Souvenir de l’abandon des harkis

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

Info

Le 12 mai 2018, une petite foule s’est rassemblée au monument aux morts de Montpellier. La commune de Montpellier est la seule en France à commémorer le 12 mars 1962, date à laquelle a été ordonné l’abandon de soldats supplétifs, les harkis.

Deux représentants de la Région Occitanie-Pyrénées, un représentant du Département et deux représentants de la Métropole et de la Commune étaient présents, trois gerbes ont été déposées. Le première a été celle de M. Rabah Bensaïdi, Président de l’association «Projet Avenir Harkis» qui a rappelé les faits qui se sont déroulés.

Après les accords d’Evian du 18 mars 1962 et le cessez-le-feu du 19, l’Algérie marque son indépendance en réglant ses comptes avec ceux qui sont qualifiés de «collaborateurs» du colonisateur.

Le site Médiapart rappelle que notre Président de la République a exprimé la volonté de faire de la date du 12 mai une journée nationale. Rappelons les faits qui se sont déroulés.

« Après les accords d’Evian, ces malheureux supplétifs, pris dans la tourmente de la guerre d’Algérie, furent désarmés et renvoyés dans leurs foyers. Mais très tôt, et sans autre forme de procès, des massacres de Harkis ou supposés ont débuté et les représailles contre leurs familles se pratiquèrent avec tortures et actes de barbarie que rien ne justifiait. » (Nous citons Médiapart).

L’Armée française, sur ordre du Gouvernement (télégramme Messmer du 12 mai 1962) est restée dans ses casernes. Il y eut des ordres de ne pas intervenir et d’empêcher les Harkis de rejoindre la Métropole. Des officiers français indignés passeront outre et permettront à ces hommes et à leurs familles d’embarquer pour la France. Ils tenteront de minimiser les effets des ordres de M. Louis Joxe et de M. Christian Fouchet (nous citons)

« N125/IGAA – 16 mai 1962 /Ultra secret/Strict. Confidentiel ».

Le Ministre d’Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »

Quitter l’Algérie était désormais interdit aux seuls Harkis. Pourtant, on ne leur dénie pas la qualité de Français ! Le qualificatif de musulmans était-il le prétexte ? Il s’agissait d’hommes ayant servi la France et versé leur sang : Français par le sang versé !

Quelle honte de la part du Gouvernement d’alors !  Des familles furent renvoyées en Algérie. Il en demeura en France où rien n’était prévu pour leur accueil. Ils furent parqués dans des camps, ils furent obligés à se soumettre à des demandes auprès du juge d’instance pour se voir reconnaître leur qualité de Français en payant un timbre fiscal ! Au moins, eux, étaient à l’abri des égorgeurs !

La honte de la France a commencé à être lavée pas ses Présidents :

  • 2001 : M. Jacques Chirac décide d’une journée d’hommage national fixée au 25 septembre et posa une plaque commémorative aux Invalides,
  • 2007 : M. Nicolas Sarkozy fera une déclaration qui ne sera pas suivie d’effet,
  • 2012 : M. François Hollande citera les harkis dans sa campagne.

Epilogue : selon un document du Service Historique de l’Armée de Terre (SHAT), 150.000 harkis sur les 200.000 engagés durent massacrés !

Honte à ceux qui portent la responsabiité de leur abandon ! Honneur aux survivants et à leurs enfants qui se sont intégrés citoyens français par le sang versé par leurs pères au service de la France.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Patriote indigné

Tableau de Delacroix la Liberté