La biodiversité

Un site à consulter absolument


Nous nous référons à l’excellent site internet de « Connexion Nature » que vous pouvez atteindre en cliquant sur le logo ci-contre.

L’appauvrissement de la biodiversité est dûe à l’extension des zones urbanisées. L‘urbanisation verticale détruit les habitats individuels et la biodiversité en arbres et buissons des jardins.

Définition de la biodiversité

Nous empruntons aussi la définition de la biodiversité que donne ce site :

« Le terme « biodiversité », issu de la contraction de bio – vie en grec – et diversité, a été utilisé pour la première fois en 1968 pour désigner l’ensemble des êtres vivants, les écosystèmes et leurs interactions. Résultat de plusieurs milliards d’années d’évolution, la biodiversité est complexe et existe à plusieurs niveaux dont les plus connus sont la diversité génétique, la diversité spécifique et la diversité écologique.

La diversité génétique désigne la variété de gènes présents au sein d’une même espèce. Elle permet aux individus d’une même espèce de posséder des caractéristiques différentes. Cette diversité de gènes est nécessaire à toute espèce car elle lui permet d’être résiliente et de s’adapter aux modifications de son environnement. A long terme, l’absence d’une diversité de gènes suffisante peut entraîner la disparition d’une espèce.

La diversité spécifique est la plus connue. Elle désigne la diversité des espèces vivantes. »

La biodiversité conditionne notre survie


Les arguments donnés par le site précité et cette excellente illustration montrent bien l’écosystème planétaire et ses relations avec toutes les composantes de la biosphère, c’est à dire le cadre de vie de notre espèce humaine et tous les phénomènes qui conditionnent notre vie et bientôt notre survie.

Ah ces écolos ! entendons nous journellement. Mais voilà, les sciences qui contribuent à la connaissance de notre Environnement (notre cadre de vie) tirent la sonnette d’alarme et notamment le GIEC (la Cimatologie scientifique. L’émission de gaz à effet de serre (GES), depuis le début de l’ère industrielle en 1760 et son accèlération en 1860 avec la machine à vapeur et les acièries, n’a fait qu’augmenter. Les deux guerres mondiales ont accéléré le phénomène et la construction en béton le poursuit de nos jours. Cimenteries pour le ciment, l’extraction de matériaux et la production d’acier ont pris la suite. Chaque métre carré de bureaux en immeubles est crédité d’une production de 980 kg d’équivalent CO2.

La production d’énergie produit l’émission de GES, consomme des ressources fossiles ou l’extraction d’uranium et engendre des risques majeurs insoupçonnés.

Et on détruit des jardins en ville, on abat de grands arbres pour bâtir de l’habitat verticalisé. Des arbres qui absorbaient du CO2 ! Des puits de carbone détruits par les promoteurs immobiliers avides de business et d’euros.

A Montpellier et méropole

Pour celui qui voyage en France et plus particulièrement dans notre département et dans sa métropole, Montpellier et consorts, la vision de parcelles de villas rasées avec leurs jardins, lea arbres abattus par les Attilas modernes est affligeante.


angle rues de Claret x Chasseurs avant


Attila Liebherr au travail


Beau travail Attila Liebherr

On peut pleurer nos arbres abattus, de coquettes maisons rasées et la gabegie de Gaz à effet de serre pour bétonner à la place un immeuble de 6 étages.

Il suffit de voyager dans le territoire de la Métropole pour constater combien il y a de sites menacés par la pelle mécanique d’Attila-promotion malgré la Charte signée par celui qui n’était à l’époque que le candidat à l’élection. Celà se passait au siège de l’Association « Non au béton ». Depuis, jamais le béton ne s’est si bien porté à Montpellier.

Il faut sanctuariser le moindre espace vert de Montpellier-Métropole, en faire un lieu inconstructible, où arracher un arbre, un buisson soit qualifié d’écocide, un crime contre l’Environnement. Stop au béton !

Signé : Le veilleur et lanceur d’alerte

Ecologiste indépendant et écologue fatigué de promesses non-tenues.
Stop au béton !!!




Respirer tue

Nous relayons

Le numéro d’avril 2021 du mensuel en français National Geographic l’affirme : « la pollution atmosphérique cause 7 millions de morts prématurées par an ». Nous ne faisons pas de publicité pour un éditeur. Nous avons lu l’article (pp. 40-63) Respirer tue et le suivant Fumées toxiques (pp. 64-71). Une des affirmations est la corrélation établie entre la pollution aux particules fines de carbone :

« La pollution aux particules [fines] est responsable de 15% des morts de la COVID-19 dans le monde ».

A la lecture du développement de l’article reprenant l’étude de Francesca Dominici, professeur de biostatistiques à Harvard et de son collègue Joel Schwartz (épidémiologiste à Harvard), il n’y a pas de doute sur la corrélation entre l’aggravation de la santé due à la pandémie et les morts dûes à la COVID-19.

A suivre …

Signature du Citoyen-Contribuable 34

Contribution validée par le modérateur.




