L’ouvrage censuré de Juan Branco


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés
Père siffleur

Nous observons et rendons compte

Le livre de Juan Branco “Crépuscules” (Au Diable Vauvert ed./Massot éd., 2019) semble avoir été mis sur liste noire par les grands médias. Je l’ai trouvé, par hasard, sur les présentoirs d’un Inter-Marché d’une petite commune de l’Hérault et je suis en train de le lire. Comment se peut-il que tout ce que dénonce cet avocat militant soit vrai ?

Le Président de la République, notre plus haute autorité morale, serait acoquiné avec des individus louches, avec des repris de justice ? Je ne le crois pas ! Comment notre jeune énarque, es-banquier d’affaires chez Rothschild, ex inspecteur des finances a-t-il pu être présenté comme la créature d’un des premiers fournisseurs d’accès internet ? Comment une dame qui aurait fait de la prison a-t-elle pu fréquenter l’épouse du Président ?

C’est dur à avaler ?! Un complot pour déstabiliser le Président ?

Qu’en pensez-vous ! Exprimez-vous sur notre forum.

 Pére Siffleur

Père siffleur

Père Siffleur

Persiflez, persiflez, il en restera quelque chose

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Clubs d’influence et Sociétés d’Economie Mixte

Le problème ?

Clubs d’influence ou corps d’état ou sociétés d’économie mixte (SEM), autant d’organismes tu-me-tires-je-te-pousse chargés de défendre les intérêts particuliers contre l’intérêt général. Une plaie, car les objectifs initiaux ont été dévoyés.

1 – Les Clubs ou think-tanks

Il s’agit de la sphère privée mais ce sont des lieux où se mêlent fonctionnaires (surtout les hauts) et des dirigeants d’entreprises privées. Par le biais du pantouflage, la limite entre privé et public s’estompe, elle est floue. Il existe des clubs discrets :

  • club « le Siècle »,
  • club « les Gracques »,
  • club des Juristes,
  • groupes, etc.

Le club “Le Siècle” est une association qui regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français.

Le club “Les Gracques” est « un groupe de réflexion et de pression » qui souhaite une rénovation de la gauche française autour de valeurs sociales-libérales. C’est là que se cache un « groupuscule » crypto-politique se targuant d’un héritage antique pour mieux construire le futur français

Le “Club des Juristes” est un think tank montré du doigt par Vincent Jauvert (p. 135). Un de ses membres les plus éminents est Bernard Cazeneuve, Président du Club.

Le “Groupe Bilderberg” aussi appelé conférence de Bilderberg ou club Bilderberg, est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 personnes, essentiellement des Américains et des Européens, dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Les premières fuites sur l’existence de la conférence couplées à la non-médiatisation des discussions ont alimenté les théories du complot pendant la guerre froide, notamment chez l’essayiste antimaçonnique Roger Mennevée. Dans un article de 1967, celui-ci présente la conférence de Bilderberg comme faisant partie d’une conspiration mondiale visant à instaurer un gouvernement mondial (la « Synarchie ») dirigé par les États-Unis et prévoyant l’abandon des souverainetés nationales. Comment est-ce possible ?

2 – Les corps d’état

2.1 – L’inspection générale des Finances

L’Inspection générale des finances est un corps d’état prestigieux. Sa mission principale est de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques et depuis 2006 à la modernisation de l’administration.

Mais, … Certains membres de cette institution l’ont utilisée comme marche-pied pour leurs ambitions personnelles, pour atteindre le sommet de l’état. C’est le cas de notre actuel Président de la République.

Mais, … ! Sorte d’« élite de l’élite », au sommet de la hiérarchie créée par la sélection à la française, l’Inspection des finances alimente nombre de suspicions et de critiques, justifiées ou exagérées, sur le caractère fermé et mandarinal du pouvoir en France. Dans les années 1990, les scandales financiers dont ont été victimes des entreprises à la tête desquelles se trouvaient des inspecteurs des finances (Vivendi avec J.-M. Messier, Alstom avec P. Bilger, Crédit lyonnais avec J.-Y. Haberer, France Telecom avec M. Bon ont alimenté les critiques de l’institution. L’IGF est également régulièrement critiquée pour être « un placard doré » et pour recaser les proches des politiques en fin de carrière.

