« L’indépendance de la Justice est une garantie essentielle pour les personnes qui prennent part à un procès (les justiciables). Ce principe permet au magistrat de prendre sa décision à l’abri de toute instruction ou pression.
La Justice est aussi impartiale. L’impartialité garantit que le magistrat ne se laisse pas influencer par ses opinions ou des préjugés. Et que l’ensemble des arguments des parties feront l’objet d’un examen objectif. »
Le procès auquel a été soumis le Président Nicolas SARKOZY laisse planer un doute sur ce qui vient d »être cité. Dans notre candeur naïve de citoyen respectueux des lois, je pensais que la justice doit s’exercer sur des preuves et non sur des présomptions !
La déontologie
Nous découvrons un texte disponible sur Internet que nous archivons sur notre ordinateur comme preuve. Est-on bien sûr que cette déontologie est connue des hauts-personnages qui président les tribunaux ? Nous lisons :
« La justice est à la fois un idéal philosophique, une activité et une institution. Son rôle est de préserver la vie en société. À ce titre, la justice assure trois missions : protéger les plus vulnérables, juger les conflits et sanctionner les comportements interdits. ».
Un texte à méditer comme celui qui suit sur le site à lire. « La Justice en France ». Par quel mécanisme difficile à comprendre, un homme présumé innocent (il a fait appel de sa condamnation) dort en prison ? Le droit à la preuve du justiciable a-t-il été respecté ?
Pour être respectée, la Justice doit respecter les lois et selon Montesquieu « L’esprit des lois ». La séparation des pouvoirs est-elle bien respectée ainsi que l’indépendance des juges ? Nous citons un résumé d’une oeuvre qui a pris 14 années de travail à son auteur, publiée en 1748.
MILDECA ques aquo ?
Objectif : lutter contre la diffusion en France de stupéfiants, quelle que soit leur provenance et les racontars sur une prétendue inocuité, notamment pour les soi-disant « drogues récréatives ». Le revue mensuelle « National Geographic France » (septembre 2025) publie une série de 3 articles (pp. 86-107) que nous utilisons ici. Pour le cannabis : « On constate une popularité en hausse, des effets puissants, de nouveaux usages … Cette drogue est au coeur de nombreuses et épineuses questions de société. ». Au moment où le nouveau gouvernement cherche désespérément à présenter un budget avec un déficit en baisse, ici, à Contribuables34 nous nous posons la question du bon emploi de fonds publics et de l’évaluation des résultats. Il existe des missions interministèrielles supposées lutter contre divers maux, en particulier contre les causes des conduites addictives. Ces conduites, c’est quoi ? (Ques aquo ?).
Vous avez dit MILDECA
Notre attention a été attirée par un organisme qui nous interpelle : la Mission InterMinistèrielle de Lutte Contre les Conduites Addictives (MILDECA). Il existe donc une mission destinée à lutter contre les conduites addictives ou pour faire simple, contre l’usage des drogues et stupéfiants, ces substances nocives qui provoquent des addictions et agissent sur la santé mentale des consommateurs. Nous avons approfondi notre recherche et notre lecture du site internet de la MILDECA. Nous citons :
la MILDECA peut compter sur son réseau territorial constitué de chefs de projets régionaux et départementaux (directeurs de cabinet des préfets, formés à cet effet, depuis 2018, lors de leur prise de poste). Cette action territoriale est déterminante pour répondre aux préoccupations quotidiennes des habitants, relayées par les élus et collectivités, et bénéficier de dynamiques initiées localement.
Nous sommes stupéfaits d’apprendre que Monsieur le Préfet dispose, depuis 2018, d’un directeur de cabinet formé comme délégué local de la MILDECA. A Montpellier, nous avons plusieurs succursales illégales de l’entreprise non-moins illégale que constitue hors-la-loi « l’interprofession du chichon » (nom de l’herbe ou du cannabis ou du kennab ou du haschich). Plus que jamais, le commerce du chichon ne cesse de prospérer. La presse locale rend compte de quelques actions « coup de poing ». La police partie, les choufs et les charbonneurs reviennent, les caméras de surveillance sont incendiées.
Que faire ?
Il y a bien un Centre de supervision urbaine (CSU) de la ville de Montpellier pour suivre en direct le film des transactions qui se succèdent dans les points de vente de toutes les drogues, 24h sur 24. Tant à La Pegola (Petit-Bard) qu’à la Cité Gély, il a des écoles et des collèges proches ! Monsieur le Préfet, notre nouveau ministre de l’Intérieur, M. Laurent Nuñez, a exprimé sa préoccupation face au trafic de drogue. Nous sommes un pays démocratique avec des lois mal ou peu appliquées. Nous ne sommes pas l’Iran où on pend le trafiquants ou certains consommateurs. Nous ne décapitons pas comme en Arabie (c’est où, dites ?).
A côté des producteur locaux pourchassés par nos gendarmes, il y a les producteur hors-frontières ! Les vallées verdoyantes du Rif marocain verdoient leur haschich, leur kif ! Les go-fast traversent l’Espagne ou la Méditerrannée. Tout celà doit cesser !
Qui dirige la MILDECA ? La réponse est M. Nicolas Prisse, un médecin nommé en 2017 (document mis à jour le 14/03/2023). Quel est son bilan ?
Jean Aymar
Citoyen de l’Hérault, AAIHEDN 1985
Mauvaise humeur citoyenne
Je ne suis pas d’ici mais je le suis devenu. Les hasards de l’existence et la volonté de mes grands-parents de quitter l’Espagne en 1917 m’ont fait naître « sous un palmier » en 1938, dans la capitale d’un royaume. Le Maroc était alors sous protectorat français. C’est là que le Patriarche et la Matriarche sont venus s’installer pour se construire un avenir meilleur. Mon papa avait alors 7 ans. Débarqué à Casablanca, hébergés à Rabat, la ville du Petit-Pont les a accueillis après un bref séjour à Rabat. Il ont fondé un commerce et nourri des concitoyens français. Il fallait des bras pour faire tourner les entreprises dont les employés, mobilisés et combattants face aux Prussiens, n’étaient plus là au travail.
J’ai été scolarisé dans une école primaire française, j’ai bénéficié de l’éducation gratuite et obligatoire dispensée par des maîtres-maitresses français(es) qui m’ont inculqué des valeurs de la France Républicaine. BEPC, baccalauréat, licence ès Sciences, diplôme d’études supérieures : je suis parti en 1965 pour la France et en 1966, j’ai intégré l’université à Montpellier. Malgré ma volonté farouche d’être français, volonté contrariée, je ne suis devenu citoyen de mon pays qu’en 1972. Je me suis installé en France et j’ai exerce, chaque fois que je l’ai pu, mon droit de vote, un devoir de citoyenneté. Je suis devenu d’ici et il ferait beau voir que quelqu’un vienne contester mes 53 années de citoyen responsable.
Ce soir, devant le triste spectacle d’une France endettée, de gouvernants indignes, j’exprime ici ma mauvaise humeur et me fais du souci pour mes enfants et petits-enfants. Notre pays est dans la chienlit, un Président de la République nous a endettés au delà de toutes limites permises ! La démocratie française est en crise, les élections qui sont l’expression de la volonté du peuple ont montré un taux record d’abstentions ! Un peu plus d’un quart des électeurs seulement se sont déplacés aux dernières élections. Quelle légitimité serait celle d’un président et de parlementaires élus par un quart des citoyens(nnes) ?
Il faut voter ! Tous aux urnes aux prochaines élections. « Aux urnes citoyens, fondez vos bataillons ! Marchons, marchons, d’un bulletin pur abreuvons nos urnes ». Que ceux qui sucent nos finances publiques et nous ont amené là ou nous sommes battent leur coulpe ! Le temps n’est plus aux vacances : la France doit être réindustrialisée et se mettre au travail pour nourrir et équiper le pays.
« Amour sacré de la patrie, conduis soutiens nos bras vengeurs. Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs. »
Un retraité
Monsieur Macron, ça c’est un type formidable
Monsieur Macron, ça c’est un type formidable ! Avec notre argent. J’ai reçu d’un des amis vigilants un document dont je garde précieusement la copie PDF comme justificatif. Son article s’intitule « Les sangsues de l’Elysée ».
Le contexte politique
Nous avons vécu une fin d’année 2024 marquée par une dissolution de l’assemblée nationale nous citons :
« Le chef de l’État a annoncé dimanche 9 juin 2024 la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives se dérouleront les 30 juin et 7 juillet 2024. ».
