran préparait un grand bouleversement dans la région. En 1979 commence l’opposition au Shah Mohamed Reza Pahlavi sous l’action d’un mollah qui deviendra célébre par son refuge de Neauphle-le-Château, l’ayatollah Khomeini. Les chiites vont exporter leur idéologie-religion. L’Iran attaquera l’Irak causant le mort de près d’un million de musulamns des deux côtés.

Al-Jihad est apparu en Egypte vers 1980. Son idéologie était d’élever la guerre sainte au plus haut niveau : « La guerre sainte arrive à Rome » ! Mohamed Abed Al-Salem, son fondateur commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident. Le programme est menaçant :

  • Les musulmans qui se sont compromis sont condamnés,
  • le jihad supplante les autres devoirs,
  • tuer est la responsabilité du musulman,
  • le jihad est offensif, non défensif,
  • l’ennemi est constitué par les paiens (les koufars) et les musulmans non-gouvernés par la loi d’Allah et le Coran.

Il y a une stratégie de guerre.

3 – Vu de notre côté

Le général Verdier nous rejoint ici. Il désigne clairement l’ennemi, nos ennemis. Il les désigne sans abigüité.

3.1 – L’ennemi

Le premier acte d’un militaire est de circonscrire et de connaître son ennemi. Il doit aussi caractériser l’agression. L’ennemi n’est pas un ou plusieurs état musulmans (Maroc, Egype de Sissi, …). Une exception est constituée par l’Arabie saoudite wahhabite et les états du Golfe (Emirats) qui entretiennent des liens forts avec cette idéologie rigoriste.

3.2 – Ennemi désigné : wahhabisme et salafisme

Les ennemis de notre civilisation sont héritiers d’Abdul Wahhab. « Mille ans après Muhammad. Il entend faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous aports intervenue depuis 1.500 ans et revenir à l’épque du prophète afin vivre comme lui.

3.2.1 – Le wahhabisme

Le wahhabisme se caractérise par son rigorisme et son puritanisme, considérant que l’Etat doit vivre et fonctionner selon la loi religieuse.

3.2.2 – Le Salafisme

Le salafisme, rappelons le est né à la fin du 19e siècle et peut être assimilé au wahhabisme dont il est proche. Cependant, l’Etat islamique des salafs (les ancêtres vertueux)  souhaitent revenir à un califat à vocation mondiale pour l’ensemble des croyants. Il est illustrè par DAESH (ou EI) est son calife auto-proclammé Abou Bakr al-Baghdadi (Mossoul, 29 juin 2014).

3.3 – Le but ultime de l’Islam salafiste

Le but ultime de cette idéologie mortifère est, comme jadis le communisme, la conquête du monde par tout les moyens. L’idéologie salafiste-jihadiste anime certains musulmans d’une foi hystérique qui leur confère un grand courage. Ils sont forts de leur moral élevé et de la faiblesse ce certains d’entre nous.

« La force armée peut contenir ces gens là, les écraser localement, elle n’en viendra pas à bout » dit le général du Verdier. DAECH et AL-QUAEDA sont les bras armés de cette idéologie issue d’un Islam dévoyé. Cette prétention à appliquer le mode de vie du prophète se cantonne aux années de Médine où celui-ci agissait en homme de guerre, le sabre à la main. Les forces de DAECH nous l’ont montré en Irak et Syrie (Bilâd al-Cham).

Ce califat n’a été reconnu par aucun des grands pays musulmans peu séduits par la prétention au Califat mondial qui mettrait en péril leur intégrité ?

Le siège des Fréres Musulmans, en pointe pour l’agression de l’Europe, a été installé à Dublin (Irlande) en 1997 sous le nom de Conseil Européen de la Fatwa. Son président Youssef al-Qaradâwî reclame que les musulmans d’Europe puissent vivre « dans une civilisation musulmane complête, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’Islam [la sharia] », selon la citation de Philippe de Villiers dans son livre “Les cloches sonneront-elles encore demain?”.

3.4 – Les modes d’action de l’ennemi jihadiste

Le mode d’action directeur est une stratégie de conquête selon sept axes (nous citons le général du Verdier) :

3.4.1 Le terrorisme

Ce mode d’action désorganise nos sociétés en imposant des mesures de sécurité coûteuses et contraignantes. Chaque manifestation populaire annulée par crainte d’attentan est une victoire de l’ennemi. C’est un mode d’action voyants mais qui ne doit pas occulter les autres.

3.4.2 – La déstabilisation

La déstabilisation se fait par des comportements illégaux :

  • délinquance systématique,
  • violences,
  • insultes,
  • intimidations,
  • guerilla contre tout ce qui représente l’ordre (police, pompiers, conducteurs de bus, ambulanciers, …

Cette action est le plus souvent confiée à des jeunes mineurs dont on sait que la justice est assez impuissante à sanctionner.

3.4.3 – Présence islamiste

L’imposition de la présence islamiste et de sa loi se fait par :

  • la multiplication des mosquées avec dômes et minarets,
  • cimetières musulmans,
  • prières dans l’espace public et les entreprises,
  • calendriers musulmans, école coraniques,
  • exigence de ségrégation dans les piscines, installations sportives, hôpitaux et maternités,
  • nourriture halal imposée au grand public,
  • lieux d’abattage halal,
  • interdiction de sandwiches au porc sur certaines compagnies aérienees,

3.4.4 – Multiplication d’habitat musulmans

La multiplication des cités et des quartiers à majorité musulmane soumis à la sharia et aux prescriptions vestimentaires est un axe visible. Voile, burqua, femmes vêtues de noir sont un défi à nos us et coutumes où l’alcool et le porc sont combattus.

3.4.5 – Présence de plus en plus lourde

Les banques islamiques, les “tribunaux islamiques”, les boutiques et restaurants halal ont une présence plus lourde dans nos villes.

3.4.6 – Infiltration des services

Les services sociaux, l’administration, la police, l’armée … sont infiltrés. Nos gouvernants sont embarassés face à cet entrisme. Souvent, au nom de la mixité sociale [et par naïveté], ils pratiquent une « discrimination positive » qui le favorise. Un rapport parlementaire parle d’une cinquantaine de cas observés dans l’armée française.

3.4.7 – La victimisation

C’est là l’axe d’attaque le plus violent. A toute critique de l’islam, du Coran ou du prophète, les mouvements islamistes répondent [avec vigueur] par des dépôts de plaintes, des campagnes médiatiques, des manifestations de rues.

Il faut leur opposer le triste spectacle des exactions commises dans les pays qui ont eu la malheur de tomber sous la coupe de ces islamistes !

3.5 – Le triste spectacle du jihadisme radical

Le jihadisme radical ou islamisme radical, le fascisme vert, a donné un triste spectacle à travers le monde, celui des attentats terroristes et leurs victimes avec les égorgements d’otages innocents (journalistes, touristes, amateurs de randonnées, …). Les jihadistes capturé(e)s en Irak et en Syrie, notamment des femmes de jihadistes décédés ou supposés tels versent des larmes de crocodiles (Voir l’hebdomadaire “Marianne” 8-14 fevrier 2019, p. 81, Guy Konopnicki, sur “Les larmes d’une jihadiste”). Ces pleureuses, qui ont quitté la France, brûlé leurs passeports et cartes d’identité, se retranchant de leur plein gré de la communauté nationale, ne pouvaient ignorer le triste spectacle de l’islamisme jihadiste là où elles avaient choisi d’aller avec leurs maris et leurs enfants. Pouvaient-elles prétendre « ignorer les viols systématiques, les mariages forcés de fillettes, le trafic d’être humains et l’extermination des yézidis. ». Le journaliste les compare à ces femmes de gardiens de camps nazis qui ont mené une petite vie tranquille dans une jolie maison jouxtant les barbelés, en prétendant ignorer ce qui se passait de l’autre côté. ». Sauf que des images existent, même si nous ne les exhibons pas !

Comment lutter contre ces fous qui menacent notre vie ? La réponse devrait être impitoyable à l’égard des prêcheurs jihadistes surtout s’ils sont étrangers : dehors après être passés devant la justice et par la case prison. La limite entre la liberté de pensée et de parole ne peut être franchie et ce franchissement ne doit pas être toléré s’agissant d’incitations au racisme, aux assasinats et aux meurtre pour motifs religieux. Pas d’ennemis de la liberté sur notre sol.

Epilogue

Nous affirmons ici solennellement que nous ne visons en aucun cas les musulmans qui vivent en paix dans notre pays (99%), en accord avec nos lois républicaines, travaillent et élèvent honnêtement leurs enfants dans le respect de nos valeurs. Nous ne sommes pas islamophobes mais détestons ceux qui suivent des enseignements manipulés par les islamo-salafistes-jihadistes qui nous ont déclaré la guerre. La guerre est interne dans notre pays, elle est externe ; deux théatres d’opérations mais une partie de notre pays à reconquèrir.

Il y a beaucoup de travail pour que les territoires perdus de la République soient reconquis et que les musulmans sécularisés, pacifiques et respectueux des lois se sentent en sécurité sous nos lois et ne subissent plus l’abandon dans lequel nos autorités on laissé leurs quartiers.

Nul n’est obligé de vivre en France, ceci s’adresse à ceux qui s’estiment lésés par notre laïcité et ne se sentent pas à l’aise dans nos villes et campagnes. Personne ne les empêche de quitter ce pays pour aller vivre ailleurs leur foi.

A ceux qui sont attirés par le miroir aux alouettes et qui pratiquent l’immigration-invasion, l’occupation illégale de notre territoire ne doit plus permettre de soumettre les habitants, quelle que soit leur religion, à la pression des islamistes (arabes, africains, …). Ceux qui prêchent le jihad doivent être traqués par nos services secrets (DGSI, DGSE, etc.), arrêtés et sanctionnés au minimum par l’expulsion de notre territoire.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




Le salafispe et la République

Introduction

Le salafisme, selon divers auteurs islamologues, est une doctrine de musulmans regroupés en communautés, en apparence inoffensives. De nombreuses échoppes communautaires fleurissent et offrent la possibilité de se vêtir en vêtements islamiques autant qu’en produits de beauté orientaux et en livres saints (Selon Mohamed SIFAOUI, 07/11/2009 Le salafisme en 10 questions dont nous nous sommes largement inspirés). Récemment, on a vu des poupées pour enfants sans visage apparaître dans certaines boutiques du nord de la France. Nous citons Zone Interdite : « ces jouets correspondent à une interprétation salafiste ou wahhabite de l’islam, pas à une tradition ancienne ».

1 – Qu’est-ce que le salafisme ?

Le terme salafisme puise sa racine dans le mot arabe salaf qui signifie « les prédécesseurs ». On parle aussi d’essalaf essalah ou de « pieux prédécesseurs », désignant ainsi les tout premiers compagnons du prophète Muhammad (Mahomet). De nos jours, les salafistes les veulent pour exemple, appelant à un retour à un « islam des origines », celui du VIIe Siècle. Ils veulent un islam expurgé de la bidaâ ou des « innovations blamâbles » (boko haram). De leur point de vue, ces innovations pervertissent l’islam. C’est un rejet absolu de toutes les idées humanistes, des principes philosophiques tels la démocratie ou la laïcité. C’est l’école fondée par l’imam Ahmed ibn Hambal (780-855) au IXe siècle, le hanbalisme, qui a forgé les racines de l’idéologie salafiste. Les deux disciples de cette doctrine, l’imam ibn Tamiya (1263-1328) et Mohamed ibn Abdelwahab (1703-1792), en deviendron ensuite les deux références idéologiques. Abdelwahab fondera le wahabisme dont l’idéologie rigoriste fondera la monarchie saoudienne qui règne en Arabie Saoudite, entre autres émirats arabes.