2.2 – Les corps des Ponts-et-Chaussée

Le corps des Ponts-et-Chaussées a été créé en 1669 par Colbert. Il est devenu le est devenu le corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts. C’est ce corps qui s’est déclaré compétent pour les ministères chargés de l’Environnement qui se sont succédés depuis octobre 2009. Cette élite a la haute-main, avec les ingénieurs des mines, sur tout ce qui touche à l’environnement et à sa gestion, sans partage avec les scientifiques dont l’importance a peu à peu diminué au sein des différents ministères qui se sont succédés sous divers noms.

Vous pouvez télécharger une enquête sur ce corps.

2.3 – Les autres corps

Le dispute la seconde place au corps des ponts-et-chaussées, eux et forêts. Il est rattaché actuellement au ministère de l’économie et des finances. Tous ces corps précités ont une vocation inter-ministérielle.

3 – Les sociétés d’économie mixte (SEM)

3.1 – Définitions

Les Sociétés d’économie mixte (SEM) sont, selon Wikipédia, des sociétés anonymes dont le capital est majoritairement détenu par une ou plusieurs personnes publiques (à savoir l’État, une Collectivité territoriale, ou tout autre Établissement public). Cette participation majoritaire publique est plafonnée à 85 % du capital depuis la Loi du 2 janvier 2002. Au moins une personne privée doit participer au capital de la SEM, sachant qu’il peut s’agir d’une autre SEM.

Le recours à la SEM garantit à la collectivité publique actionnaire et cocontractante la prise en compte effective de l’intérêt général dans les objectifs de l’entreprise et la souplesse de la société de droit privé. Là, les banquiers et les fonctionnaires, surtout ceux des collectivités territoriales peuvent se rencontrer en toute légalité. Mais il y a eu dévoiement.

3.2 – Les effets pervers

Selon Wikipedia (nous citons) « Les sociétés d’économie mixte étaient donc créées dans le but de répondre à un besoin précis de l’administration et le lien capitalistique certain entre ces deux acteurs a longtemps permis de faire échapper ces sociétés à l’application du droit de la concurrence. La passation de conventions avec ces entités a longtemps échappé à l’application des principes généraux de la commande publique, principes garants, depuis l’arrêt de la Cour de justice des communautés européennes Telaustria Verlags du 7 décembre 2000, d’une égalité dans l’accession aux contrats publics entre entreprises. L’influence du droit communautaire a eu pour conséquence un abandon progressif des exceptions à l’application des principes du droit économique qui bénéficiait aux sociétés d’économie mixte et ces sociétés ont progressivement été soumises au droit de la commande publique. ».

3.3 – Un exemple local entre autres

Il y a plus grave avec certaines collectivités locales qui se sont constituées un véritable bras armé pour des hiérarques locaux ambitieux. Les lis de décentralisation ont donné une autonomie quasi-totale aux responsables locaux et les instances de contrôle à posteriori sous l’autorité des Préfets sont le plus souvent absentes. Nous en avons maints exemples avec des marchés publics instruits par des SEM locales en sous-traitance de collectivités publiques. Les représentants de l’État étaient absents, les associations ont dénoncé les marchés ainsi passés, des responsables ont été entendus par les SRPJ, sans aucune suite judiciaire pour les auteurs de marchés de complaisance, leurs complices et les receleurs. Les réalisations ont été audités par le Sénat, par les Cours Régionales des Comptes avec des rapports accablants, sans suites judicaires connues.

L’usine de méthanisation « Amétyst » (Montpellier-Agglomération, 2 rapports défavorables) en est un des exemples : aucune sanction judiciaire. Deux de nos amis peuvent en témoigner.


