Voir les choses en face

Les banlieues de notre pays ont vu s’installer, avec les populations immigrées, une religion qui prétend à exercer un pouvoir temporel, associant politique et croyances. C’est l’islamisme, une version radicale, c’est à dire revendiquant les racines de l’Islam. Cet Islam n’admet pas le concept de laïcité, l’Islamisme est contre la République et prétend imposer la loi d’Allah (Dieu) au-dessus de la loi de la République. Cette religion a ses propres écoles dites école coraniques où est enseigné un Islam radical sous couvert de l’enseignement de la langue arabe du Coran. Ces écoles dissimulées enseignent aux jeunes la haine du koufar (l’incroyant, celui qui ne reconnaît pas Allah).

Alors, pourquoi s’étonner que de charmants bambins de 11 ans profitent et participent aux urgences urbaines en mettent le feu aux écoles publiques, celles où on enseigne le vivre ensemble et la tolérance de la religion de l’autre. L’école de la république est victime de cette 5e colonne jihadiste qui eseigne à ses enfants la haine de notre démocratie laïque. Allez et brulez ces nids de koufars ! Pour nous, ce sont des délinquants juvéniles à redresser et à rééduquer. Pour leur communauté ce sont de vaillants petits soldats d’Allah ! De futurs shaids (martyres).

A méditer. A suivre.

Jean Aymar

 




Le point sur la laïcité

Problèmatique

« Rares sont les mots à la fois aussi utilisés et aussi mal compris que celui de laïcité » dit Patrick Weil dans un article publié dans l’hebdomadaire « Marianne » n° 1094 du 2 au 8 mars 2018 (pages 38-40). L’auteur cite le rapport du préfet Gilles Clavreul censé améliorer la coordination des administrations publiques en matière de laïcité.

Nous donnerons ici les idées forces exprimées par l’hebdomadaire Marianne. Selon le site de l’hebdomadaire « Le Point » « Les manifestations d’affirmation identitaire inspirées par la religion se multiplient et se diversifient ». Il ajoute que « ces manifestations et les perturbations qu’elles entraînent sont le fait, dans la grande majorité des cas, d’un islam rigoriste voire radical, mais concernent également catholiques intégristes, mouvements évangéliques et juifs orthodoxes ».

Laïcité et loi de 1905

« La loi de 1905 a prévu des peines de prison pour toute personne qui forcerait quelqu’un à exercer un culte ou qui voudrait l’en empêcher.» L’auteur défend cette disposition de la loi qui semble avoir été oubliée par notre Président de la République qui prétend que cette loi ne s’appliquait pas aux musulmans au prétexte qu’il n’y en avait pas en France en 1905, ce qui est faux ! Les gouvernements se permettent de suspendre l’applications des lois ! (cas de l’Algérie jusqu’à son indépendance).

Le législateur de 1905 avait rédigé une loi de portée générale, universelle. Ce que n’ont pas compris ceux qui font une mauvaise querelle à la notion de laïcité.

Les mauvais débats

Il y a de nombreux débats sur le principe de la laïcité qui proviennent de la projection des différences culturelles, du degré de religiosité ou de discriminations voire de racisme. Tout cela n’a rien a voir avec la laïcité ! Il y a un abîme de méconnaissance sur la laïcité. La laïcité n’est pas un glaive contre les musulmans, c’est une garantie pour eux d’exercer en toute liberté une religion qui respecte nos lois républicaines.

Les bonnes notions

La laïcité est d’abord un régime juridique fondé sur la liberté de conscience laquelle existe dans toutes les grandes démocraties libérales. La manière dont cette liberté est organisée est particulière à la France. La France respecte à égalité le croyant et le non-croyant. L’État est neutre, disposition propre à la France.

La loi de 1905 a prévu des peines de prison pour toute personne qui forcerait une autre à exercer un culte ou qui voudrait l’en empêcher ! M. Clavreuil méconnait cette disposition de la loi, pas plus que les Ministres qu’il a servis !

Pour les élèves de nos établissements, il faut leur apprendre à débattre sur le fond des choses, sur le terrain des idées.

Réfléchir à la laïcité dans l’histoire de notre pays permet de travailler sur l’héritage de la tolérance et du respect des autres qui vient de notre passé. La promesse républicaine de respect des cultes et des consciences est le terrai sur lequel doivent travailler nos enseignants.

En conclusion

Se battre pour l’esprit laïc est se battre pour défendre la garantie de la liberté de conscience et de culte. Les gens qui vivent à travers leur affiliation idéologique et qui se sentent meurtris quand on remet en question leurs idées doivent admettre que leur foi ne peut s’imposer par le meurtre et la vocifération de la grandeur de leur dieu. Ils doivent respecter la loi de notre république, se soumettre ou s’en aller. Se soumettre c’est exercer sa foi en toute quiétude et discrétion.


Un Auditeur IHEDN 1985




Des penseurs en terre d’islam

Introduction au problème

Allah Akbar

Les lois de la République, notre Constitution en particulier et d’autres, garantissent à tous la liberté de pensée et par là, la liberté religieuse, celle de croire ou de ne pas croire. Cette loi s’impose à tous. Tous, quelque soit sa religion. La loi républicaine ne saurait tolérer que d’autres lois prétendent lui être supérieures.

Il y a dans le monde une religion qui prétend imposer sa loi, l’Islam dans sa forme radicale ou islamisme qui se veut pouvoir spirituel et temporel ! S’inspirant d’un livre réputé être une dictée divine, le salafisme (religion des ancêtres ou salafs) prétend revenir aux fondamentaux. Quels fondamentaux ? D’autres religions dont celles de la famille chrétienne disent qu’il faut aimer ses ennemis. On ne peut aimer que ce qu’on connait. D’où des centres d’études ayant l’Islam pour objet à l’image de ce centre dominicain installé en terre d’Islam, au Caire, dans un couvent de frères dominicains. Dans le sillage de l’Ecole biblique de Jérusalem et de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie des Pères Blancs de Tunis (fondé en 1926). La revue mensuelle « FC Famille chrétienne » (17-23 février 2018, n° 2092)relate un reportage chez les dominicains du Caire. Les pages 20 à 31 ont retenu notre attention.

1 – Une bibliothèque de recherche

Un catalogue de bibliothèque riche qui est utilisé par des étudiants(es) de l’Université Al-Ahzar viennent y travailler leurs thèses. Ils sont plusieurs dizaines par jour. La numérisation des ouvrages avance à grands pas (au cas où ?).

2 – Penser l’Islam au delà des clichés

Sunnisme, chiisme et salafisme sont sous la loupe des chercheurs. La recherche porte aussi sur les origines officielles de l’Islam (SIRA ou biographie de Mahomet, Hadiths ou anecdotes et et propos rapportés) mais aussi les sources profanes, non-islamiques.

L’article (pp. 26-31) met en garde sur une approche manichéenne, sans nuances, de l’Islam Tout n’est pas blanc ni noir. « L’Islam n’est pas un objet qu’on peut regarder avec détachement comme si l’on assistait à un cours au Collège de France sur les Mayas ou la Rome antique. ».

2.1 – Schizophrénie ou souffrance ?

Les chercheurs mettent évidence la schzophrénie de l’Islam mais aussi la souffrance. Nous avons retenu que « pendant des siècles, les musulmans ont vécu avec la certitude de professer la religion qui parachevait les deux autres étages de la fusée : judaïsme et christianisme. ». L’Islam n’est plus, comme au XIIe siècle le sommet de l’avance scientifique et culturelle. Les musulmans se sentent la lanterne rouge du monde politique, social. Si en économie, le pétrole assure des revenus sans travailler, il apparaît que l’atome échappe encore aux pays musulmans.

2.2 – Salafisme ?

Le salafisme, récemment imposé comme orthodoxie ou comme référence majeure de l’Islam est présenté comme un enfant de la modernité. « C’est un mouvement moderne, né au moment où la société islamique traditionnelle a été mise en crise par la modernité occidentale, dont la domination a été totale (technique, scientifique, militaire …) ».

Celà pourrait expliquer la véhémence des propos des Imams salafistes qui traient les chrétiens de fils de porcs et les juifs de fils de singes (ou vice-versa). Les singes juifs dont les armes tuent impunément des musulmans occupent leur pays biblique, la source de leur judéité !

2.3 – Athéisme et Islam

Dans le monde musulman actuel l’athéisme est inconcevable (il fait partie de la liberté religieuse garantie par nos lois). La pénétration de la modernité occidentale dans le monde arabo-musulman en est la conséquence. Pourtant, c’est un sujet tabou dans 13 pays musulmans qui en font un délit condamnant à la peine de mort ! Les musulmans apostats disent que « DAECH fait office de vrai repoussoir ». Les membres du « Conseil des ex-musulmans en France » réclamment « l’interdiction de toutes des formes de menaces et d’intimidations religieuses. ».

3 – En conclusion ?

La religion des musulmans doit évoluer. Comment, là est le problème ! Qui doit la faire évoluer ? Les musulmans modérés désireux de vivre en paix !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire