Embrigadement des jeunes


Argos Panoptés déchaîné

Argos panoptès

Introduction

Un barbu
Dans ses écrits, le fondateur des Frères Musulmans, Hassan El-Banna dit vouloir «un individu musulman dans sa pensée et dans sa croyance, dans sa moralité et dans ses sentiments, dans ses actes et ses comportements. C’est une formation à l’échelle de l’individu.» Il dit attacher une grande attention à la formation de la jeunesse. Tous les régimes totalitaires que nous connaissons ont ce souci : s’emparer de l’esprit des jeunes et les modeler à leur idéologie. Les écoles coraniques sont un des éléments de cette prise en charge. On y apprend le Coran par coeur, sans n’y vraiment rien comprendre.
Comment expliquer l’influence des prédicateurs “barbus” pour susciter ce fanatisme chez les jeunes qui partent vers les théâtres d’opérations ? Les réponses sont multiples. En fait, il s’agit du processus de radicalisation qui va mener un ou plusieurs jeunes vers le crime terroriste, au non d’Allah.

1 – Le culte de l’héroïsme

Le culte de l’héroïsme s’incarne dans limage du martyr qui va accèder directement au paradis et à ses félciités, par le sacrifice qu’il fait. Le jeune jihadiste devient indifférent à l’idée de la mort, celle qu’il va donner, comme la sienne. La vraie vie pour eux est au paradis, il faut la mériter par le sacrifice (chahid) en mourant dans le meurtre des ennemis. La seule attitude légitime est de tuer et de mourir. Ceci découle des règles intransigeantes qui rendent obligatoire l’affrontement entre les «vrais musulmans» et les infidéles (les kafirs).
La chahada (la profession de foi islamique «Il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète» ne fait pas que proclamer l’exclusivité de Dieu, mais nie le droit de vivre aux infidèles. Le vison jihadiste n’est pas seulement inhumaine, elle est profondément deshumanisée. L’infidèle ne peut échaper à la damnation éternelle que par son ralliement et sa conversion. Celà résulte de la vision jihadiste du monde, profondément dichotomique, basée sur un affrontement absolu entre le bien t le mal. Seul est admis le retour aux traditions originelles, radicales, des salafs. Les matrices afghanes et syro-irakiennes ont fonctionné : 2 millions de morts en Afghanistan.
Ceci ne suffit pas à expliquer le passage à l’acte criminel. Alain Bauer, François Freynet et Christophe Soullez ont écrit un livre «Comment vivre au temps du terrorisme»(First Document, First Editions, 2017) om le phénomène de radicalisation est passé au crible de nos connaissances (p. 136-145).

2 – L’hybridation

C’est le processus dans lequel il y a une tendance des groupes terroristes à s’impliquer dans des activités illicites :

  • pour leur financement, par le trafic de drogue ou des attaques de banques,
  • comme but en soi.

L’exemple en est donné de Khaled Kelkal ( en 1995) puis avec le gang de Roubaix (1996). La France connaît la douloureuse expérience des hybrides navigant entre les fichiers de police (renseignements et police judiciaires), échappant à l’attention de services incapables de dépasser leurs cloisonnement (guerre des polices). D’autres exemples nous montrent aux USA où mène l’aveuglement et la naïveté, avec les deux tchetchènes Djokar et Tamerlan Djojhar, radicalisés par Internet (revue Inspire). Cette revue a été interdite et son site démantelé.

2.1 – Les loups solitaires

Cette expression désigne un concept fourre-tout parfois hâtivement employé en matière de terrorisme, à tort par les journalistes ignorants et les services de renseignement, comme explication après l’échec de la prévention d’un acte terroriste. Trés fréqu’emment, après coup, se déroule une pelote de fils conducteurs aboutissant au démantèlement de réseaux jihadistes discrets. Nous posons par principe qu’il n’y a pas de loup solitaire !
Il convient de distinguer des fous solitaires.
Les soubresauts de l’agonie du courant Al-Qaïda ont conduit à la situation actuelle qui prolonge la disparition progressive des actions de terrain extérieures à la France.

2.2 – La radicalisation 2.0.

Bauer et al. font état des centaines de jeunes entre deux cultures, nés ou élevés en Occident, indécis sur leurs racines et qui partent combattre en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie, en Irak ou en Syrie, poussés par des prêcheurs de haine aussi discrets qu’efficaces.
Auprés des jeunes délinquants, le discours du martyr pardonné par Allah par son sacrifice, attendu par des vierges éternelles au paradis, ce discours semble porter. La radicalisation des jeunes nés en Occident et perméables à la culture du pays d’accueil semble difficile à comprendre. Que dire des jeunes nés de familles non-musulmanes qui se tretranchent ensuite dans l’interprétation la plus rigoureuse et la plus extrémiste de leur nouvelle foi ?
Le refus du matérialisme, de la pornographie permet de se radicaliser dans une religion de conte de mille et une nuits.