Signature du Citoyen-Contribuable 34




Monsieur de Député Vignal nous écrit

Nous analysons

Avez-vous reçu une lettre d’une page non-pliée dans une grande enveloppe blanche sans adresse, déposée dans votre boîte aux lettres et émanant de Monsieur Patrick Vignal, Député de l’Hérault et Président de Centre-Ville-en-Mouvement ?

Moi, je l’ai reçue et lue avec attention. Elle vous invite à vous connecter sur un site avec l’adresse URL est : https://forms.gle/rUg3eXNZY7CPtgAi7 ! Avez vous essayé, sans vous tromper d’une seule lettre, d’écrire ce pensum dans votre navigateur ? Vous aboutissez sur un questionnaire Google dont l’adresse est horrible mais que vous n’avez pas besoin de retenir. Vous pouvez aussi lui envoyer un mail (je dirais un courriel) à l’adresse suivante : réponse questionnaire@hotmail.com.

Monsieur le Député s’inquiète de savoir comment vous percevez votre centre ville. A-t-il des soucis avec Monsieur le maire ? Il semble que c’est plutôt le rôle de M. Saurel de proposer ce questi-onnaire ! Ce n’est pas sa circonscription électorale mais sa fiche Wikipedia indique bien qu’il a un rôle de conseiller spécial pour les sports auprès du Maire de Montpellier. Cette fiche révèle surtout un parcours sinueux et sujet à polémiques !

Les lecteurs se feront leur opinion. L’envoi de ce questionnaire inutile a coûté des fonds publics au contribuables que nous sommes. Combien ?

Vous pouvez aussi vous renseigner sur les députés de l’Hérault et voir sur la carte la circonscription de chacun.

Ici, on évite de se servir de Google et nos adresses électroniques sont françaises autant que faire se peut. Nous sommes hébergés chez OVH.


Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines




Clubs d’influence et SEM

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire

Intro

Clubs d’influence ou corps d’état ou sociétés d’économie mixte, autant d’organismes tu-me-tires-je-te-pousse chargés de défendre les intérêts particuliers contre l’intérêt général.

1 – Les Clubs ou think-tanks

Il s’agit de la sphère privée mais ce sont des lieux où se mêlent fonctionnaires (surtout les hauts) et des dirigeants d’entreprises privées. Par le biais du pantouflage, la limite entre privé et public s’estompe, elle est floue. Il existe des clubs discrets :

  • club « le Siècle »,
  • club « les Gracques »,
  • club des Juristes,
  • groupes, etc.

Le club “Le Siècle” est une association qui regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français.

Le club “Les Gracques” est « un groupe de réflexion et de pression » qui souhaite une rénovation de la gauche française autour de valeurs sociales-libérales. C’est là que se cache un « groupuscule » crypto-politique se targuant d’un héritage antique pour mieux construire le futur français

Le “Club des Juristes” est un think tank montré du doigt par Vincent Jauvert (p. 135). Un de ses membres les plus éminents est Bernard Cazeneuve, Président du Club.

Le “Groupe Bilderberg” aussi appelé conférence de Bilderberg ou club Bilderberg, est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 personnes, essentiellement des Américains et des Européens, dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Les premières fuites sur l’existence de la conférence couplées à la non-médiatisation des discussions ont alimenté les théories du complot pendant la guerre froide, notamment chez l’essayiste antimaçonnique Roger Mennevée. Dans un article de 1967, celui-ci présente la conférence de Bilderberg comme faisant partie d’une conspiration mondiale visant à instaurer un gouvernement mondial (la « Synarchie ») dirigé par les États-Unis et prévoyant l’abandon des souverainetés nationales. Comment est-ce possible ?

2 – Les corps d’état

2.1 – L’inspection générale des Finances

L’Inspection générale des finances est un corps d’état prestigieux. Sa mission principale est de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques et depuis 2006 à la modernisation de l’administration.

Mais, … Certains membres de cette institution l’ont utilisée comme marche-pied pour leurs ambitions personnelles, pour atteindre le sommet de l’état. C’est le cas de notre actuel Président de la République.