De là, sont partis des « missionnaires salafistes » formés en Egypte (Université Al-Ahzar) dopés au XXe siècle par les pétrodollars. Les wahabites prônent et appliquent la « charia ». Ce salafisme s’est propagé dans le monde.

Au XXe siècle, la pensée se politise en Egypte avec les Frères musulmans (1928, Hassan el Bannah 1906-1949). On les désigne parfois « salafistes en costard-cravate » par opposition aux « salafistes en barbe et khamiss » (ou en djellaba). Ces gens veulent se retirer de notre monde pour vivre leur islam historique mai ces nostalgiques en veulent aux croisés et à ceux qui les ont chassé d’Al-Andalus (Grenade, Espagne p.e.).

Le passage vers le jihad se fait lorsque les tenants se sentent en force et recherchent la confronation que prônent les versets du Coran issus de la période de Médine et qui abrogent les versets mecquois. Récemment, Al-Quaeda et DAECH ont illustrè sans conteste la mise en oeuvre d’actions mortifères !

2 – Que veulent les salafistes ?

Cette minorité du monde musulman est active (et belliqueuse, sous le couvert de la taquiya, la visière ou apparence piétiste calme). Ils font tout pour occuper le devant de la scène avec leurs activistes militanrts effrénés et autres idéologues. La pensée salafiste occupe un grand nombre de mosquées et des publications littéraires. Il cherchent à convertir, appelant au communautarisme avec une idéologie où le politique et le religieux sont indissociables (source coranique, VIIe siècle).

Ils veulent le monde, tout le monde, le monde entier (voir les écrits de Sayyid Abu A’la Maududi, pakistanais : 1903-1979). Les Frères musulmans souhaitent ériger un groupe de pression à même de peser sur les débats nationaux et internationaux. Ils visent à faire naître un « vote musulman ». Tous les moyens sont bons même séduire nos jeunes filles éblouies, naïves, les « niqabiser », les engrosser au besoin!

3 – Combien sont-ils en France

Il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de ces « fous de dieu » présents en France (et en Europe). Selon une estimation, 5% des 5 millions de musulmans de France sont des pratiquants réguliers fréquentant le 1.900 mosquées et salles de prière avec assiduité. Les salafistes représentent une forte minorité de ces pratiquants mais donnant l’impression d’être majoritaires par leur excitation militante, leur activisme : ils font beaucoup de « mousse ».

L’UOIF serait la filiale française des Frères musulmans, les rencontres annuelles du Bourget et le vote de la loi contre les signes religieux ostentatoires ont montré ces accoutrements vestimentaires qui donnent une idée du poids réel de ces idéologues « pacifiques ».

Il existerait une cinquantaine de mosquées ou de lieux de prière tenus par ces partisans du wahhabisme saoudien et de la pensée salafiste prosélyte.

Les mosquées salafistes wahhabites sont souvent implantées au cœur des cités populaires (en région parisienne Sartrouville, Argenteuil, Gennevilliers, etc.) ou dans d’autres grandes villes (Lille, Strasbourg, Marseille, Besançon, etc.) ainsi que dans Paris-intra-muros (Barbés, Belleville, etc.).

4 – Qui finance la propagation

Outre l’État saoudien (au travers de la ligue islamique mondiale : LIM) a longtemps financé cette idéologie conforme à son wahhabisme. D’autres états mécènes du golfe persique (Emirats) accordent aussi quelques millions de dollars pour faire rayonner le « vrai islam » (le salafisme). En France, des mosquées ont été construites avec des financements provenant de ces monarchies (théocraties) et de la LIM : Evry, Mantes la Jolie, etc. Les universités saoudiennes (Riyad, La Mecque, Médine et autres) forment des milliers d’étudiants saoudiens ou étrangers (islamiques). Ces « missionnaires » sont aussi formés au Pakistan (Karachi, etc.). Cette dernière enseigne de « déobandisme », version indo-pakistanaise du salafisme (Abu-A’la Maududi est un des précurseurs). Cette idéologie a formé les fameux « talibans ».

Les Frères Musulmans ont eux aussi bénéficié de l’aide des Saoudiens notamment pour l’ouverture du Centre Islamique de genève (fondé par Saïd Ramadan, le père de Tariq et gendre de l’égyptien Hasan el-Banna).

Quand l’UOIF est créé au début des années 60 (par des islamistes tunisiens et l’activiste libanais Fayçal Mawlawi), il y aura de nombreux soutiens émanant des émirats Arabes Unis. Le financement (entre 30 et 80%) passe par des fondations privées de personnalités arabes.

Mais il y a l’autofinancement. Les diverses mosquées de disputent le produit de la redevance de certification halal sur les viandes et produits alimentaires divers, un commerce communautaire que les salafistes ne cessent de promouvoir et de contrôler. Il est très lucratif !