3 – Le milieu carcéral

Le passage en  milieu carcéral est un dénominateur commun à de nombreux jeunes radicalisés. On sait depuis longtemps que pour des jeunes délinquants, l’incarcération constitue une Université du crime. Il en va de même pour le jihadisme et la criminalité islamiste. La contamination des adultes rédicalisés de propage aux jeunes. Les jeunes délinquants sont fortement inlluençables et font la connaissance d’apprentis jihadistes mûris ou d’individus déjà passés à l’acte.

3.1 – Endoctrinement sectaire

L’endoctrinement pas des imams salafistes ou autres se fait de la même manière que dans une secte :

  • briser le lien familial (familles, copains, …),
  • briser les contours identitaires,
  • effacer les souvenirs,

3.2 – Dialectique

Les extrémistes usent d’une dialectique visant à faire de leur religion la seule susceptible d’apporter la rédemption et la vérité au futur jihadiste.

3.3 – Populations concernées

On ne doit pas avoir d’à-priori sur le profil du futur radicalisé. Le phénomène peut toucher autant des jeunes disposant d’une bonne situation professionnelle ou d’une bonne culture universitaire. elle peut aussi toucher des jeunes sans qualification professionnelle et ayant grandi dans une famille déstructurée.
Dans ce dernier cas, l’abandon à la suite d’un divorce (répudiation facile en islam et polygamie) est un puissant facteur de déstabilisation familiale comme le montrent des exemples récents.

En conclusion

Il y a alors un rejet de la société dans laquelle ils vivent avec la haine des valeurs du monde occidental. Ils se réfgient dans l’interprétation qu’ils vont faire et:ou qu’on va leur fournir sur la nécessité d’imposer un islam idéalisé et radical face à la décadence de l’Occident impie. L’Internet contribue à en faire des autodidactes du terrorisme avec les images des drapeaux noirs et des kalachnikovs
 

extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Islamo-fascisme et victimes


observatoire phare

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Nous observons, nous avons l’oeil !

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Problématique

Allah Akbar

Illustration Wikipedia, plaque de rue au sud de Jérusalem
(Quartier arabe de Sur Baher).

Madame Chahdortt Djavann est une romancière et essayiste d’origine irakienne, de nationalité française. Elle a publié de nombreux esais et opuscules résolument anti-islamiques.  Elle demande que  l’Union européenne reconnaisse la fatwa (incitation au meurtre) comme un acte criminel et engage des poursuites internationales contre ceux qui décrètent des fatwas.  » Chahdortt Djavann, Le Figaro, 18 février 2008.

Elle déclare que  (Que pense Allah de l’Europe, Gallimard, 2004, p. 7) :

  1. La critique d’une religion quelques sévère qu’elle soit, n’a rien d’un acte raciste
  2. La France est un pays de droit et le racisme est considéré comme un crime par la loi. [On peut être musulman sans que cela constitue une origine raciale ou ethnique, il y a des arabes chrétiens au Moyen Orient et ailleurs].

Le terme d’islamo-fascisme a été introduit dans le débat politique en 1990, par le journal anglais The Independant. Le terme est repris après le 11 septembre 2001 par des intellectuels américains qui dénoncent la parenté entre l’islamisme, les mouvements et régimes totalitaires et les «idiots utilles» qui considèrent que les jihadistes participent à une pseudo-théologie de la libération. Selon François Fillon «on doit parler de totalitarisme islamique». Parce que «islamisme et totalitarisme propagent le culte d’une violence meurtrière qui exalte la mort et la destruction (Viva la muerte vociféraient les franquistes et l’insigne des SS, la totenkopf ou tête de mort !).

L’émission religieuse La Voix de l’Islam sur Antenne2 a vu se succéder en 1995 des prêcheurs barbus qui venaient par les sur nos ondes nationales de la pré-éminence de la loi de Dieu sur celle de la République. La mort a été apportée sur notre territoire national, la France, par toute une litanie de jeunes exaltés, radicalisés dont nous allons citer quelques noms. Allahu Akbar se retrouve en dénominateur commun des attentats et crime. C’est un hymne à une grande nation arabe. Qu’Allam maudisse la France. Nous allons subir les évènements et non les anticiper. La République perd peu à peu ses territoires.

1 – Khaled Kelkal

Khaled Kelkal est l’un des premiers dont le parcours a été médiatisé. C’est un algérien imigré à Vaulx-en-Velin. La prison a joué un rôle dans sa radicalisation et son passage à l’acte. Ses bombes vont faire 21 blessés. Il sera abattu par la Gendarmerie le 6 octobre 1995, les armes à la main. Avec ce partisan du FIS-GIA commence la danse macabre.

2 – Moussa Coulibaly

Moussa Coulibaly (à ne pas confondre avec Amédy Coulibaly), agresse 3 policiers à l’arme blanche le 3 février 2015. Il sera ecroué et mis en examen.

Nous ne déroulerons pas plus la liste des crapules prétrndant agir au nom d’un dieu soi-disant miséricorieux ! Drôle de miséricorde qui assassine !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire