Être français

Conseil citoyen de Figuerolles

Jean-Luc Mélenchon (Wikipedia)

Que signifie « Etre français » ? Est-être citoyen ? Le conseil citoyen de notre quartier est fermé depuis longtemps. Nous sommes dans la 2e circonscription de Montpellier, celle où la candidate de La France Insoumise a été élue députée au 1er tour ! Mme Nathalie Oziol appartient au parti dirigé par M. Jean-Luc Mélenchon.

L’actualité politique nous oblige à sortir du silence et à informer qui veut bien s’informer. Le leader politique Monsieur Jean-Luc Mélanchon veut appliquer « à la lettre » un des concepts du chant révolutionnaire « L’Internationale », je cite :

« Du passé faisons table rase, … »

Nous sommes nombreux, en France, français de souche (souchiens) ou français par leur volonté (naturalisés) à refuser cette simplification wokiste qui nie le poids de l’histoire et les racines d’un peuple au nom de la défense de la justice sociale. Les généalogistes pensent que « pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient ». On ne peut ignorer l’histoire de son pays.

La France insoumise

Une erreur consiste à ne jamais sous-estimer un adversaire, un ennemi. Il faut toujours s’informer, bien s’informer et aller à la source, en étant bien armé d’un esprit critique bien affûté. Vous pouvez lire le site de La France Insoumise dans cet état d’esprit : connaître votre adversaire pour bien le combattre et le neutraliser. C’est un principe de stratégie : lisez Carl von Clausewitz.

D’où vient M. Melanchon ? Wikipedia donne une fiche assez bien construite sur ce révolutionnaire d’extrême-gauche (ultra-gauche).Il nait le 19 août 1951 à Tanger, au Maroc, alors zone internationale. Il est le fils cadet de Georges Mélenchon (1922-20071), receveur des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), et de Jeannine Bayona (1928-20061), institutrice, tous deux Français d’Algérie française (« Pieds-noirs »). Nous apprenons à la lecture de sa fiche Wikipedia, que l’enfant de choeur s’éloigne de la religion pour verser dans le trotskisme. Il appartient à la Franc-Maçonnerie (GODF), Jean-Luc Mélenchon quitte sa loge maçonnique au printemps 2020. Il va  poursuivre une carrière politique assez cahotique. Il signera des articles de journaux en utilisant le pseudonyme de Santerre.   La liberté de penser est un droit constitutionnel que nous reconnaissons à tous. Nous revendiquons des options différentes.

Qu’est-ce qu’être français

Nous avons posé la question au logiciel « COPILOT » dont vient d’être doté mon ordinateur.

La réponse de COPILOT (IA)

« Être français, c’est embrasser une culture riche en histoire, en art et en cuisine. C’est profiter des plaisirs simples de la vie, comme déguster un croissant frais à la boulangerie du coin ou flâner le long de la Seine. C’est également apprécier les valeurs de la communauté et du respect des traditions, tout en étant ouvert à la modernité et à l’innovation.»

Si nous sommes d’accord avec cette réponse d’un logiciel utilisant l’intelligence artificielle pour interroger le Web (Internet), ce n’est pas tout. C’est vrai mais très incomplet.

Notre réponse de Citoyens34

Il y avait au Maroc des écoles primaires. Quel Maroc ? J’ai vécu au Maroc sous protectorat français et dès la maternelle, j’ai eu l’éducation française scolaire venant compléter celle de ma mère née en Algérie (temps de la France) et de sa famille émigrée au Maroc, à Rabat. Je sais peu de choses sur les établissements scolaires de Tanger. Cette ville « internationale » abritait de tout. Dans ma ville d’enfance, j’ai fréquenté une école primaire où j’ai été marqué par cette éducation « obligatoire et laïque ». Etant espagnol, je n’étais pas obligé d’y aller mais ma famille m’y a mis. Donc, en cours-moyen 1e année, notre instituteur venait du Morvan (région française du Massif Central). Vers la fin de l’année scolaire, dans la fin des semaines, il sortait de son armoire un superbe violon rutilant. Dans un silence religieux retentissaient les notes de l’hymne des Morvandiaux. Nous en apprenions les paroles, à 2.000 km du Massif Central et rêvions « au pays bien rude » et aux « claires eaux« , nous qui ne connaissions que les eaux boueuses des oueds marocains et les rudes assauts brulants des cherguis et des sauterelles ! Notre hussard noir de la République nous a appris, en 1948 : « On veut la liberté dans nos montagnes rudes« . Plus tard, au collège, le prof d’histoire a pris le relais pour des cours inoubliables d’éducation civique où nous apprenions avec passion le fonctionnement de la démocratie républicaine de la France.

Je n’ai pas oublié le jour où j’ai été convoqué, en France, à la Mairie de ma ville pour y recevoir ma carte d’identité française et mon décret de naturalisation ! Aboutissement de longues années de lutte pour devenir, enfin, citoyen français, père d’un jeune français (un 2e enfant, une fille complètera la famille). J’arrivais à la citoyenneté française, riche de la connaissance de l’histoire de mon pays, de ma généalogie hispano-française, de celle de mon épouse et de ses parents, fier d’être le gendre d’un officier français et d’avoir été le gendre d’un modeste sous-officier qui s’est battu pour la France à Monte-Cassino avec ses goumier marocains de la première Armée Française  (je suis veuf de mon premier mariage par suite d’un accident de la route). Je n’étais pas d’ici, je le suis devenu fièrement.