Il s’en est suivi une instabilité politique et une assemblée nationale où M. Macron a perdu la majorité. Exit Monsieur Attal premier ministre, bonjour Monsieur Barnier primat après des débats interminables sur le budget. M. Barnier est censuré, bonjour Monsieur Bayrou Primat et son budget passé avec le 49.3 et censure rejetée !
Un mauvais budget mais un budget quand même !
Nous continuons, en France, à être le pays qui taxe le plus fort ! Ce budget ne sait pas faire des économies dans les dépenses de l’Etat ! Et il n’y a plus d’argent pour les hôpitaux, pour la sécurité des Français (police, gendarmerie, personnel pénitentiaire, etc.). Notre ami parle des sangsues de l’Elysée ! Sangsue : petit animal peu ragoûtant dit le web ! Parlons de celles dont notre ami dit qu’elles sont « Les Sangsues de l’Elysée » (selon R. T.).
Les sangsues de l’Elysée
Notre ami ne cite pas tout ! Il faudrait faire une grande chasse aux suceurs de sang, le sang étant en l’occurrence aux petites bêtes peu ragoutantes. Il y en a ! Parlons de ceux et celle qui se cachent sous le vocable « d’ambassadeurs chargés de … ». Nous ne les nommerons pas de manière explicite. Nous nous contenterons de désigner leurs fonctions. Ce sont des ambassadeurs thématiques et ils coûtent cher à la nation !
Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire.
Ambassadeur délégué à l’Environnement.
Ambassadeur délégué interministèriel à la Méditerrannée.
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’océan Indien.
Ambassadeur délégué pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières.
Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques.
Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du groupe de Minsk.
Ambassadeur chargée de l’adoption internationale.
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane.
Ambassadeur chargée de la lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles.
Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Ambassadeur chargée de la négociation international pour les pôles Arctique et Antarctique.
etc : à complèter … (il y en a 25 au total).
On en connaît 28, le montant de leurs émoluments est secret sauf pour une certaine Ségolène (17.500 €/mois), pour le patron de la CNIL (160.000 €/mois), le PDG du CSA (188.000 €/an), …
« La France a plus d’ambassadeurs que d’ambassades. Pour occuper ces hauts fonctionnaires sans poste, l’Etat a trouvé une solution : les nommer ambassadeurs thématiques. Infatigable, la sénatrice Nathalie Goulet dénonce un mode de désignation opaque et dépose depuis six ans des amendements pour rendre public leur coût réel. Extrait de « Pièces à conviction » « .
Ce ne sont pas les seuls privilégiés du système. Il y a là de sacrée économies à faire dans le budget de l’Etat en supprimant ces copinages !
Autres privilègiés lambda
Il sont nombreux. Nous les citerons un par un, au fur et à mesure de notre lecture, toujours non nominativement. La Sénatrice sait que quoi elle parle.
Les chauffeurs (conducteurs d’automobiles), les jardiniers, les agents d’entretien du sénat ne sont pas malheureux avec 6.000 €/mois.
Le Gouverneur de la Banque de France n’est pas malheureux avec 37.500 €/mois et une indemnité de logement de 5.643 €/moi. Les deux sous-gouverneurs ont touché chacun 223.735 €/an chacun.
Le vice-Président du Conseil d’Etat, âgé de 65 ans, se cramponne à ses 16.170 €/mois plus …
Le président de la CNIL n’est pas mal non-plus avec 16.170 €/mois
Le Président de l’Autorité des marchés financiers émarge pour 238.735 €/mois.
La présidente de l’Autorité de la concurrence touche 14.800 €/mois.
Le Président de la Société du Grand-Paris : 17.000 €/mois.
Le Président du Centre National de la Chanson, des variètés et du jazz émarge à 12.000 €/mois.
Le Directeur général de l’AFPA (formation peofessionnelle des Adultes) : 16.230 €/mois.
Les énarques de Bercy : ils sont 600 hauts-fonctionnaires qui perçoivent au moins 15.000 €/mois.
La Présidente de la « réunion des musées de Paris : 16000 €/mois.
Le chargé de la promotion de l’internationalisation de l’économie française : 16.000 €/mois. Que signifie cette fonction ?