5 – Quels sont les idéologues

A côté des idéologues du VIIe siècle, il y a les contemporains et notamment les Égyptiens issus de la mouvance des Frères musulmans. Citons Sayyid Qutb (1906-1966) ou Youssouf al-Qardawi (le théoricien des attentats suicides et de l’instauration de la loi divine ou charia (sharia, etc). Citons Tariq Ramadan qui se laisse complaisamment traiter de théologien alors qu’il est en rélaité un idéologue sournois de la pensée salafiste des Frères Musulmans (il est le petit fils du fondateur auquel il voue une admiration sans bornes). Bien qu’il n’hésite pas à fustiger le wahhabisme (une attitude d’opportunité visant à tromper son auditoire), il n’est ni un progessiste ni un réformateur. La pensée des Frères musulmans entre ses mains (et d’autres) est un instrument de lutte politico-religieuse (dans le droit fil de l’islam originel) destiné à propager un salafimes costard-cavate plus « doux ». Il utilise les codes de langage et d’écriture occidentaux pour abuser son auditoire et adapter son discours aux opinions publiques européennes ainis abusées, trompées. Les médias ont été longtemps dupes.

D’autres « penseurs », des saoudiens principalement, ont assuré le « rayonnement » du salafisme wahhabite. Citons le cheikh Ibn Baz (1909-1999), précheur d’un islam pur et dur (celui des versets du Coran dits de Médine ? !), Salim bin Fawzan al-Fawzan (très apprècié des salafistes occidentaux : il recommande à ses adeptes de ne pas « ressembles aux mécréants (koufars) dans ce qui leur est spécifique »). Fawzan est de ceux qui incitent les femmes à se « burquiniser » (se voiler intégralement, refusant le voile classique). Citons aussi le cheik Mohamed ibn Saleh al-Otheimine (il interdit aux musulmans de « féliciter les mécréant juifs et chrétiens notamment durant leurs fêtes religieuses ». Citons enfin le cheikh Nacereddine al-Albani (1914-1999), idéologue albano-syrien qui a produit une floraison de fatwas (édits religieux) tout aussi intégristes les unes que les autres prohibant l’usage des médias (radio et télévision) !

6 – Quels sont les relais médiatiques ?

Bien que certains idéologues interdisant les médias (notamment la télévision), d’autres appellent à ce que l’utilisation de ces médias soit exclusivement réservé à la propagation de l’islam (émission La voix de l’Islam, France 2 dimanche matin !). Les chaînes satellitaires arabes accordent une large place à ces salafistes préchant « la bonne parole », dans de multiples directions (Occident comme Orient) avec une certaine surenchère.

 




Des morts et des blessés à Strasbourg : attentat terroriste

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Information

Hier soir, 11 décembre 2018, les radios faisaient état vers 19h d’une fusillade à Strasbourg. Au fur et à mesure de la soirée se précisait un bilan catastrophique, au moins 3 morts et 12 blessés. Cliquez sur ce lien pour plus de détails. Ce matin, 12 décembre, le bilan était revu un peu à la baisse :

  • 2 morts (hélas !)😢,
  • 1 blessé et état de mort clinique (hélas !)😢,
  • 12 blessés dont 6 dans un état d’urgence absolue, pronostic vital engagé🤦‍♀️.

L’auteur présumé de cet acte odieux est un certain Cherif CHEKAT, 29 ans, français d’origine maghrébinefrown né à Strasbourg, titulaire d’un impressionnant pedigree de délinquant multirécidiviste depuis son plus jeune âge, condamné à 27 reprises en France, en Allemagne et en Suisse. Pour plus de détails, cliquez sur ce lien vers le site du Progrès de Lyon.

Hier soir 13 décembre 21h00, les médias annoncent la mort du délinquant abattu par une patrouille. 48 h de traque et un résultat : la mort du criminel dénoncé, semble-t-il par une habitante du Neuhoff.

D’après Xavier RAUFER (Criminologue, dans Atlantico décembre 2018 – 3), cet attentat terroriste revêle (nous citons)  « que le bilan sécuritaire de la présidence Macron vire au désastre. ». Plus loin dans son article, l’auteur demande « Comment un islamiste dangereux, criminel et fiché S a-t-il pu passer au travers des mailles de ce filet ? ». Et allant plus au fond du problème, l’auteur met en cause les services du renseignement intérieur (ex DST et RG fusionnés) qui refusent d’admettre le concept d’hybridation entre la criminalité de droit commun, le jihadisme et le salafisme islamique (« à mi-chemin de la terreur et du crime »). Pourtant, au début du quinquennat Macron, une Coordination nationale du renseignement et de la lutte antiterroriste, siégeant à la Présidence élyséenne, a été instituée pour « unifier les cultures et les ripostes de la communauté du renseignement. » La conclusion de Xavier RAUFER est glaçante « Mais à mesure que M. MACRON s’affaiblit, donc n’effraie plus, les mauvaises habitudes reprennent. Chacun se la joue en solo. Les crispations se multiplient. ».

Et qui paie pour cette incurie que dénonce l’auteur criminologue ? « Résultat : Strasbourg, trois morts et 13 blessés. »

Nous nous inclinons devant les victimes et la douleur de leurs familles, nous souhaitons un prompt rétablissement des blessés.

Les ressources existent : des policiers et des gendarmes compétents, des volontaire réservistes citoyens motivés, des jeunes citoyens-citoyennes civiques, etc. Tous sont là, malgré la gabegie régnante.

Un Gaulois civique et citoyen

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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Des penseurs en terre d’islam

Introduction au problème

Allah Akbar

Les lois de la République, notre Constitution en particulier et d’autres, garantissent à tous la liberté de pensée et par là, la liberté religieuse, celle de croire ou de ne pas croire. Cette loi s’impose à tous. Tous, quelque soit sa religion. La loi républicaine ne saurait tolérer que d’autres lois prétendent lui être supérieures.