Mais, … ! Sorte d’« élite de l’élite », au sommet de la hiérarchie créée par la sélection à la française, l’Inspection des finances alimente nombre de suspicions et de critiques, justifiées ou exagérées, sur le caractère fermé et mandarinal du pouvoir en France. Dans les années 1990, les scandales financiers dont ont été victimes des entreprises à la tête desquelles se trouvaient des inspecteurs des finances (Vivendi avec J.-M. Messier, Alstom avec P. Bilger, Crédit lyonnais avec J.-Y. Haberer, France Telecom avec M. Bon ont alimenté les critiques de l’institution. L’IGF est également régulièrement critiquée pour être « un placard doré » et pour recaser les proches des politiques en fin de carrière.

2.2 – Les corps des Ponts-et-Chaussées

Le corps des Ponts-et-Chaussées a été créé en 1669 par Colbert. Il est devenu le est devenu le corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts. C’est ce corps qui s’est déclaré compétent pour les  ministères chargés de l’Environnement qui se sont succédés depuis octobre 2009. Cette élite a la haute-main, avec les ingénieurs des mines, sur tout ce qui touche à l’environnement et à sa gestion, sans partage avec les scientifiques dont l’importance a peu à peu diminué au sein des différents ministères qui se sont succédés sous divers noms.

Vous pouvez télécharger une enquête sur ce corps.

2.3 – Les autres corps

Le dispute la seconde place au corps des ponts-et-chaussées, eux et forêts. Il est rattaché actuellement au ministère de l’économie et des finances. Tous ces corps précités ont une vocation inter-ministérielle.

3 – Les sociétés d’économie mixte (SEM)

3.1 – Définitions

Les Sociétés d’économie mixte (SEM) sont, selon Wikipédia, des sociétés anonymes dont le capital est majoritairement détenu par une ou plusieurs personnes publiques (à savoir l’État, une Collectivité territoriale, ou tout autre Établissement public). Cette participation majoritaire publique est plafonnée à 85 % du capital depuis la Loi du 2 janvier 2002. Au moins une personne privée doit participer au capital de la SEM, sachant qu’il peut s’agir d’une autre SEM.

Le recours à la SEM garantit à la collectivité publique actionnaire et cocontractante la prise en compte effective de l’intérêt général dans les objectifs de l’entreprise et la souplesse de la société de droit privé. Là, les banquiers et les fonctionnaires, surtout ceux des collectivités territoriales peuvent se rencontrer en toute légalité.

3.2 – Les effets pervers

Selon Wikipedia (nous citons) « Les sociétés d’économie mixte étaient donc créées dans le but de répondre à un besoin précis de l’administration et le lien capitalistique certain entre ces deux acteurs a longtemps permis de faire échapper ces sociétés à l’application du droit de la concurrence. La passation de conventions avec ces entités a longtemps échappé à l’application des principes généraux de la commande publique, principes garants, depuis l’arrêt de la Cour de justice des communautés européennes Telaustria Verlagsdu 7 décembre 2000, d’une égalité dans l’accession aux contrats publics entre entreprises. L’influence du droit communautaire a eu pour conséquence un abandon progressif des exceptions à l’application des principes du droit économique qui bénéficiait aux sociétés d’économie mixte et ces sociétés ont progressivement été soumises au droit de la commande publique. ».

3.3 – Un exemple local entre autres

Il y a plus grave avec certaines collectivités locales qui se sont constituées un véritable bras armé  pour des hiérarques locaux ambitieux. Les lis de décentralisation ont donné une autonomie quasi-totale aux responsables locaux et les instances de contrôle à posteriori sous l’autorité des Préfets sont le plus souvent absentes. Nous en avons maints exemples avec des marchés publics instruits par des SEM locales en sous-traitance de collectivités publiques. Les représentants de l’État étaient absents, les associations ont dénoncé les marchés ainsi passés, des responsables ont été entendus par les SRPJ, sans aucune suite judiciaire pour les auteurs de marchés de complaisance, leurs complices et les receleurs. Les réalisations ont été audités par le Sénat, par les Cours Régionales des Comptes avec des rapports accablants, sans suites.