Le Président de l’ADEME :
Le Président de l’INA :
Le Président de l’ANRU :
La Présidente de la commission nationale du Débat Public :
Le Directeur régional des finances publiques d’Ile-de-France : 21.290 €/mois.
Le Secrétaire Général du Ministère des Finances : 15.710 €/mois NETS !
Le patron du Corps des Mines : 14.200 €/mois.
Le chef de l’Inspection Générale des Finances (IGF) : 12.955 €/mois NETS !
Le PDG des Aéroports de Paris : 450.473 €/an.
Le Directeur général de CNP Assurances : 450.000 € en 2016 !
Le Président de l’Institut du Monde Arabe (en déficit de 3 millions/an) : 120.000 €/an.
De très hauts-fonctionnaires
Vice-président du conseil d’Etat : 16-170 € mensuels NETS.
Président de l’Autorité de la Concurrence : 14.800 mensuels NETS.
Premier président de la Cour des comptes ; 14.700 € NETS.
Directeur de l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France : 16.700 à 17.000 e BRUTS mensuels.
Directeur Général de Sciences PO Paris : 16.670 € brutd.
Nos diplomates ambassadeurs en poste
Tous les ambassadeurs touchent plus de 15.000 €/mois, logés, chauffés-climatisés, nourris, chauffeur, etc.
Cas particuliers : l’ambassadeur en Afghanistant touche un supplément pour risques (29.000 €/mois) comme celui au Yémen (23.000 €/mois).
Autres très hauts fonctionnaires
Les Trésoriers-payeurs généraux (TPG), 1 par département : en moyenne 200.000 €/an.
Les préfets : dépositaires de l’autorité de l’Etat et de l’ordre public dans leur département, leur territoire. Par le jeu des primes, on compte 41.000 €/mois pour un sous-préfet (salaire brut de départ après 2 ans : 3.258 €/mensuel) et 65.000 €/mois pour un Préfet (salaire brut de départ : 5.557 € bruts/mensuels), si tous les objectifs sont atteints ! Il y a 127 Préfets affectés à un territoire. Selon la cour des comptes, en 2015, il y avait 127 préfets territoriaux, et 128 préfets hors cadre. Les hors-cadre conservent les avantages de la fonction soit 8.000 €/mois. Un préfet hors cadre (ou préfet en mission de service public pour le gouvernement) est un préfet qui ne dispose pas d’une affectation territoriale. Il est affecté à une mission autre que celle de la direction d’une préfecture. On parle de préfet en mission de service public pour le gouvernement.
Epilogue
Il nous faut arrêter là cette énumération qui donne le vertige ! Nous n’avons rien à titre personnel nominativement contre quiconque. Nous nous contenterons seulement de citer Clémenceau :
« Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins. » Georges Clemenceau – 1841-1929.
Cordialement. Le Père Spicasse
Courbettes et salamalecs
La Primat des ministres
Un de nos amis nous communique un reportage inédit sur un voyage officiel de Mme Elisabeth Borne, notre Primat des Ministres. Nous le reproduisons ci-dessous. En quoi les contribuables et les citoyens de l`Héraul sont-ils concernés ? Comme contribuables, il est consternant de constater une dépense d`argent public dans un voyage qui ne nous a rien rapporté. Comme citoyens, il est tout aussi consternant de constater l`abaissement du Primat de nos ministres à faire des courbettes et accepter-faire des salamalecs qui ont humilié encore notre pays : la repentance continue. Je vous laisse découvrir le texte de notre ami. Il décrit un processus d`abaissement « sucer les babouches » ou en français d`ici « lécher les bottes ».
Suceurs de babouches
Introduction
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune peut se frotter les mains. La délégation française a fait demi-tour, ce lundi 10 octobre, après deux jours passés à Alger. Deux jours qui ne resteront pas dans les annales des démonstrations de puissance de notre pays. La France, sixième puissance mondiale, s’est rarement fait à ce point promener par un pays étranger, dont le PIB atteint 3.765 dollars par habitant en 2021, essentiellement grâce à ses ressources en matières premières, contre 43.500 dollars de PIB par habitant pour la France …
On s`y attendait. Le pouvoir algérien aura pu jouir, sans bourse délier, du spectacle des courbettes réalisées sans honte par l`ancienne puissance coloniale [et ses représentants]. La France avait mobilisé le ban et l`arrière-ban. Pas moins de quinze ministres ont traversé la Méditerranée. Sur place, Élisabeth Borne a déposé, comme prévu, une gerbe au monument des Martyrs, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d`indépendance menée contre la France et ses soldats d`active ou en cours de service militaire. Soit une gerbe aux anciens ennemis du pays …
Travailler pour le roi de Prusse ?