Conséquences de l’ignorance de l’écologie animale


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Préliminaire

 Sommaire : 

1 – Histoire d’animaux

   1.1 – Les Chauve-souris

   1.2 – Les fourmis

   1.3 – Les pangolins

2 – Le SARS-CoV-2

   2.1 – La chaîne de transmission

   2.2 – La recombinaison de gènes

   2.3 – Un laboratoire de haute-sécurité

3 – Epidémie vers pandémie

   3.1 – Le patient zéro en France

   3.2 – En Europe

   3.3 – Hors CEE

Conclusion


Faune sauvage et virus

L’histoire que nous contons est une histoire d’animaux et de virus. Celà commence avec une sorte de pneumonie atypique semblable à une grippe, en Chine, à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale, au confluent du fleuve Yangzi Jang (autrefois Yang Tse Kiang), à 1 150 km de Pékin. C’est un combinat sidérurgique (une ville industrielle) et de nombreuses société étrangères y ont développé des usines (PSA, Nissan, …) . Les communications avec le monde entier se font via un grand aéroport et avec le reste de la Chine par un réseau ferré véhiculant des trains à grande vitesse ainsi que des autoroutes. Le transport fluvial est assuré par le fleuve Yangzi Jang. Tous les éléments sont réunis pour communiquer rapidement et transporter le mal qui nous frappe mondialement. C’est une ville créative faisant partie d’un réseau mondial de villes agréé par l’UNESCO !

1 – AncreHistoire d’animaux : un cycle infernal

Le Marché aux fruits de mer de Wuhan va devenir célèbre car de là une pandémie est partie,  qui va frapper la ville, la province et le monde entier (urbi et orbi). La Chine saura confiner la ville, mettant à l’abri le reste du pays mais pas le monde, car des voyages aériens ont véhiculé des malades vers l’Europe et le monde entier. Faisons connaissance avec les acteurs du drame qui s’est joué là ! Nous allons présenter chaque acteur.

1.1 – AncreLes chauve-souris

Plus exactement les chauve-souris. Il en existe plusieurs espèces formant l’ordre des Chiroptères. Ces mammifères volants, dotés d’ailes membranneuses, sont connus pour être des réservoirs à virus auxquels ils résistent. Il est conseillé de ne pas les manipuler sans précautions, même en France. Or, en Chine, à Wuhan plus spécialement, ces animaux font partie de la gastronomie locale. Au risque qu’un des nombreux virus dont ces animaux sont porteurs ne contaminent ceux qui les capturent et ceux qui les consomment. Ce sont des porteurs sains mais des réservoirs qui réagissent à la destruction de leurs habitats naturels en urinant plus fréquemment sous l’effet du stress.

Le climat de Wuhan est un climat sub-tropical, les chiroptères locaux peuvent être des animaux frugivores de grosse taille vivant en grandes colonies et allant consommer des fruits à la tombée du jour. Le chiroptère incriminé serait le Rhinolophus sinicus (K. Andersen 1905) ou « Chauve-souris chinoise en fer-à-cheval ». Cette espèce est connue pour son rôle en épidémiologie, en transmission de maladies !

Là où nichent ces animaux nocturnes (grottes, arbres, etc.), les déjections au sol et l’urine s’accumulent et attirent d’autres animaux, des insectes et plus particulièrement des fourmis.

1.2 – AncreLes fourmis

Les fourmis viennent pâturer les déjections et absorbent les virus qu’elles contiennent. Elles sont des transporteurs vers leurs nids. Leur répartition est mondiale. Ces animaux sont nécrophages, se nourrissent de toutes les matières organiques, y compris les cadavres de chiroptères qui tombent du plafond des grottes. Elles stockent aussi les virus, elle sont soupçonnées d’être des réservoirs.crymad

Les fournis intéressent un animal terrestre, le pangolin.

1.3 – AncreLes pangolins

Les pangolins (ou manidés en langue scientifique) sont des mammifères à l’allure étrange. Recouverts d’écailles, ils ressemblent à de gros lézards. Ces animaux, présents en Afrique et en Asie sub-sahariennes, font l’objet d’un important braconnage pour la viande réputée savoureuse. Ils fournissent la médecine chinoise mais aussi leurs cuisines.

Or, les pangolins sont de grands consommateurs de fourmis. Les virus qu’elles transportent passent dans l’organisme du pangolin qui est connu comme réservoir de virus divers..

Dans l’organisme du pangolin, porteur sain, cohabitent divers virus proches parents, cousins, du SARS-CoV-2 (celui qui infecte maintenant les 4 coins de la planète).

2 – AncreSARS-CoV-2 et consorts

L’article de Futura Santé fait état de six virus au moins dont les gènes ont des analogies comprises entre « 85,5 % et 92,4 % de similarité de séquence avec le coronavirus humain » !

Futura Santé dit :

« En conclusion, le pangolin est une source naturelle de coronavirus mais son rôle dans l’émergence de l’épidémie de Covid-19 reste toujours incertain. Dans tous les cas, le trafic et la consommation d’animaux exotiques comme le pangolin favorisent l’émergence de zoonose et leur présence dans les marchés devrait être prohibée. ».

2.1 – AncreUne chaîne de transmission

Ce que nous venons de décrire est un écosystème dans lequel les acteurs Rhinolophus sinicae (la chauve-souris), les fourmis et les pangolins auxquels il faut ajouter tous les animaux rampants (serpents, vers, rats, …) jouent un rôle dans un écosystème. Il serait fastidieux d’énumérer les animaux faisant partie de la gastronomie de la Chine actuelle.

2.2 – AncreLa recombinaison des génomes des virus

Nous citons l’article de Futura Santé :

« On sait seulement que les analyses génétiques de virus prélevé sur les pangolins et les Hommes étaient à 99 % identiques, selon l’agence étatique Chine nouvelle ». Le nom de Marché aux fruits de mer utilisé à Wuhan est impropre car ce lieu est un point de vente de toutes sortes de produits dont de nombreux animaux sauvages (mammifères, reptiles, insectes, …). Des serpents, des scorpions sont des mets apprèciés par les populations locales. Une radio périphérique soulignait que la promiscuité tant goûtée par les touristes étrangers aurait facilité l’émergence d’un nouveau virus. Il fallait un hôte intermédiaire !

Une hypothése non encore vérifiée mais à forte probabilité désigne le pangolin comme le chaînon manquant dans la chaîne de transmission des virus, du Virus ! Une recombinaison de gènes entre virus voisins a pu se produire donnant le virus SARS-COV-2 qui est parti à la conquête du monde. C’est donc dans un creuset propice à un phénomène naturel que se serait produite la naissance d’un nouveau virus capable de franchir la barrière entre l’homme et l’animal.

2.3 – AncreUn laboratoire de haute-sécurité

La présence à Wuhan d’un laboratoire de haute sécurité P4 a pu donner lieu à la naissance d’une théorie complotique d’un virus mis sciemment au point pour attaquer une ou plusieurs nations ! C’est une fausse théorie, un canular de mauvais goût, un hoax ! Ce laboratoire s’explique par le fait que de nombreuses maladies émergentes ont eu pour origine la Chine. Affirmer un complot est un canular de mauvais goût !

La première personne malade du SARS-COV-2 est une vendeuse du marché déjà cité. Le médecin chinois qui a lancé l’alerte a été d’abord incarcéré puis libéré mais est décédé victime du SARS-COV-2.

Une importante colonie française a dû être rapatriée  Le virus a fait un saut de plusieurs milliers de kilomètres dans certains organismes humains ! L’un d’eux a franchi les barrages ! En Chine, les mesures de confinement internes ont empêché l’épidémie de gagner le reste du pays et le reste du monde. Il y a eu des trous ! L’épidémie est devenue pandémie.

3 – AncreD’épidèmie vers pandémie

Les échanges par voie aérienne essentiellement ont contribué à essaimer le virus vers l’Europe et la France, à la vitesse des avions modernes !

3.1 – AncreLe patient zéro en France

Les recherches ont été menées pour identifier le point d’entrée. La piste est celle d’un avion de Français rapatriés de Wuhan. Elle mène dans l’Oise où a été hospitalisé un patient, ainsi qu’à Amiens où a été hospitalisé un second. Les deux hommes ont-ils contracté le Covid-19 là-bas ? L’un des deux l’a-t-il transmis à l’autre ou faut-il suivre une autre piste ? L’une d’elles mène à un avion, qui a rapatrié le 31 janvier 2020 des ressortissants français de Wuhan (Chine), le foyer de l’épidémie. C’est la base aérienne de Creil (Oise) qui organisait le rapatriement, et c’est là où travaille le patient hospitalisé à Amiens. Les deux patients sont passés à l’hôpital de Compiègne. Le virus a donc voyagé à bord d’un avion, sautant plusieurs milliers de kilomètres d’un coup. De là, il a essaimé à travers la France puis vers l’Europe et l’Amérique.

Le risque a été mal évalué ! Un équipage d’Air-France a été cloué au sol : il  été provisoirement exclu du programme des vols de la compagnie aérienne, il avait assuré un vol entre Paris et Shanghai à bord duquel se trouvait un passager souffrant du coronavirus. A son arrivée, le passager a été pris en charge par les autorités chinoises. «Pourtant, le risque de contamination a été considéré comme très faible » ! La barrière a commencé à jouer son rôle, un peu tard. Des passagers ayant transité par Canton ont témoigné que lors de leur arrivé à Roissy le 30 janvier 2020, ils n’ont subi aucun contrôle alors que faisant escale en provenance du Vietnâm-Thaïlande, ils avaient été “épluchés” à Canton !

Puis est venu le temps des choses sérieuses en France : le confinement a été enfin décrété le lundi 16 mars, à effet du 17 mars, pour deux semaines. Il est annoncé prolongé jusqu’au 15 avril 2020. Auparavnt, on a laissé se tenir des rassemblements :

La situation a empiré, Paris a été contaminé, la situation dans l’est de la France est catastrophique.

3.2 – AncreEn Europe

3.2.1 – En italie

Un second pays entretenait de grandes relations avec Wuhan : l’Italie et particulièrement la région de Wuhan. Des voyageurs très futés, porteurs du virus, ont atterri en Suisse, à Bâle pour échapper aux contrôles. De Bâle, ils ont gagné Milan. Le virus a circulé incognito en Italie. On connaît la situation catastrophique en Italie à ce jour.