Il y a dans le monde une religion qui prétend imposer sa loi, l’Islam dans sa forme radicale ou islamisme qui se veut pouvoir spirituel et temporel ! S’inspirant d’un livre réputé être une dictée divine, le salafisme (religion des ancêtres ou salafs) prétend revenir aux fondamentaux. Quels fondamentaux ? D’autres religions dont celles de la famille chrétienne disent qu’il faut aimer ses ennemis. On ne peut aimer que ce qu’on connait. D’où des centres d’études ayant l’Islam pour objet à l’image de ce centre dominicain installé en terre d’Islam, au Caire, dans un couvent de frères dominicains. Dans le sillage de l’Ecole biblique de Jérusalem et de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie des Pères Blancs de Tunis (fondé en 1926). La revue mensuelle « FC Famille chrétienne » (17-23 février 2018, n° 2092)relate un reportage chez les dominicains du Caire. Les pages 20 à 31 ont retenu notre attention.

1 – Une bibliothèque de recherche

Un catalogue de bibliothèque riche qui est utilisé par des étudiants(es) de l’Université Al-Ahzar viennent y travailler leurs thèses. Ils sont plusieurs dizaines par jour. La numérisation des ouvrages avance à grands pas (au cas où ?).

2 – Penser l’Islam au delà des clichés

Sunnisme, chiisme et salafisme sont sous la loupe des chercheurs. La recherche porte aussi sur les origines officielles de l’Islam (SIRA ou biographie de Mahomet, Hadiths ou anecdotes et et propos rapportés) mais aussi les sources profanes, non-islamiques.

L’article (pp. 26-31) met en garde sur une approche manichéenne, sans nuances, de l’Islam Tout n’est pas blanc ni noir. « L’Islam n’est pas un objet qu’on peut regarder avec détachement comme si l’on assistait à un cours au Collège de France sur les Mayas ou la Rome antique. ».

2.1 – Schizophrénie ou souffrance ?

Les chercheurs mettent évidence la schzophrénie de l’Islam mais aussi la souffrance. Nous avons retenu que « pendant des siècles, les musulmans ont vécu avec la certitude de professer la religion qui parachevait les deux autres étages de la fusée : judaïsme et christianisme. ». L’Islam n’est plus, comme au XIIe siècle le sommet de l’avance scientifique et culturelle. Les musulmans se sentent la lanterne rouge du monde politique, social. Si en économie, le pétrole assure des revenus sans travailler, il apparaît que l’atome échappe encore aux pays musulmans.

2.2 – Salafisme ?

Le salafisme, récemment imposé comme orthodoxie ou comme référence majeure de l’Islam est présenté comme un enfant de la modernité. « C’est un mouvement moderne, né au moment où la société islamique traditionnelle a été mise en crise par la modernité occidentale, dont la domination a été totale (technique, scientifique, militaire …) ».

Celà pourrait expliquer la véhémence des propos des Imams salafistes qui traient les chrétiens de fils de porcs et les juifs de fils de singes (ou vice-versa). Les singes juifs dont les armes tuent impunément des musulmans occupent leur pays biblique, la source de leur judéité !

2.3 – Athéisme et Islam

Dans le monde musulman actuel l’athéisme est inconcevable (il fait partie de la liberté religieuse garantie par nos lois). La pénétration de la modernité occidentale dans le monde arabo-musulman en est la conséquence. Pourtant, c’est un sujet tabou dans 13 pays musulmans qui en font un délit condamnant à la peine de mort ! Les musulmans apostats disent que « DAECH fait office de vrai repoussoir ». Les membres du « Conseil des ex-musulmans en France » réclamment « l’interdiction de toutes des formes de menaces et d’intimidations religieuses. ».

3 – En conclusion ?

La religion des musulmans doit évoluer. Comment, là est le problème ! Qui doit la faire évoluer ? Les musulmans modérés désireux de vivre en paix !


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Un observatoire




Embrigadement des jeunes


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Introduction

Un barbu
Dans ses écrits, le fondateur des Frères Musulmans, Hassan El-Banna dit vouloir «un individu musulman dans sa pensée et dans sa croyance, dans sa moralité et dans ses sentiments, dans ses actes et ses comportements. C’est une formation à l’échelle de l’individu.» Il dit attacher une grande attention à la formation de la jeunesse. Tous les régimes totalitaires que nous connaissons ont ce souci : s’emparer de l’esprit des jeunes et les modeler à leur idéologie. Les écoles coraniques sont un des éléments de cette prise en charge. On y apprend le Coran par coeur, sans n’y vraiment rien comprendre.
Comment expliquer l’influence des prédicateurs “barbus” pour susciter ce fanatisme chez les jeunes qui partent vers les théâtres d’opérations ? Les réponses sont multiples. En fait, il s’agit du processus de radicalisation qui va mener un ou plusieurs jeunes vers le crime terroriste, au non d’Allah.

1 – Le culte de l’héroïsme

Le culte de l’héroïsme s’incarne dans limage du martyr qui va accèder directement au paradis et à ses félciités, par le sacrifice qu’il fait. Le jeune jihadiste devient indifférent à l’idée de la mort, celle qu’il va donner, comme la sienne. La vraie vie pour eux est au paradis, il faut la mériter par le sacrifice (chahid) en mourant dans le meurtre des ennemis. La seule attitude légitime est de tuer et de mourir. Ceci découle des règles intransigeantes qui rendent obligatoire l’affrontement entre les «vrais musulmans» et les infidéles (les kafirs).
La chahada (la profession de foi islamique «Il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète» ne fait pas que proclamer l’exclusivité de Dieu, mais nie le droit de vivre aux infidèles. Le vison jihadiste n’est pas seulement inhumaine, elle est profondément deshumanisée. L’infidèle ne peut échaper à la damnation éternelle que par son ralliement et sa conversion. Celà résulte de la vision jihadiste du monde, profondément dichotomique, basée sur un affrontement absolu entre le bien t le mal. Seul est admis le retour aux traditions originelles, radicales, des salafs. Les matrices afghanes et syro-irakiennes ont fonctionné : 2 millions de morts en Afghanistan.
Ceci ne suffit pas à expliquer le passage à l’acte criminel. Alain Bauer, François Freynet et Christophe Soullez ont écrit un livre «Comment vivre au temps du terrorisme»(First Document, First Editions, 2017) om le phénomène de radicalisation est passé au crible de nos connaissances (p. 136-145).