Tout cela pour … rien ou pas grand-chose. Le gouvernement algérien pourra se vanter d’avoir fait venir la moitié du gouvernement français et de l`avoir bercé des flûtes de l`amitié. Pas un accord concret, ni sur le gaz, ni sur les visas, ni sur les retours des migrants illégaux expulsés de France – les dossiers brûlants actuels. Pas un mot officiel sur la densité d`Algériens dans nos prisons et devant nos tribunaux. Le président algérien a gentiment promené ses visiteurs. « Il y a des discussions qui se poursuivent dans des domaines où nous n’avons pas encore signé d`accords », susurre-t-il, la bouche en cœur.
La visite a tourné à la foire aux protocoles : les ministres français présents sur place en ont signé pas moins de douze, truffés de belles phrases, de grandes déclarations d’amitiés et d’intentions naïves qui n’engagent à rien.
De son côté, le Premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane est allé droit au but : « Bienvenue aux investisseurs français en Algérie. » Les deux gouvernements ont d’ailleurs mis sur pied un forum d`affaires franco-algérien. Autrement dit, bienvenue à l’argent français ! Message reçu cinq sur cinq par Élisabeth Borne : « L`Algérie est engagée dans une ambitieuse diversification de son économie. Les entreprises françaises sont prêtes à participer à ce mouvement, à contribuer à l`amplifier », caresse le Premier ministre. C’est une nouvelle période, une nouvelle page, une nouvelle relation qui s’ouvre, explique le pouvoir. Jouez, flûtes du désert [raïtas], chantez coucous ! La France ronronne de bonheur et ferme les yeux : l`Algérie, elle, se frotte les mains. L`Hexagone est déjà le deuxième investisseur en Algérie, selon le FMI. 500 entreprises françaises emploient là-bas 40.000 salariés. Tout cela ne semble pas engager les autorités algériennes à la reconnaissance vis-à-vis de la France, loin s`en faut.
Le gaz ? Un contrat mirifique vient d`être noué avec l`Italie. L`Espagne s`approvisionne largement en Algérie. La France, elle, est revenue bredouille. [ce gaz nous a appartenu naguère]
Des problèmes réglés ?
L`immigration illégale ? Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en a, paraît-il, longuement discuté avec son homologue algérien. Les discussions se prolongent. C’est drôle, on a comme un doute sur leur issue… Les fameuses OQTF (obligations de quitter le territoire français) des citoyens algériens venus chez nous d`un bel élan de générosité mais en toute illégalité ? Darmanin aurait évoqué le sujet, discrètement, en tête à tête. En attendant, Paris fait semblant de serrer les visas, ce dont les immigrés clandestins n`ont cure. Pour Alger, la France reste une sympathique vache à lait qu`on rémunère au mieux de belles promesses et au pire d`un seau d’injures.
L’Histoire
On allait oublier la commission d`historiens désignés par les deux pays pour apaiser le climat : sur ce point, la France est proche d’un accord. On craint le pire … La France a bien fait de mobiliser la moitié du gouvernement et pas mal de kérosène au moment où les Français faisaient la queue à la pompe. Évoquant ce voyage en Algérie, Élisabeth Borne a fait part de sa satisfaction : « J`ai le sentiment que, ensemble, nous avons avancé », s`est réjoui le Premier ministre.
Nous approchons du jour où notre mémoire célèbre le souvenir des morts, le 1er novembre. Nos familles ont laissé, là-bas en Algérie, des cimetières dont une grande majorité a été profanée, les tombes éventrées, les cercueils jetés à la décharge ! Nous n`oublions pas ! Assez de baisser notre pantalon !
Le Père Siffleur
Un miracle ?