L’épidémie a débuté à Codogno avec un cadre d’Unilever qui a contaminé son épouse et ses amis, son médecin … La contamination est exponentielle !

3.2.2 – Dans le reste de l’Europe

Nous en resterons là, l’épidémie s’est répandue en Europe plus rapidement qu’en Chine, comme le constate le journal Le Monde. En Grande-Bretagne, l’épidémie a été prise à la légère dans un premier temps. Il en est allé de même aux USA.

3.3 AncreHors de la CEE

La situation a vite été prise au sérieux en Grande-Bretagne puis aux USA mais un peu tard. Nous sommes en pandémie !

AncreConclusion

La méconnaissance par les autorités administratives du principe de précautions (une invention écologiste ?), des lois scientifiques de l’Écologie, a fait qu’un petit écosystème tournant autour de quelques espèces animales a pu abriter des virus dont l’un d’entre eux, le SARS-COV-2 responsable de la maladie COVID-19 met, à l’heure où nous écrivons ces lignes, la planète entière en danger de mort. La minimisation des risques, l’ignorance des lois qui régissent les écosystèmes, le mépris des autres, le refus de tirer parti de l’expérience de la Chine, les impératifs économiques de la mondialisation, le tout conjugué, ont largement contribué à rendre les situations nationale, régionale, mondiale, catastrophiques. Nous sommes TOUS dans le même vaisseau spatial, le globe terrestre, la Terre.

La nature, pour qui méconnait ses lois, se venge de façon cruelle. Les animaux au bord de l’extinction ou menacés de l’être, se sont vengés. Saurons-nous tirer les leçons ?

L’actualité nous montre chaque jour les ravages que peuvent faire les intérêts particuliers et égoïstes, même au sein des communautés scientifiques où s’affrontent aussi des egos surdimensionnés. Il y a 50 ans, les maîtres qui nous enseignaient l’Écologie à Montpellier nous invitaient à respecter la « vérité terrain », à être pragmatiques et humbles, à respecter la Nature.

Tryphon Tournesol
Ecologiste, écologue « Maboul » ?
Citoyen libre

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Taxes dites écologiques : vérités et mensonges


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire

Intro

Le sens du terme écologie a été dévoyé et approprié à tort pat bon nombre de gens totalement incompétents dont les soucis sont de s’approprier des pouvoirs pour gouverner ou récolter des impôts supplémentaires. A concept erroné, réponses fausses.

1 – L’Écologie scientifique

L’écologie est une sciences. Elle a été reconnue comme domaine scientifique au xixe siècle. L’Écologie en tant que science est généralement considérée comme récente, étant seulement devenue prééminente dans la seconde moitié du xxe siècle.

1.1 – Le domaine de l’Écologie

Le terme « écologie » vient du grec oikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », « connaissance ») : c’est la science de la maison, de l’habitat. Historiquement, il fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, bien que l’essayiste et poète américain Henry David Thoreau l’ait peut-être employé dès 1852.

Plus précisément : l’Écologie est la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence. Il ne peut être question d’écologie là où il n’y a pas d’êtres vivants : on ne peut parler d’écologie sur la Lune !

1.2 – Écologie et Environnement

Ces deux termes sont fréquemment employés ensemble ou l’un pour l’autre. Dans ce dernier cas, c’est une erreur. L’Écologie, nous l’avons définie ci-dessus, c’est la Science de notre habitat, notre maison. Elle étudie l’habitat du point de vue des relations des êtres vivants, espèce humaine comprise et de la planète qui les abrité (terre, mers et océans et atmosphère). L’écologie scientifique considère ces relations au sein d’écosystèmes. Le niveau majeur est celui de la planète : l’écosystème Terre ou planétaire. Au niveau d’une ville, on parlera d’écosystème urbain. Un lac, une mer, un océan sont des écosystèmes élémentaires. Le sol d’une forêt constitue un écosystème élémentaire.

Le principe fondamental est que les écosystèmes communiquent entre eux et échangent des éléments (eau, air, énergie, …). L’énergie est un élément physique constant dans le échanges. Entre les êtres vivants qui habitent les écosystèmes, s’établissent des relations alimentaires, les proies servant de nourriture aux prédateurs. A la base de cette relation sont les herbivores qui tirent leur subsistance des plantes.

Et les plantes ? Elles tirent leur subsistance de l’eau, du gaz carbonique de l’air et de l’énergie du soleil qu’elle captent grâce à la chlorophylle. Elles synthétisent des hydrates de carbone qu’elles transforment en protéines et en huiles grâce à cette merveilleuse qu’est leur feuille. Même les algues (végétaux dits inférieurs) captent l’énergie solaires dans l’eau jusqu’à de grandes profondeurs et effectuent la synthèse chlorophyllienne. Les végétaux jouent un rôle fondamental dans notre environnement avec l’air, les sols terrestres et les océans et les mers.

1.3 – L’eau et la vie

L’eau est un élément fondamental de notre environnement. Sans eau, pas de vie. Toutes les eaux ne conviennent pas à la vie de notre espèce humaine et de ses animaux domestiques. Le Centre d’Information sur l’Eau nous indique que « L’eau recouvre 72% de la surface du globe pour un volume total estimé à 1 400 millions de Km3. Au cours des siècles passés, l’homme n’a pas endommagé la disponibilité en l’eau. Mais, le monde moderne, les aménagements et la maîtrise de l’eau disponible dans la nature ont transformé le régime des eaux et perturber leurs fonctions naturelles. ». Parmi cette eau, c’est l’eau douce, l’eau potable qui est la ressource qui a diminué. Selon le Ministère chargé de l’écologie « 40 000 millions de km3/an : évaluation des ressources mondiales en eau continentale constituant la seule source d’eau douce renouvelable (eau de pluie – évapotranspiration – évaporation). Ce qui équivaut à 5 700 m3 par habitant et par an.».

Hélas, cette eau est souillée, usée, par notre civilisation et la ressource diminue.

L’écologie n’est pas seulement la science qui analyse les écosystèmes, c’est celle qui protège le ressource en eau. Les industries et l’activité humaine en général diminue la ressource en eau potable sans discernement. Ici, dans la région de Montpellier, les associations se battent pour empêcher que les décharges d’ordures ménagères soient criminellement la cause de la pollution des nappes d’eau. La décharge de Castries est dans nos collimateurs. Pourquoi ?

2 – Evolution de l’écologie en France

Un de mes amis a été, en 1967-68, étudiant à l’Université de Montpellier, boursier du Gouvernement français. Il a suivi les enseignements de Grands professeurs comme Louis Emberger, Charles Sauvage (je ne peux les citer tous). Le Centre d’Études Phyto-Sociologique et Écologiques du CNRS à Montpellier (CEPE/CNRS) relayait en laboratoire de recherche les enseignements de l’Université et accueillait les DEA et les doctorats en Ecologie.

2.1 – Le premier ministère

Passé 1968 et ses remous, M. Robert Poujade, sous le gouvernement Jacques Chaban-Delmas est nommé ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Protection de la nature et de l’Environnement. Un espoir pour nous, militants à la recherche d’emplois, une grosse déception car les postes sont avidement squattés par des administratifs ayant peu ou pas de formation en biologie et en écologie scientifique. Les ministères successif seront le domaine réservé des corps d’état (Ponts-et-Chaussées, Eaux-et-Forêt, Mines). Il n’entrait pas alors dans la formation de ces ingénieurs le nouveau paradigme de l’écologie.

2.2 – Ecole Nationale d’Administration (ENA) et écologie

L”écologie était et reste étrangère à l’enseignement dispensé dans l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) pas plus à Paris qu’à Strasbourg. Si nous avons parlé des écologues de Montpellier, il convient de citer l’Université de Strasbourg où commence à se développer ce type d’enseignement qui se heurtera à la porte close de l’ENA. Comme conséquence, les Hauts-fonctionnaires du Ministère des Finances et nos préfets n’y connaissent rien en écologie et à fortiori dans le fonctionnement des écosystèmes comme dans le cycle de l’eau. Encore moins sur l’existence d’un Droit de l’Environnement et d’un Code éponyme. Les tribunaux administratifs commencent à le savoir et quelques procès ont freiné l’ardeur dévastatrice de certains préfet.

2.3 – Relations entre économie et écologie

Économie et Écologie sont deux mondes qui s’ignorent et se tournent le dos. Les enseignements qui forment nos Préfets et nos Inspecteurs des Phynances les blindent sur les question de “business” et de la phynance, pas sur la protection des ressources en eau et la géologie des zones karstiques. Mon ami (qui a fini par entrer au Ministère de l’Environnement en 1980 et à y faire un bon bout de route) peut témoingner qu’en 1981 il a été chargé de mettre sur pied un système d’information recensant les programmes de recherche en collaboration avec sa collègue du PIREN chargée de pister et d’identifier les Laboratoires et Instituts de recherche dédiant tout ou partie de leur temps à la recherche écologique et environnementale.

En 1986, nous avions un panorama conséquent de la dite recherche et de ses acteurs qui était consigné dans une banque de données disparue entre 1986 et 1990. Le panorama en question faisait apparaître un vide inquiétant sur les économistes s’intéressant à l’écologie et l’environnement. Circulez, il n’y a rien à voir.

Pourtant, il y a à voir et le bon-sens aurait dû guider nos gouvernants et leur éviter la douloureuse expérience des “gilets jaunes”.

3 – Écologie et phynances publiques

3.1 – Le grand mensonge ?

Il existe un grand principe général qui s’appelle la non-affectation des ressources publiques. L’État (par son ministère chargé des finances et du budget) a bâti une cloison étanche, difficile à franchir entre ses recettes et ses dépenses. Toutes les recette constituées par les impôts directs et indirects (taxes diverses) vont dans un pot commun. Les taxes soi-disant destinées à financer l’écologie, les recherches sur le climat, etc. vont dans un pot commun : le budget général de l’état.

pinocchio_surpris_200x348.gif Enarques menteurs !

L’état redistribue ensuite cet argent dans des cagnottes, les lignes budgétaires qui constituent le budget soumis au vote des assemblées. C’est ainsi que l’argent est distribué après d’âpres négociations au cours de conférences budgétaires où sont abondées avec la plus grande parcimonie, les budgets des ministères. Les résultats sont consignés dans des chapitres eux-mêmes divisés en articles. Ces “bleus” (ainsi sont appelés les documents) sont intangibles. Une dépense ne peut être engagée que si elle entre dans ces divisions et il n’y a pas de transferts possibles, chaque ministère possède un contrôleur financier délégué par le ministère du budget, un incorruptible qui ne peut être contredit que par le ministre en personne. Le ministre est alors responsable : la Cour de discipline budgétaire veille et sanctionne tout fonctionnaire.

3.2 – La vérité budgétaire ou le mensonge ?

Nous avons vu que dans la pratique budgétaire, il n’y a pas de liaison entre ce qui entre et ce qui sort des caisses de l’état. Taxer au nom d’une pseudo-idéologie écolo-environnementale un carburant, le gazole, fait rentrer de l’argent dans le budget général sans pour autant que le ministère chargé de l’environnement ne soit crédité automatiquement de la ressource. Là réside le mensonge dont un certain nombre de citoyens étaient conscients en lançant le mouvement des gilets jaunes.

L’association “Les Contribuables Associés”, dans sa lettre du 24 juin 2019, dénonce le mépris du citoyen-contribuable « l’écologie est devenue l’alibi derrière lequel se cachent bon nombre d’activistes qui veulent diffuser leur idéologie et nous taxer encore plus.». Pour nous, ces activistes sont ceux qui, au ministères des budgets et des finances, ignares en écologie mais experts en calculettes, avaient cru trouver dans la taxe gazole un supplément de ressources pour le budget général !

Nous citons encore « Cette euphorie écolo qui s’est emparée de la France, est devenue le prétexte qui justifie toutes les taxes vertes.».  Il est temps que cesse ce mensonge et que la transparence soit affichée.

3.3 – Le vrai prix des carburants

L’essence délivrée par les pompes (SP95) n’est plus intégralement produite par les carburants fossiles, elle comporte 5% (cinq pour cent) de bio-éthanol produit par l’agriculture (10% pour le SP95-E10). Sun un plein de 40 litres de SP95, vous payez :

  • 23,60 € de carburant,
  • 37,60 € de taxes (61,4%), (c’est juste hallucinant dit Contribuables Associés),

A côté de cela, bateaux géants (porte conteneurs et croisières), avions, etc. ne sont pas taxés. Des camions étrangers font le plein en Belgique ou en Espagne et traversent la France (NS ou SN) sans payer de taxes en France mais en polluant chez nous.

Celà doit cesser !!!

4 – L’automobiliste vache à lait ?

La lettre des Contribuables associés du 24 juin 2019 cite également un rapport du Sénat :

« D’ailleurs, dans un récent rapport, le Sénat prévoyait que ces augmentations de taxes au nom de la « transition écologique » représenteraient pour les automobilistes entre 2018 et 2022, 46 milliards d’euros. Rien que ça ! »

En faut-il plus ? Oui, :

« Le rapport du sénat écrit clairement que seuls 10 milliards seront injectés dans l’écologie et 36 milliards serviront à éponger le déficit public.»

Encore  des mensonges pour gouverner et nous faire avaler des potions amère. Vade retro pinocchio.

Pinocchio très menteur
Pinocchio très menteur

Enarques, vous avez trop menti !

L’écologie entre les mains de gens formés et compétents, non entre les mains d’énarques ignares mais bien rémunérés, ne doit pas être punitive.

Nous demandons la publication du pourcentage exact des taxes (TGAP et autres, prélevées sur les carburants au nom de la défense de l’écologie-environnement qui  vont au Ministère chargé de l’écologie dans les programmes de lutte contre le réchauffement climatique (hors salaires).

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Non au Béton à Lattes

Argos Panoptés

Nous observons

Info

Hier jeudi 28 juin 2018, la salle de réunion de l’Hôtel du Méjean était pleine à craquer. Un élu local, Jean-Noël Fourcade (opposition), un Président d’association « Ensemble aimons Lattes » et un repésentant de l’association « Non au béton » ont exposé aux nombreux assistants les projets pharaoniques du Président de Montpellier-Métropole dans le cadre du SCOT et du PLU.

Le projet des Hauts-de-Lattes mobilise une forte opposition de la population. D’après le SCOT, Lattes fait partie de la zone où l’urbanisation va être sur le modèle « Densification » (Coeur de Métropole).


extrait bandeau IHEDN site institut

Argos Panoptes

Argos Panoptés




Schizophrénie environnementale

Introduction

La commune de Montpelllier édite une luxueuse revue pour vanter la politique urbaine vertueuse, « revue consultable sur le site internet de la ville ». Cette revue (numéro sans date ni numérotation, distribuée début juin 2018) fait apparaître la schizophrénie entre l’action de notre maire dont la main droite ignore ce que fait sa main gauche de président de la métropole.

1 – L’édito

Le message habituel nous vante la politique vertueuse, « le cercle vertueux » de maîtrise des dépenses. La ville n’a pas augmenté ses taux d’imposition, c’est vrai ! Mais la base imposable, la valeur locative des logements, elle a augmenté et les rentrées fiscales y afférent ont augmenté mais c’est la faute de l’État : c’est lui qui fixe la valeur locative, c’est sa faute et non celle de la collectivité. A-t-on jamais imaginé de baisser le taux de prélèvement pour compenser la hausse de la base imposable ? Quelle utopiste pourrait imaginer que maîtriser ainsi les dépenses et faire baisser la pression fiscale. D’autant que nous dénonçons, avec le mensuel CAPITAL (n° 319 avril 2018 pp. 62-64) une pratique consistant à percevoir indûment un surplus sur la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.
La tricherie n’est pas l’oeuvre du Maire de Montpellier et de ses services mais du Président de la Métropole et de ses services, en somme la main droite vertueuse ignore ce que fait la main gauche vicieuse. 1,5 millions d’€uros, combien de capacité d’investtissement supplémentaire ? Si cet argent était laissé aux contribuables, peut-être seraient-ils à même d’en faire meilleur usage ?

2 – La biodiversité : une longueur d’avance ?

Tout le monde le sait, dans le monde : Montpellier est la surdouée. Nous sommes heureux d’apprendre que nous avons pris une longueur d’avance dans le domaine de la biodiversité ! Notre coeur de contribuable-écologiste fait des bonds de fierté ! Monsieur Henri de Verbizier, adjoint au maire aux espaces naturels et au parc de Lunaret nous comble de joie. C’est une politique vertueuse et nous ne pouvons que nous en réjouir.
On sent derrière M. de Verbizier les bons conseils des botanistes qui depuis plusieurs siècles ont porté haut et fort le flambeau de la botanique. Faut-il rappeler aussi le combat des associations de défense de l’Environnement qui se sont battues et qui restent l’arme au pied devant les constructeurs d’immeubles en pur béton ! Sans eux, que serait devenu le parc Montcalm ? Le parc était menacé de nouveaux hlm desservis par la ligne 5 du tram. Le béton a reculé, merci à ceux qui veillent ! Mais, à côté de ces réalisations vertueuses, on trouve la calamité des déchets !

3 – La politique des déchets

En page 27, Mme Valérie Barthas-Orsal nous parle des déchetteries, c’est bien. Mais là, on atteint le comble car tout un quartier de Montpellier, un petit ilôt de verdure en limite de la ZAC de Garosud et la ZAC ont été délibèrement sacrifiés au traitement des ordures ménagères. Traiter des ordures ménagères dans une zone maintenant habitée de commerces, artisans et résidents, ce n’est pa vertueux : c’est vicieux ! Une verrue qui pue et odorise au delà du supportable et dont on oublie de nous parler !
Alors, au nom de l’environnement et de la biodiversité, un effort pour fermer cette usine vicieuse et instaurer un vrai traitement écologique des ordures ménagères.

Père Siffleur

Persiflez, persiflez, il en restera quelque chose




Enfin, des pollueurs condamnés !

Jurisprudence

PARIS (Reuters) – Le tribunal correctionnel de Paris a infligé à l’agglomération de Melun (Seine-et-Marne) la première condamnation en France pour mise en danger de la vie d’autrui par les rejets toxiques de dioxines d’un incinérateur d’ordures ménagères.
La justice donne enfin raison aux défenseurs de l’Environnement et de la Santé. Les pollueurs sont condamnés.

Signé : Le veilleur et lanceur d’alerte

Ecologiste indépendant et écologue fatigué




Les lobbys de la chimie ont-ils gagné ?

Pesticides : NON !!!


Non au glyphosate

Introduction

Le vote de la loi a omis d’interdire les desherbants chimiques !  L’interdiction du glyphosate dans 3 ans est passée à la trappe ! Pourtant, selon nos agriculteurs, l’enherbement  contrôlé est en train d’être remis à l’honneur. Et ça marche !

Techniques nouvelles ?

Les rangs de nos vignes sont desherbés à la charrue et au gyrobroyeur. Pourquoi persister dans le tout chimique dont nous avons, pour certains d’entre nous, été victimes ? Desherber des rosiers au glyphosate n’est pas anodin. Ma belle-soeur a contracté un cancer du sang et en est morte. Femme de ménage, elle manipulait ce produit sans aucune précaution chez sa patronne, je l’ai appris plusieurs années après de mes neveux !

Stop à la phytopharmacie industrielle agricole. Mes oliviers sont enherbés, l’herbe est tondue et restitue au sol,  elle le protége contre l’érosion pas son chevelu dense de racines.

Documentez-vous sur le glyphosate.

observatoire phare

Signé : Le veilleur et lanceur d’alerte

Ecologiste indépendant et écologue fatigué

Non au glyphosate




La Commission Nationale du Dialogue Public

Logo CNDP

Problématique

Il existe dans notre pays et dans sa Constitution, une Charte de l’Environnement approuvée en 2004. C’est un texte de valeur constitutionnelle (voir Wikipedia). Le texte en est disponible sur le site “Légifrance“.