L’usine de méthanisation « Amétyst » (Montpellier-Agglomération, 2 rapports défavorables) en est un des exemples : aucune sanction judiciaire. Deux de nos amis peuvent en témoigner.




Les privilégiés en France


La fiscalité pour tous

Ce bon Monsieur de Lafontaine disait dans une de ses fables « Selon que vous serez puissant ou misérable … ». L’abolition des privilèges la nuit du 4 août 1789 ni l’horrible Terreur qui a suivi n’ont rien changé !

Nous sommes respecteux de la Loi, celle qui découle de notre Constitution et des différents codes.

Le Président de la République est mis en cause, entre autres, par deux écrivains-journalistes :

Il est question des privilèges de la haute-fonction publique dont le Président est qualifié de porte-parole, de bouclier, … La question des salaires et des privilèges revient au premier plan avec les retraites qui vont avec. Les ors de la République aussi, un décor feutré qui isole du monde extérieur, des « gens » et de leurs problèmes quotidiens de retraités, de petits retraités, de smicards, de RMistes, de routiers, de plaquistes, de paysans, de caissières, de mères célibataires, … ceux que vous semblez mépriser et que vous ne connaissez pas.

Si dans les entreprises privées les salaires et les retraites sont l’affaire des fonds privés (cela ne signifie pas que nous nous en désintéresserons), le secteur de la fonction publique civile, militaire, santé publique, territoriale, … nous intéresse en priorité car il est financé par nos impôts, par notre argent, celui que tous les contribuables paient à l’état (citoyens, entreprises, …). L’utilisation de l’argent public se doit être exemplaire, aucune gabegie ou détournement de fonds ne doit être toléré, de même que tout enrichissement personnel ne devrait être admis. Notre pays a perdu son tissus industriel : il s’est désindustrialisé dans de nombreux domaines productif de richesses, donc d’impôts. moins d’impôts, moins de fonctionnaires ? On reparlerait de Contrat social ? Un contrat implicite ? Les fonctionnaires sont là pour servir leurs concitoyens, non pour se servir. Il doit en être de toute personne percevant des fonds publics, hauts-fonctionnaires compris.

1 – Les obligations et les droits des fonctionnaires

Les obligations et les droits des fonctionnaires se doivent d’être rappelés ici. Le portail de la fonction publique met les choses au point mais en parlant, d’abord, des droits, les devoirs venant en second. Nous inversons la proposition : les obligations, d’abord ! Tout travail méritant salaire (traitement), tout salarié doit travailler, y compris les hauts-fonctionnaires. Le « pantouflage » (passage de la haute-fonction publique vers le privé et vice-versa est une abomination ! Il y a des lois, elles sont souvent interprétées et mal ou pas appliquées. Selon que vous serez … Oui, mais il y a eu la prise de la Bastille et la nuit du 4 août ! Est-ce si loin ?

Nous citons « Loi n°83.634 du 13 juillet 1983, article 28 Le fonctionnaire “doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.” Le refus d’obéissance équivaut à une faute professionnelle. ».

Qu’en est-il du pantouflage et des possibles collusions ou prises illégales d’intérêt ? Nous citons : « Code pénal article 432-11 : interdit à tout fonctionnaire ou agent public de conclure des contrats ou de travailler dans ou avec une entreprise dont il aurait “assuré le contrôle ou la surveillance” ou à propos de laquelle il aurait “proposé des décisions” ou “formulé des avis” aux autorités politiques. ».

1.1 – Les Hauts-Fonctionnaires

Les Hauts-fonctionnaires, ils sont au moins 600 hauts-fonctionnaires qui gagneraient plus de 150.000 € nets par an, plus que le Président de la République. Lisez cet article dans Orange.

