Les bons élèves de la fiscalité locale

Introduction

La revue mensuelle CAPITAL (n° 319, avril 2018, pp. 65-67) nous apporte un peu d’air frais dans le paysage peu rafraîchissant de la gabegie et de l’incurie des dépensocrates de nos collectivités territoriales.

Le Directeur de la Fondafip leur a consacré un livre, l’IMPGT (Aix-Marseille) donne aussi son avis. Il ne s’agit pas de licornes ou de loups-garous ni de monstres mas tout simplement d’élus territoriaux vertueux, des oiseaux rares, trop rares encore ! Ils ont fait baisser leurs budgets, se sont attaqués aux budgets de fonctionnement et ont comprimé leurs investissements sans les supprimer.

1 – La dépensocratie montpelliéraine

Rappelons pour mémoire le combat de plus de 20 ans de l’Association des Contribuables de l’Hérault contre les dépensocrates de tout poils et les écornifleurs. Ce combat est épuisant face aux célébrités disparues comme Georges FRECHE. Pour lui, rien n’était trop beau ni assez cher

. Associons lui au passage M. André VEZINHET, M. Jean-Pierre MOURE et Mme Hélène MANDROUS Tous ont leur heure de gloire dont a hérité Monsieur le Président actuel de la Métropole. De grands projets inutiles : Hôtel de ville, Amétyst, Maera, Pierres-VIves, le Prao, …

A des niveaux de responsabilité, nous ne citerons personne mais ils ont été nombreux à contribuer à dépenser nos finances. Les écornifleurs étaient bien attablés autour de la motte de beurre.

1.1 – La collectivité département épinglée

La collectivité qui gère le département (nous l’appellerons CD34) est épinglée dans le numéro 316 (janvier 2018, p. 667), dans un article comportant un florilège des collectivités les plus généreuses en congés de tout poils.

CD34, pour la durée du travail qui devrait être de 1.607 heures/an , est côté à 1.501 h/an (il est bien précisé département). CAPITAL dit « Grâce à leurs ponts et congés exceptionnels les 3.257 employés du département accusent un retard annuel de 343.939 heures par rapport à la durée légale, soit un temps de travail perdu pour la collectivité équivalent à 214 emplois à temps plein. ». Comme dit la chanson de Jacques Higelin « Poil dans la main payé à rien foutre … ».

1.2 – La Commune de Montpellier

La commune, l’agglo et la métropole qui lui a succèdé sont issus du même moule d’où sont sortis les personnels du CD34. CAPITAL n’a pas agrafé cette collectivité, dommage car du temps de Georges FRECHE, il y avait une prime d’assiduité pour le personnel assidu (ou peu absentéiste).

L’actuel maire ne semble pas prendre le chemin des économies vertueuses.

2 – Les décideurs économes et leurs cités

2.1 – Les collectivités vertueuses

Selon CAPITAL d’avril 2018 (p. 65–67) cette espèce raree existe mais n’est pas encore assez nombreuse. CAPITAL cite :

« la Région Ile-de-France qui déménage son siège en banlieue et résilie de nombreuses locations de bureaux dans Paris, taillant dans ses dépenses de prestige et arrêtant de financer des dispositifs hors compétences légales.

  • les départements alsaciens qui contrôlent mieux le RSA et accompagnent les bénéficiaires.
  • Cannes qui réduit son parc automobile de 25%.
  • Villeubanne qui investit pour économiser l’énergie,
  • l’Isère qui a augmenté le temps de travail des agents territoriaux.
  • Poissy nettoie ses rues avec l’eau gratuite d’une source non potable de son territoire.
  • Wesquehal a réduit son personnel et abaissé le budget de son personnel ; les frais de représentation des élus ont été rabotés voire supprimés. »

En cherchant bien, à MONTPELLIER la Surdouée, il faudra agir.

2.2 – Les grands projets inutiles de Montpellier

Depuis l’arrivée de feu Georges FRECHE (25 mars 1977), l’ère de communication coûteuse et du bling-bling a comlmencé. Professeur de droit (romain) ce monsieur a su tirer parti de toutes les failles du droit pour mettre en place une dépensocratie.

Les successeurs ont continué dans la voie dépensière et le clientélisme de fonctionnaires territoriaux.

3 – Il faut suivre les bons exemples !

Du temps de l’Association des Contribuables de l’Hérault, nous avions adapté les paroles du Ca Ira en remplaçant le mot aristocrate par dépensocrate. Nous n’irons pas jusqu’à pendre ceux-ci, ça ne se fait plus.

Il faut qu’une réforme profonde de l’Etat fasse que les avis des Cours des Comptes (nationale et régionales) débouche sur de vraies poursuites engageant la responsabilité personnelle des présidents des assemblées territoriales délibérantes. Il faut mettre fin à l’irresponsabilité ! ! !L

Signature du Citoyen-Contribuable 34




Pillage de l’Etat avec les emplois aidés

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Introduction

Le mensuel CAPITAL (n° 319, avril 2018, pp. 60-61) dénonce le procédé de dévoyage des emplois aidés par des collectivités territoriales qui ont employé des contrats aidés pour embaucher à moindre coût.

1 – Les faits dénoncés

L’Etat a divisé par deux le nombre d’emplois aidés qu’il fiannançait à 70% d’un SMIC, pour 20 h de travail hebdomadaire, sur des postes à basse productivité, les collectivités de contentant d’un petit complément. Ces petit jobs représenteraient plus de 7% des effectifs locaux.

Pour de nombreuses collectivités locales, ces emplois étaient une véritable aubaine, les cris d’orfraies sont à la mesure de la déception de ces élus frustrés.

1.1 – Un exemple

CAPITAL cite la collectivité de Bruay-la-Bussière (Pas-de-Calais) employait, dans un service propreté de 30 agents, 17 agents en contrats aidés à 680 €/mois (dont 70% payés par l’état). L’opacité qui entoure les données relatives à ces emplois est maximale. La plupart des municipalités interrogées par CAPITAL n’ont pas répondu à l’enquête.

1.2 – A la décharge des élus locaux

Les gouvernements successifs de droite comme de gauche ont poussé à la consommation sous prétexte de traitement social du chômage.

1.3 – Le cas de l’Hérault

La commune de Frontignan (25.000 habitants) est épinglée. 80 emplois aidés dans les écoles; les centres aérés ou l’entretien des locaux.

A Montpellier, il faut souligner que la commune a toujours refusé de succomber à cette dérive.. La commune a embauché, elle en a les moyens, de solides postes de contractuels ou de titulaires; Ca a coûté plus cher à nos finances.

2 – Que faire ?

CAPITAL ne propose aucune solution, sinon d’envoyer les salutations du Président Macron aux édiles ! Les élus locaux cherchent fébrilement des nouveaux impôts pour remplacer leur cagnottes disparues ou en voie de subir un coup de rabot.

« Les dépensocrates à la lanterne »? Nous ne sommes pas en 1789-93 et sous la Terreur. Les dépensocrates locaux doivent suivre l’exemple de quelques rares bon élèves de collectivités qui ont réussi à baisser leurs dépenses. CAPITAL (n° 319, avril 2018, pp. 64-67).

Shadoks taper sur les mêmes

Père Siffleur

Marianne a le dos large comme la Princesse

Marianne sur fond tricolore