Les débuts ont été laborieux mais peu à peu, les tribunaux administratifs ont été saisis au nom de cette charte et des institutions se sont mises en place pour faciliter la démocratie participative et la démocratie de proximité, principes qui  découlent de cette charte.

La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) est un de ces organismes.

<< La Commission nationale du débat public (CNDP) est une autorité administrative indépendante dont la mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision : « Vous donner la parole et la faire entendre ». >>

La Commission s’est attelée à un chantier, « les 21 chantiers de la CNDP ».

L’entité Montpellier-Métropole vient de faire connaissance avec la Commission. A l’initiative de 4 associations réunies autour de France-Nature-Environnement (FNE : CIDES34, Attac-Montpellier et Eau-Secours34, lettre du 23 décembre 2017), Monsieur le Préfet de l’Hérault à décidé le 24 janvier 2018 que Montpellier-Métropole devait organiser une concertation préalable aux travaux d’extension-modernisation de la station d’épuration des eaux (STEP) Maéra. Monsieur Saurel voulait passer en force prétendant que sa réunion de présentation à Lattes et à Palavas (pêcheurs) était suffisante. Il a dû organiser deux mois après, le 28 mars 2018 une réunion publique ouverte à tous. Cette réunion lui a permis d’entendre, avec ses collaborateurs, le mécontentement citoyen qui gronde contre sa conception restrictive habituelle de la démocratie participative et de la démocratie de proximité. Le Préfet a tranché et donné acte à l’association France-Nature-Environnement de son droit d’initiative (courrier du 23/12/2017 reçu le 27/12/2017). Monsieur le Préfet a reconnu que « les impacts environnementaux, sociaux et économiques du projet sont importants ».


trois amis

Merci FNE, ATTAC-Montpellier, Eau-Secours 34 et CIDES34.


Logo CIDES34

Contribuables de l'Hérault

Citoyen-Contribuable 34

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Les Commissions locales d’information et de suivi

/*! elementor - v3.5.5 - 03-02-2022 */ .elementor-widget-image{text-align:center}.elementor-widget-image a{display:inline-block}.elementor-widget-image a img[src$=".svg"]{width:48px}.elementor-widget-image img{vertical-align:middle;display:inline-block}


Grand Strchoumpf

Intro

Les Commissions locales d’information et suivi (CLIS) sont des structures d’information et de concertation obligatoires pour certaines Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Le code de l’environnement définit les ICPE comme « les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, soit pour l’utilisation rationnelle de l’énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique ».

Récemment, les CLIS sont devenues des CLIC puis des Commissions de Suivi de Sites (CSS) par décret n°2012-189 du 7 février 2012.

1 – CSS de l’usine de traitement de déchets Amétyst

L’usine de traitement de déchets baptisée «AMETYST», propriété de la collectivité Montpellier-Métropole est dotée d’une CSS qui vient d’être renouvelée par Arrêté n° 2018-I-269 du 26 mars 2018.

« Le Code de l’Environnement (article L.125-2) définit un droit à l’information des citoyens sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. ».

En examinant la composition de la Commission, on constate que l’administration se taille la part du lion et que l’esprit de la loi  est loin d’être respecté.

Personnalités qualifiées

Le Préfet peut nommer des personnalités qualifiées, il n’y en a aucune.

Collège « riverains d’installations classées …»

Le «Collège de riverains d’installations classées pour laquelle la commission a été créée ou associations de protection de l’environnement dont l’objet couvre tout ou partie de la zone géographique pour laquelle la commission a été créée» est une mauvaise dénomination  Le décret n° 2012-189 du 7 février 2012 n’est pas respecté sur la forme et la lettre. Le décret parle de riverains ou d’associations de protection de l’environnement. L’association des Riverains de la ZAC de Garosud est une association de riverains mais elle défend aussi l’environnement.

Collège Associations de défense de l’Environnement

Je note aussi que

  • l’Association Languedoc Roussillon Nature Environnement semble être une coquille vide. Comment peut-elle informer les citoyens ? En-a-t-elle donné des preuves ? J’ai vainement cherché son site Internet. Je n’en ai pas trouvé.
  • l’Association Mosson-Coulée Verte possède un site internet mais semble aussi être une association vide mais affichant un certain nombre de partenariats dont la commune de Montpellier et la DREAL-LR. Elle est active et fait partie de France-Nature Environnement. Elle se réclame de l’action citoyenne.

2 – Commission de suivi de site de l’ISDND Castries-GSM

Ce qui a été dit pour l’ICPE Amétyst vaut aussi pour l’ISDND Carrière GSM de Castries. Les associations qui proposent des solutions vertueuses depuis plus de 10 ans ne peuvent s’exprimer. Les solutions vicieuses et irrespectueuses de l’environnement semblent faire l’objet de la mansuétude préfectorale qui va à l’encontre des solutions vertueuses.

Alors ? Quelle conclusion ?

Pompes à fric ?


Shadocks qui pompent
Shadocks qui pompent

Il faut bien pomper !