2 – L’hybridation

C’est le processus dans lequel il y a une tendance des groupes terroristes à s’impliquer dans des activités illicites :

  • pour leur financement, par le trafic de drogue ou des attaques de banques,
  • comme but en soi.

L’exemple en est donné de Khaled Kelkal ( en 1995) puis avec le gang de Roubaix (1996). La France connaît la douloureuse expérience des hybrides navigant entre les fichiers de police (renseignements et police judiciaires), échappant à l’attention de services incapables de dépasser leurs cloisonnement (guerre des polices). D’autres exemples nous montrent aux USA où mène l’aveuglement et la naïveté, avec les deux tchetchènes Djokar et Tamerlan Djojhar, radicalisés par Internet (revue Inspire). Cette revue a été interdite et son site démantelé.

2.1 – Les loups solitaires

Cette expression désigne un concept fourre-tout parfois hâtivement employé en matière de terrorisme, à tort par les journalistes ignorants et les services de renseignement, comme explication après l’échec de la prévention d’un acte terroriste. Trés fréqu’emment, après coup, se déroule une pelote de fils conducteurs aboutissant au démantèlement de réseaux jihadistes discrets. Nous posons par principe qu’il n’y a pas de loup solitaire !
Il convient de distinguer des fous solitaires.
Les soubresauts de l’agonie du courant Al-Qaïda ont conduit à la situation actuelle qui prolonge la disparition progressive des actions de terrain extérieures à la France.

2.2 – La radicalisation 2.0.

Bauer et al. font état des centaines de jeunes entre deux cultures, nés ou élevés en Occident, indécis sur leurs racines et qui partent combattre en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie, en Irak ou en Syrie, poussés par des prêcheurs de haine aussi discrets qu’efficaces.
Auprés des jeunes délinquants, le discours du martyr pardonné par Allah par son sacrifice, attendu par des vierges éternelles au paradis, ce discours semble porter. La radicalisation des jeunes nés en Occident et perméables à la culture du pays d’accueil semble difficile à comprendre. Que dire des jeunes nés de familles non-musulmanes qui se tretranchent ensuite dans l’interprétation la plus rigoureuse et la plus extrémiste de leur nouvelle foi ?
Le refus du matérialisme, de la pornographie permet de se radicaliser dans une religion de conte de mille et une nuits.

3 – Le milieu carcéral

Le passage en  milieu carcéral est un dénominateur commun à de nombreux jeunes radicalisés. On sait depuis longtemps que pour des jeunes délinquants, l’incarcération constitue une Université du crime. Il en va de même pour le jihadisme et la criminalité islamiste. La contamination des adultes rédicalisés de propage aux jeunes. Les jeunes délinquants sont fortement inlluençables et font la connaissance d’apprentis jihadistes mûris ou d’individus déjà passés à l’acte.

3.1 – Endoctrinement sectaire

L’endoctrinement pas des imams salafistes ou autres se fait de la même manière que dans une secte :

  • briser le lien familial (familles, copains, …),
  • briser les contours identitaires,
  • effacer les souvenirs,

3.2 – Dialectique

Les extrémistes usent d’une dialectique visant à faire de leur religion la seule susceptible d’apporter la rédemption et la vérité au futur jihadiste.

3.3 – Populations concernées

On ne doit pas avoir d’à-priori sur le profil du futur radicalisé. Le phénomène peut toucher autant des jeunes disposant d’une bonne situation professionnelle ou d’une bonne culture universitaire. elle peut aussi toucher des jeunes sans qualification professionnelle et ayant grandi dans une famille déstructurée.
Dans ce dernier cas, l’abandon à la suite d’un divorce (répudiation facile en islam et polygamie) est un puissant facteur de déstabilisation familiale comme le montrent des exemples récents.

En conclusion

Il y a alors un rejet de la société dans laquelle ils vivent avec la haine des valeurs du monde occidental. Ils se réfgient dans l’interprétation qu’ils vont faire et:ou qu’on va leur fournir sur la nécessité d’imposer un islam idéalisé et radical face à la décadence de l’Occident impie. L’Internet contribue à en faire des autodidactes du terrorisme avec les images des drapeaux noirs et des kalachnikovs
 

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Le salafisme et le jihadisme


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Un observatoire

Introduction

La Loi Islamique

Al Charia
Illustration Wikipedia

Avertissement au lecteur

Il est bien entendu que nous ne faisons en aucun cas l’apologie d’un quelconque mouvement religieux. La liberté de pensée et son corollaire la liberté de religion est garantie par nos lois républicaines. Mais aucune loi religieuse de peut s’imposer aux citoyens et nul ne peut au nom de sa religion imposer une théocratie dotée d’un pouvoir temporel. C’est ainsi que se féfinit la laïcité qui est la liberté de croire ou de ne pas croire dans notre démocratie. 

Notre but est d’informer le plus objectivement possible sur ce mouvement théocratique. Nous ne pratiquons pas non-plus l’islamophobie.