Mme Agnès Pannier-Runnacher nous annonce la résurrection des 32 centrales nucléaires qui étaient à l’arrêt ! Comment se peut-il que ces monstres endormis puissent illico se réveiller et recommencer à fournir de l’énergie ? Notre Jupiter-Vulcain a fait un miracle ? Après nous avoir déversé des quantités d’annonces de rationnements d’énergie et de rationnements divers, voilà la résurrection des endormis nucléaires !
Oui ou non, nos centrales doivent être révisées ou réparées ? Si oui, les remettre en marche nous fait courir un risque grave ! Si non, qui a décidé de leur arrêt intempestif et pourquoi ? Qui a intérêt à nous mettre dans la raspoutitsa et à tuer nos industries ? Quel gribouille est responsable ?
Nous savons que le gaz (prom) ne fournit que 17% du gaz dont nous avons besoin. Nous savons que 47% du gaz sert à chauffer de l’eau et que des industriels polytechniciens sont capables de chauffer de l’eau à partir de l’énergie du Soleil ! La Cour des Comptes s’est émue du fait que le développement des centrales solaire est insuffisant en France et que des pays voisins mettent les bouchées doubles ! !
Le Père Siffleur
Sont-ils incapables ou aveugles ?
Le Président de la République et son Primat des Ministres nous ont gratifié récemment d’un discours apocalyptique sur l’avenir énergétique de la France, notre pays. Monsieur Macron est un banquier, Inspecteur des Finances issu de l’ENA, ancien ministre des phynances de monsieur Hollande, un bricoleur à la petite caisse à outils ! Il vient de régner cinq ans et a été réélu récemment mais il doit diriger avec une majorité relative dans la Chambre des députés. Fini Jupiter et son tonnerre, voici Vulcain et sa forge ! Il a choisi après une longue réfléxion madame Elisabeth Borme, une X-Pont certe éminente dans ses réalisations. pour ceux qui ne savent pas ce que signifie cette appellation, le X s’applique à ceux qui sont sortis de l’École Polytechnique, le Pont désigne un membre du corps des fonctionnaires des Ponts et Chaussées qui sont passés par l’École des Ponts-et-Chaussées. Mme Borme est Ingénieur général des Ponts-et-Chaussées.
Tous ces corps d’état ont en commun l’immense orgueil des « Je sais tout ». Le discours sur l’avenir économique qui nous a été servi à propos du rationnement énergétique qui nous attends à l’orée de l’automne qui vient en cette fin d’été 2022 est ignoble et dénote un aveuglement imbécile et une ignorance crasse des principes de base du fonctionnement de l’écosystème terrestre et des solutions alternatives au gaz russe. Ces solutions alternatives existent, j’ai lu et approuvé les processus qu’elles utilisent, solutions validées par des scientifiques en liaison avec d’autres polytechniciens, pour certaines. Il est vrai que l’Écologie, la vraie, la scientifique, celle qui n’est pas galvaudée par des idéologie politiciennes, cette Écologie n’est pas enseignée à l’École Nationale d’Administration ni à l’École Polytechnique ni à l’École des Ponts-et-Chaussées. S’il y a eu un embryon de culture écologique scientifique dans le cursus de M. Macron ou de sa Première ministre, cet embryon a été oublié. Il est vrai que les écolos dogmatiques, des écologistes en peau de lapin, ont largement contribué à déconsidèrer les écologues et l’enseignement qui leur est donné dans les Universités françaises. Heureusement, il y a des Polytechniciens capables, associés à d’autres tenants de formations scientifiques qui ont mis en œuvre des solutions thermiques durables (polytechnicien Hugues Defréville, cofondateur de Newheat avec Pierre Delmas). Je m’adresse à Madame le Premier ministre pour lui signaler la diversité des besoins énergétique des entreprises françaises et l’existence d’un créneau d’énergie thermique durable et gratuite : l’énergie rayonnée par le Soleil. Un Polytechnicien assisté par d’autres compétences a créé une société qui équipe des entreprises industrielles en centrales thermiques solaires.
On peut se passer du gaz russe et du gaz tout court, sauf dans quelques cas particuliers. Notamment pour produire de l’eau chaude et pour chauffer des maisons. La technologie solaire thermique le permet, notamment dans l’Europe du Nord. Cette technologie a été délaissée au profit de la production d’électricité photovoltaïque comme au profit de l’utilisation de combustibles fossiles (charbon, gaz, fioul, etc.). Ces combustibles sont la source majeure de gaz carbonique, le puissant gaz à effet de serre dont nous cherchons à nous débarrasser.