Bien sûr, j’ai appris la Marseillaise à l’école primaire. Adulte, je préfère le couple « Amour sacré de la Patrie, Conduis-soutiens nos bras vengeurs … ». Aujour-d’ui, Ancien-Auditeur des Hautes-Etudes de la Défense Nationale, j’ai comblé le fossé d’un service militaire dont j’ai été dispensé lors de mes premières démarches quand j’avais 18 ans.

 




Relations tendues etre la France et l’Algérie

Père siffleur

Père Siffleur

Introduction

Les relations entre la France et l’Algérie sont conflictuelles, la volonté de réconciliation entre l’ancien état colonisateur et l’ancienne colonie sont tendues. La récente tentative de visite à Alger de notre Premier ministre a été repoussée sans ménagements par le gouvernement algérien. Mais le plus inacceptable est la déclaration rapporté par plusieurs médias français de la déclaration « d’un de ses ministres [qui] a qualifié la France d’« ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie. ». Nous avons voulu en savoir plus sur l’identité du Ministre en question. Il s’agit du Ministre du Travail et des Affaires sociales, Monsieur El Hachemi Djaâboub. C’est un grand nationaliste algérien, un islamiste membre influent du parti Hamas algérien qualifié de proche des frères musulmans.

Cet énarque ancien élève de l’ENA d’Alger occupe des fonctions de responsabilité de niveau ministèriel depuis 2003. A lui s’applique la citation d’Amine Maalouf :

« La vertu première du nationalisme est de trouver à chaque problème un coupable plutôt qu’une solution. ».

Un mauvais conseiller des interlocuteurs dans ce conflit verbal où l’interlocuteur algérien ne répond en aucune façon aux approches conciliantes et à la volonté de notre Président et de son gouvernement de se rapprocher et de faire un pas l’un vers l’autre et réciproquement. Il n’y a pas de réciprocité du côté algérien avec de tels jeteurs d’huile sur le feu. C’est un véritable noeud gordien et il faudra bien le trancher un jour.

Nous citons l’article publié sur le site de Boulevard Voltaire (Philippe Kerlouan, 19 avril 2021) :

« L’Algérie se comporte comme un garnement qui a longtemps défié l’autorité de ses parents pour tester leur autorité, redouble d’insolence. »

Nous dirions plutôt un voyou qui, 60 ans après avoir obtenu son indépendance (5 juillet 1962), fait preuve de la plus grande mauvaise foi alors que la première école destinée aux jeunes kabyles en 1873 fut ouverte par la Congrégation des Pères Blancs. Les nombreux soldats-instituteurs mobilisés pour lutter contre le FLN furent affectés dans des régions qui n’avaient jamais connu d’écoles. Oui mais voilà, il s’agissait d’enseigner la langue française et non l’arabe.

Un de mes amis né au Maroc, ayant fait la majorité de ses études supérieures à Rabat nous disait tous les efforts après l’indépendance d’arabiser l’enseignement. Il a été témoin oculaire et auditif des déclarations sur l’archaïsme de la langue arabe classique dans un pays parlant des dialectes locaux plus voisins et dérivés de l’arabe. Il a fallu, au Maroc, moderniser la langue et son écriture. Longtemps, il a fallu former de bons enseignants en langue française avant de les arabiser. Cet ami a été un des enseignants en biologie. Il y a eu aussi une volonté d’arabiser en Algérie.

Ph. Kerlouan affirme que :

« l’arabisation de l’enseignement ne fut pas un facteur de progrès. Ce sont ses propres carences que le gouvernement algérien reproche aujourd’hui à la France. ».

C’est là l’origine de la haie exprimée par le Ministre algérien Djaâboub. Il y a eu lors de l’indépendance une migration massive de ce qui faisait la force vive d’une économie notamment agricole qui ne s’est pas tarie. Professeurs, médecins, économistes, historiens, avocat, etc. ont quitté le pays, c’étaient des élites algériennes pourtant, formées en français et qui étaient arabophones. Des ouvriers sont restés en France, ils auraient pu revenir au pays et participer à l’essor post-indépendance. Cette élite a préfèré rester dans l’ex pays colonisateur et profiter de la démocratie et de ses bienfaits. Cette population qui a opté pour la France entretien des liens étroits et familiaux avec le bled (le pays).

Au bled, après 60 ans, la contestation bat son plein sous le nom de hirak. De là viennent les accusations de certains médias bledi (algériens) qui ont accusé la France de provocation. Quand des aveugles conduisent d’autres aveugles, ils ont toutes les chances de tomber dans le fossé dit la Bible. Nous souhaitons aux Algériens de ne pas tomber dans le fossé et à ceux qui y sont d’en sortir vite.

Un auditeur de l’IHEDN
descendant de Pieds-Noirs


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF AA-IHEDN

Association de soutien à l'Armée Française