Nous citons l’article d’Orange : « L’enquête de Vincent Jauvert, parue le 18 janvier, pourrait accroître la défiance de l’opinion à l’encontre de ce qu’il appelle la “noblesse d’État”. “Je ne m’attendais pas à découvrir un tel déclin de l’esprit public, un tel mépris des règles éthiques”, écrit-il, cité par L’Obs qui publie des extraits du livre. Le directeur régional des finances publiques d’Île-de-France trois fois mieux payé qu’un ministre ». Nous ajoutons que l’un des mieux payés est le Gouverneur de la Banque de France avec 286.000 € bruts / ans sans compter primes et autres … Ils seraient 600 à gagner plus de 150.000 € nets par mois, soit un coût de 90 M€ hors charges sociales patronales (c’est l’état l’employeur). Ils sont supposés payer pour leurs retraites, des hautes retraites !

Lisez aussi le site de Capital sur ce sujet brûlant.

Ces hauts fonctionnaires « pantouflent », c’est à dire de manière familière en France, le fait pour un haut fonctionnaire d’aller travailler dans une entreprise privée. Avec la réforme Pénicaud, il semble que le gouvernement veuille promouvoir cette pratique dont les effets sont funestes ! Je cite « Travailler pour une banque et obtenir une “promo” en tant que fonctionnaire, c’est… bientôt possible. Le gouvernement souhaite encourager la mobilité de ses cadres vers le secteur privé, en leur permettant de conserver un temps leur avancement en tant que fonctionnaire. ». Un comble, car ils reviennent au bercail.

La carrière des jeunes énarques est le plus souvent jalonnée de parrainages. Celle du plus illustre de ces personnages commence à la Direction du Trésor, se poursuit chez Barclays. L’inspection des finances l’introduira dans l’équipe de campagne de M. Hollande, il deviendra secrétaire adjoint de l’Elysée et enfin il sera Ministre … des Phynaces ! Et de là, il sera candidat et élu Président de la République. Qui est-il ? Qui est ce parrain ? Devinez ! La femme de ce dernier (le parrain) siège au conseil d’administration de Suez, de HSBC France, de la FNAV-Darty, du Centre Pompidou (Françios Ruffin, 2018, p. 84). Ce parrain est en 2005 le directeur de l’Inspection Générale des Phynances (devinez qui c’est ?). Le pantouflage mène à tout !

2 – Les hautes-retraites

Les hautes retraites vont de pair avec les hauts-salaires, traitements et primes des hauts-fonctionnaires. La plus grande discrétion règne quant à la connaissance publique des montants perçus. Le problème des retraites en France est un véritable casse-tête et la réforme des différents régimes est un écueil sur lequel bien des ministres se sont heurtés.

2.1 – Les retraites des fonctionnaires parlementaires

Les retraites des fonctionnaires parlementaires sont très généreuses. C’est un des régimes spéciaux difficile à réformer.

2.2 – Les retraites des haut-fonctionnaires, ministres et autres

La plus grande discrétion règne à ce sujet et il ne faut pas compter sur Google et Internet pour renseigner les citoyens.

2.3 – Les petites retraites

Qu’il s’agisse du secteur privé ou du secteur privé, les retraités des classes moyennes ont vu s’abattre le bras armé du premier des phynanciers d’état, ces hauts-fonctionnaires et le Président en tête. Déjà pressurés par les gouvernements précédents, le fisc avec la CSG va se servir dans la poche de ceux qui ont travaillé toute une vie d’activité persuadés d’alimenter une Caisse de retraite et à qui on déclare froidement qu’il n’y avait pas de Caisse. Et vlan : 20% d’augmentation de CSG !

Deux de mes amis sont dans ce cas. Ils ont bossé, ils touchent leur retraite moins la Contribution Sociale Généralisée (CSG).Le premier, Jean Peuplus, est veuf à la suite d’une longue maladie de son épouse. Il aide ses enfants mais sa demi-part de veuf a sauté, son IRPP a augmenté. Mon second ami lui est à la limite : avec son épouse, il frise les seuils et n’y comprend rien ! L’usine à gaz fiscale fonctionne à plein : CSG déductible, non-déductibles ? De plus, ces deux honnêtes citoyens ont été prévoyants : ils sont propriétaires, l’un de sa villa, l’autre de son 3e étage. Des scélérats de propriétaires ! Si l’un se réjouit de la suppression de la taxe d’habitation, tous les deux vont en prendre plein la figure avec les collectivités dépensocrates qui vont essayer de se rattraper sur la taxe foncière et autres taxes spéciales. Jean Peuplus et Jean Aymar se contentent de dénoncer et de protester.

2.4 – La taxation des hauts-revenus

La taxation des hauts-revenus (contribution exceptionnelle sur les hauts-revenus ) existe. Elle est consultable sur Internet (Site service Public). Oui, mais ! Les technocrates ont pris leur précautions :

  • fraction du Revenu fiscal inférieure ou égale à 250.000 € (célibataire veuf ou divorcé) : 0% !
  • fraction du RFR comprise entre 250.001 et 500.000 € (célibatires, …) : 3% ou 0% pour un couple,
  • … et ainsi de suite !

Nos hauts-fonctionnaires sont-ils concernés ? C’est à voir ! Au cas par cas. Le RFR n’est pas le revenu réel, il y a des déductions !

3 – Que faire ?

Des élections approchent. Votre bulletin de vote a du poids. pensez-y avant de vous laisser hypnotiser par des discours d’amuseurs publics. Tous ces gens doivent comprendre qu’ils doivent accepter de se voir baisser les traitements et les primes et de voir augmenter de quelques points exceptionnels leur CSG. A quand la baisse des tranches de la contribution exceptionnelle sur les hauts-revenus ? Une piste à creuser ?

La Princesse a le dos large et les reins solides.

Père Siffleur




La fraude fiscale : arme contre la democratie

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen
Un ami de notre site que je nommerais « Citoyen de Lattes », me communique une adresse d’un document sur YouTube : une interview de Madame Monique Pinçon-Charlot sur France24.

Je l’ai visionnée et vous en livre un résumé.  Et d’abord un extrait de sa fiche Wikipedia.
« Monique Pinçon-Charlot, née Monique Charlot le 15 mai 1946 à Saint-Étienne, est une sociologue française. Elle a été directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), rattachée à l’Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO) de l’Université de Paris-VIII, jusqu’à son départ à la retraite en 2007. Durant toute sa carrière, elle a travaillé en collaboration principale avec son mari Michel Pinçon, également sociologue. Ensemble, ils ont co-écrit la majeure partie de leurs ouvrages qui traitent des classes supérieures de la société (en particulier de la grande bourgeoisie parisienne), à travers des concepts tels que la ségrégation urbaine, l’homogamie ou encore la reproduction sociale.
En 2014, Monique Pinçon-Charlot a été élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur après 48 ans de services au sein du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. ».
Elle présente une BD sur l’affaire Cahuzac et en arrive à l’oligarchie actuelle.
En gros, Mme Pinçon-Charlot dénonce la fraude fiscale comme une arme dont le pouvoir politique et principalement le Président de la République se servent pour asservir le peuple. Une accusation grave.
L’interview met aussi en cause la responsabilité de la classe politique dans le dérèglement climatique.
M. Emmanuel Macron en prend plein pour son grade. Nous laissons les avis à celle qui les exprime. Elle dénonce le copinage du Président à ses camarades de classe. Une oligarchie hautement prédatrice ? Que faire ?
Nous restons dubitatifs.

Contribuable34

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Concept de défense et conséquences

L’engagement citoyen

La notion de devoir citoyen s’inscrit dans l’acceptation du droit de la Nation (la cité). Ce droit émane de la souveraineté et de la démocratie fondée par les textes de référence que sont la Constitution de 1958 et la Charte Universelle des Droits de l’Homme. Le citoyen a le droit à la sécurité, au respect de sa vie privée et de celle des autres, le tout reposant sur les notions de civilité et de civisme. Le devoir implique le paiement de l’impôt au bénéfice de la communauté nationale qui redistribue des ressources.

Signature du Citoyen-Contribuable 34