Les centrales thermiques solaires
Loin dans l’espace, au centre de notre galaxie, brûle une gigantesque centrale thermo-nucléaire. J’ai nommé le soleil. C’est l’étoile du système solaire. Selon Wikipedia « C’est une étoile de type naine jaune d’une masse d’environ 1,989 1 × 1030 kg, composée d’hydrogène (74 % de la masse ou 92 % du volume) et d’hélium (25 % de la masse ou 8 % du volume).
L’énergie solaire transmise par le rayonnement solaire rend possible la vie sur Terre par apport d’énergie lumineuse (lumière) et d’énergie thermique (chaleur), permettant la présence d’eau à l’état liquide et la photosynthèse des végétaux. Le rayonnement ultraviolet contribue à la désinfection naturelle des eaux de surfaces et à y détruire certaines molécules indésirables (quand l’eau n’est pas trop turbide).
Les centrales thermiques solaires captent de manière simple quelques térawatts d’énergie gratuite et la restituent, par exemple, sous forme d’eau chaude. C’est la société NewTherm, qui nous donne la part de la chaleur dans la consommation
L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.
Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.
Madame Elisabeth Borne, vous êtes « chargée de la Planification écologique et énergétique ». Réfléchissez avant de nous annoncer l’apocalypse énergétique. Utiliser du gaz pour chauffer de l’eau en payant le carburant n’est pas écologique, celà produit du CO2. Ce n’est pas non plus économique, l’énerie solaire est gratuite, NewHeat nous le montre ! Il faut seulement payer l’infrastructure de la centrale solaire et ses réservoirs calorifugés pour travailler la nuit et l’hiver. L’écologie scientifique est vertueuse.
Les fours solaires
On a oublié les recherches qui ont abouti au four solaire d’Odeillo[1] capable de fournit 1 Mw et une température de 3.300 w. Une énergie gratuite, non polluante, ne produisant pas de déchets radioactifs ni de gaz à effets de serre (GES) !
Les solutions sont là ! La bureaucratie doit se secouer, que diable !
Le Père Siffleur Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement.
[1] Avec le four solaire de Parkent en Ouzbékistan, il est l’un des deux plus grands fours solaires du monde.
Le référendum citoyen
La Lettre d’information « Tous contribuables » de l’association « Contribuables Associés » de mars-mai 2019 (p. 6) attire notre attention sur la baisse des dépenses publique qui serait la conséquence de l’instauration du référendum citoyen. L’association a organisé le 26 février dernier une réunion publique à ce sujet (cliquez ce lien).
Les dépenses publiques, notamment les haut-traitements de la haute fonction publique et les retraites de ces gens- là sont indécents et pèsent dans la dette publique.
Nous demandons « à quand les coups de rabot sur les hauts-traitements des hauts-fonctionnaires ? ». Nous voulons la transparence sur les traitements de ces gens qui savent tout et notamment ce qui est bon pour nous.
Baisse des impôts gagée sur les économies faites sur les gaspillages, notamment les comités théodules.
Jacou le Croquant, un citoyen très en colère ! mais respectueux des lois républicaines
La loi du chef
Argos Panoptes
Nous observons, nous avons l’oeil !
La loi du chef : le chef doit assumer
On connait ce plaisant mot sublime : la loi du chef ! Le chef a raison, … même quand il a tort. Celà s’applique-t-il au chef de l’État ? Nous avons un chef qui exerce son pouvoir sur le chef du Gouvernement, le Premier Ministre qui est le chef des autres ministres ! Celà s’appelle une hiérarchie, les médias parlent de Jupiter, le Roi des Dieux. Nous exerçons notre droit à la démocratie à travers les élections et nous élisons le chef de l’État, Président de la République et nos députés. Le chef de l’État est le garant des institutions. Nous sommes en régime présidentiel, donc le chef de l’État exerce le pouvoir exécutif. Ce pouvoir est multiple ! Nous l’avons voulu ainsi : les Français ont voté la Constitution de la 5e République, la loi suprême s’applique. Nous avons une république jupitérienne.