Le salafisme (en arabe : السلفية)  est la doctrine d’un mouvement religieux de l’Islam sunnite. Ce mouvement prône un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane à l’époque du prophète Muhammad et de ses premiers disciples — connus comme les pieux ancêtres (salaf) — et la rééducation morale de la communauté musulmane

1 – Les fondateurs

1.1 – Ibn Tamiyya

Au XIIIe siècle, le syrien Ahmed Ibn Taymiyya (1263-1328) fonde le salafisme (en arabe السلفية, as-salafiyya)  en martelant le respect des dogmes fixés par les pieux ancêtre (les Salaf), le Prophète et ses premiers compagnons. Il critiquera la déliquescence des moeurs et rédige un ouvrage politique “La Politique au nom de la Loi divine pour établir le bon ordre dans les affaires du berger et du troupeau”. Il y précise les règles inspirées de la charia.

Il exhortera les vrais fidèles à renverser tout dirigeant [musulman] qui ne respecterait pas les règles fondamentales de la religion [musulmane].

1.2 – Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab  et la tribu des Saoud

Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab (en arabe : محمد بن عبد الوهاب) est un théologien arabe du XVIIe siècle (1703-1792). Il se pose en continuateur de la pensée d’Ibn Tamiyya. Un de ses écrits majeurs “Pour le culte de Dieu unique” est construit autour d’une profusion de citations en vue de prouver que sa pensée s’inscrit dans la tradition de la ville de Médine0 C’est le théoricien d’un puritanisme absolu, prônant de retour à un Islam « purifié de toutes ses scories ». Il dénonce les perversions du soufisme.

Il fera allégeance à la tribu des Saoud, apportant à leur volonté de dominer la péninsule arabique une caution religieuse, appelant au combat pour restaurer l’âge d’or de l’arabité musulmane.

2 – Volonté de réforme face à la colonisation.

2.1- La Colonisation du XIXe siècle

À la fin du XIXe siècle, la conquête coloniale des puissances européennes balaie le monde musulman tout en épargnant le monde turc, dernier siège du Califat. Un puissant mouvement de réfléxion est lancé par des théologiens musulmans, conjugant discussions orales et production écrite. Un courant fondamentaliste, issu de l’école hanbalite se revendique ouvertement comme salafiste. Son message est tranchant : le ode musulman doit revenir strictement au modèle de la foi du prophète et de ses compagnons.

2.2 – L’abrogation du califat

La Première Guerre mondiale va parachever cette crise morale au sein de l’Islam. Les Ottomans ont régné pendant plusieurs siècles et désigne leur empire comme «maison de l’Islam»0 Le sultan-calife se présente comme le chef des musulmans, ses envoyés comme les envoyés de l’islam, son armée comme celle du Prophète.

Le général Mustapha Kemal se révolte contre le sultan et crée son pouvoir à Ankara, promettant de nettoyer la foi islamique de son rôle d’instrument politique et d’élver la foi islamique en la libérant des superstitions.

Le Parlement turc vote à l’unanimité l’abrogation du califat et la sécularisation de la Turquie, le 1er mars 1924. Une révolution ! Les révoltes qui éclatent sont matées dans le sang.

3 – L’islamisme force politique

3.1 – Hassan Al-Banna et les Frères Musulmans

Hassan Al-Banna, un instituteur égyptien (1906-1949) donne naissance à l’islamisme en fondant, avec sept camarades, le mouvement des Frères Musulmans (Al-Ikwan al-Muslimin). Ce mouvement se présente comme « une association religieuse ayant pour but la commanderie du Bien et le pourchas du Mal ».

3.1.1 La doctrine des Frères Musulmans

Le message du Prophète doit retrouver sa vigueur. Hassan Al-Bannah s’octroie le titre de « Guide » (Murshid). Il porte trois projets :

  • libèrer les terres musulmanes de la colonisation,
  • retour aux enseignements religieux dans la perspective de l’indépendance et la conscience d’appartenir à la communauté islamique, l’Umma,
  • restauration du califat.

Il prône le panislamisme « Dieu est notre but, la Coran est notre constitution, le jihad est notre chemin, la mort sur le sentier de Dieu est notre souhait ultime. » Il choisit de réislamiser le peuple avec un mode opératoire en sept phases :

  • l’individu musulman,
  • la famille musulmane,
  • le peuple musulman,
  • le gouvernement musulman,
  • la refondation de l’Umma,
  • la reconquête des terres prises aux musulmans,
  • la domination du monde !

Ce mouvement est très structuré, avec un rituel d’allégeance lors de l’adhésion.

3.1.2 – L’organisation secrète

En 1930 est créée dans la confrérier une branche armée appelée « organisation secrète », en vue d’actions directes. Ils feront explcitement référence au combat contre les croisés. Les imams vont lancer des prêches enflammés, le jihad est proclammé, une guerre sainte !

3.1.3 Sayyid Abul Ala Maududi

Sayyid Abul Ala Maududi (1903-1979) est né dans une famille d’inspiration soufie. Il offre au milieu du XXe siècle un autre modèle islamiste dans le sous-continent indien. Il s’inscrit dans la tradition déobandie (courant musulman pakistanais fondamentaliste sunnite). Il jette les bases d’un nouveau credo de l’islam, « une idéologie révolutionnaire » visant à modifier l’ordre social mondial. Il affirme que « L’islam revendique toute la terre, non une petite partie. ».

Une idéologie en somme totalitaire, politique sous couvert religieux.

4 – L’islamisme combattant

4.1 – Les bases de la lutte armée

Maududi, chef du mouvement islamiste pakistanais est cité comme auteur de la Guerre sainte par Mark A. Gabriel (Ph. D., ex  professeur d’histoire de l’islam à l’Université Al-Azhar, La Caire). Ici apparaît Sayyid Qutb donné comme fondateur du jihad moderne. Il va visiter les USA et en reviendra empli d’envie et d’hostilité. Il était degoûté de la vie matérialiste qu’il a perçue.

4.1.1 – Le livre Signs along the Road (Qutb)

Le livre Signs along the Road est le livre qui conduira Qutb à la potence sous Gamal Abdel Nasser. Ce livre va devenir le moteur des mouvements islamistes radicaux. Nous ne détaillerons pas la généalogie mortifère qui, au nom d’Allah, déclare la guerre à la démocratie et aux gouvernement élus par les hommes. Il prêche que seul  Allah détient l’autorité, lui seul la confère aux hommes. Le nouveau monde islamque doit mener une guerre sans pitié ni compromis à ceux qui refusent Son autorité.

Allah (en son nom : Qutb ?) proclamme sa souveraineté sur le monde entier. La loi de dieu doit dominer la loi des hommes. Le livre «Le Coran pour les nuls» de Malek Chebel et Sohaïb Sulatn (First éditions, 2009) dit que ‘p. 115 que «les groupes terroristes radicaux utilisent les arguments de Qutb pour fonder un état musulman selon leurs propres normes. Il est faux de dire que Qoutb et ces terroristes partagent la même idéologie et les mêmes objectifs.».

4.1.2 – Conséquences

Les Frères musulmans ont tenté à deux reprises de tuer le président égyptien et ont posé des bombes. L’Egypte avec l’université Al-Azhar, les Frères musulmans et l’Arabie saoudite deviendra un centre de prosélytisme jihadiste et radical, formant des imams qui vont essaimer dans le monde entier.

4.1.2 – Les successeurs

L’Egypte devient un foyer de contamination jihadiste. Citons les principaux :

  • Dr Salah Serea avec le Mouvement de Libération Islamique,
  • Shukri Mustafa et son groupe Al-Takfir wl-Hijra,
  • les cheikhs Abd-al-Hamid Kishk ou Omar Abel-Rahman vont propagerL le mouvement au Soudan, à l’Algérie, au Yémen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres pays.

Omar Abdel-Rahman est emprisonné à vie aux USA. En Iran, on assite à la naissance d’un véritable Etat islamique par des musulmans chiites (opposés aux sunnite). L’Iran exportera sa révolution. Une guerre opposera Iran-Irak.

4.1.3 Naissance d’Al-Jihad

Un groupe va émerger des Frères musulmans et de leur Al-Jepha Al-Islamia, j’ai nommé Al-Jihad (ver 1980). Le jihad (guerre sainte) devient offensif. Tuer de vient la responsabilité du musulman. Abed Al-Salem attaque les musulmans qui croeint que la guerre sainte ne sert qu’à défendre l’islam. Il affirme le caractère non négociable du jihad. Il existe donc une véritable stratégie de guerre. Dans son livre Al-Fareda Al-Gaaba (Les engagements manquants), Al-Salem prédit même que « L’invasion islamique arrive à Rome ». On sort du monde islamqiue ! On commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident.

4.2 La prochaine étape

Al-Jihad commence, vers 1980, à voler et spolier les commerces chrétiens.

4.2.1 – En Egypte et alentours

Les minorités chrétiennes d’Egypte (Kénéh et Nag Hammadi) son soumis à ces actions criminelles. C’est l’application du Coran, sourate 9:29 (Al-Tawba,

« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas lareligion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, en état d’humiliation. »

Ce verset prône l’obligation de verser la djizia (capitation).

4.2.2 – Le jihad sort d’Egypte

Nous avons déjà parlé du rôle des missionnaires d’Al-Azhar. Les vagues se propagent à partir de l’endroit où est tombe le caillou ! Les USA en sauront quelque chose une première attaque du World Trade Center est menée en 1993. Oussama Ben Laden aura plus de succès avec son organisation criminelle Al-Qaida (La Base).

4.2.3 – Des petites cibles

Al-Qaida a échoué ensuite à s’en prendre à de grosses cibles (USS Cole, au Yémen). Héritiers spirituels de Qutb, l’organisation criminelle déplace son ciblage vers des petites cibles. Des musulmans jugés infidèles seront ciblés. Les chrétiens d’Egypte vont payer un lourd tribut. Où les terroristes ont trouvé de telles idées de cruauté : la réponse est le Coran avec la sourate 5:33 (La table est servie !) :

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, ». Ben Laden sera tué par un commando de l’armée des USA.

Les petites cibles commencent à être ciblées en Europe avec ceux qui reviennent discrètement du Pakistan (Waziristan). Les sommets seront atteints avec l’instauration de l’Etat islamique (DAESH) à cheval sur l’Irak et la Syrie. Des volontaires vont partir vers les théatres d’opérations jihadistes.

En conclusion

Le sommet du jihadisme salafiste est atteint. Il a coûté cher en intervention des armées occidentales pour démanteler les jihadistes de DAECH. Des théatres d’opérations intérieurs sont apparus dans divers pays occidentaux qui n’ont pas su anticiper la menace salafiste et se posent encore la question d’interdire cette engeance de par la loi et d’expulser les prêcheurs de haine de leurs mosquées et de leurs salles de prière.

En 1998, une étude de l’Association Régionale Bourgogne des Anciens Auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (AA-Bourgogne IHEDN) attirait l’attention du gouvernement sur le danger de l’islam pour la République. C’était il y a 20 ans ! (Cause toujours !). Impossible de retrouver ce rapport ! Classement poubelle ?

Force doit rester à la loi de la République. Cela ne peut être négociable. Ceux qui n’admettent pas ce principe doivent partir ou subir les châtiments de la Justice républicaine.


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