Il fut un temps où régnait dans la loi un article sur l’offense au chef de l’État (loi sur la presse de 1881). Le délit a été supprimé en 2013 (arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme).
M. Emmanuel Macron, chef de l’État
M. Emmanuel Macron, le chef de l’État élu le 14 mai 2017, est un haut-fonctionnaire, ancien banquier d’affaires. Sa formation académique est celle d’un littéraire (concours général de français en 1994). Il entre à l’Ecole Nationale d’Administration (Strasbourg, 2002-2044, promotion Léopold Sédar Senghor) et sort classé 5e. En 2004, il intègre le corps de l’Inspection générale des Finances. En 2008, il devient banquier d’affaires. Il manque dans son cursus le service militaire et au minimum, un passage dans l’enseignement militaire supérieur. L’IHEDN lui aurait appris à mieux connaître le monde militaire et surtout, celui de l’armée française (terre, air, mer, cybermonde). Deux auteurs, Juan Branco et François Ruffin ne sont pas très amicaux ! Ils détaillent les puissants réseaux (certains interlopes) et les intérêts personnels qui portent ce personnage, lequel leur serait redevable. Ces livres ne font pas l’objet de promotions dans les rayons des supermarchés.
Compétences
Les compétences personnelles sont celles d’un financier et nous ne trouvons aucune trace de compétences scientifiques ou médicales bien qu’il ait eu pour père un médecin professeur de neurologie et pour mère un médecin conseil de la Sécurité sociale. Nous n’avons pas trouvé de traces d’enseignement de l’Écologie ni de la Biologie dans les programmes de l’ENA qui forme les futurs administrateurs de notre pays. Le malheur est que le terme écologie désigne à la fois une science (par des écologues) et aussi une idéologie politique (par des écologistes proches de la gauche). M. Macron n’est ni écologue ni écologiste. Il n’a pas non plus de compétences en biologie, il aurait au moins les bases élémentaires sur les virus et leur épidémiologie.
Politique et politiciens
Ce qui nous arrive est inouï : on a bien vu en Chine un pouvoir politique a commencé à nier l’avis d’un médecin et l’a emprisonné au prétexte qu’il nuisait au pays et à son image, au nom d’une idéologie. Notre démocratie a ignoré ce qui se passait en Chine ! Les politiciens français pratiquent-ils la dissimulation ou l’ignorance de ce qui se passe ?
Pourquoi a-t-on pris le risque inouï de tenir quand même les élections municipales ? Les français ont anticipé le confinement, l’abstention a été majeure, inouïe ! Il a fallu l’aveu terrible de Madame Agnés Buzyn, ex-ministre de la santé et médecin. Cet aveu terrible que la ministre avait, il y a trois mois mis en garde son chef, le Premier Ministre, contre ce qui allait nous arriver. « On » lui a appliqué la loi du chef : lequel chef ? Le direct ou celui du sommet ? Nous ne polémiquons pas pour le moment ! L’union nationale, le civisme, l’esprit de sacrifice, le sens de l’intérêt général, … Ce sont des valeurs qui s’apprennent au sein de nos armées et de nos instituts de formation militaire ! La vérité terrain s’apprend aussi dans nos universités, en biologie et en écologie. Le résultat est là : un collectif de médecins porte plainte, d’autant plus que aujourd’hui 22 mars 2020 on nous annonce le décès d’un médecin urgentiste de 60 ans. Nous nous inclinons devant son dévouement pour ses malades.
Les Français, une fois la pandémie passée dans notre pays, sauront demander des comptes de ce qui s’est dit et fait. Un vrai chef se doit d’assumer ses actions. C’est à cela qu’on reconnait un vrai chef dans nos armées.
Nous sommes indignés, plus que jamais, par les paroles prononcées un jour par la porte-parole du Gouvernement. Cette dame a beaucoup à apprendre en ce qui concerne la pratique de la vérité, elle qui semblait élever le mensonge d’état au rang de vertu en politique. Écœurant !
Pinocchio très menteur
Un Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la défense Nationale Membre de l’ASAF Membre associé de l’ACORAM Ecologue
Bibliographie
Branco, Juan (2019) Crépuscule.- Au Diable Vauvert, Massot Editeur (Vauvert), 312 p.
Ruffin, François (2019) Cette France que tu ne connais pas.- Les Arènes (Paris) 216 p.